Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tixou0
707 abonnés
2 000 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 19 octobre 2010
Ouvertement (pseudo) "lynchien" pour l'alibi culturel (la disparition mystérieuse d'une toute aussi mystérieuse fille rousse, poursuivie par de mystérieux membres d'une mystérieuse secte millénariste à masques d'animaux), ce "teen movie" décomplexé n'est qu'une suite de saynètes aux couleurs "flashy" et à l'ambiance psychédélique, (souvent très) explicites sur le sexe à 2, 3 ou plus si affinités, mais jamais "straight" (trop banal), au moins "bi," et plutôt "gay" (tellement tendance) - le film a d'ailleurs obtenu la première Queer Palm au dernier Cannes. "Kaboom" (badaboum, in french) est encensé par beaucoup. Je le classerai plutôt dans la catégorie "fout(r)age (sic) de gueule". Extase générationnelle ? Araki, chantre de l'"apocalypse adolescente", est pourtant cinquantenaire ! Pour ma part, je n'ai sans doute plus la candeur requise pour être de ses thuriféraires.
Gregg Araki est vraiment barré...Et il va tenter de le prouver une fois encore en 1h40. Difficile de parler du film sans en dévoiler LA surprise qui nous attend. Plus proche de "Smiley Face" que de "Mysterious Skin",ce métrage est un grand n'importe quoi ...La salle est euphorique. Les spectateurs explosent de rire! Au générique de fin, les commentaires y vont bon tain! J'ai absolument tout apprécier de ce film. Aussi bien le scénario, que les personnages, les acteurs (Thomas Dekker est une fois encore génial), la réalisation, la musique... J'ai adhéré à 100% à ce délire...
Gregg Araki garde à 50 ans passé,un esprit juvénile et frondeur.Son "Kaboom" ressemble à un campus movie dopé au speed,et parsemé de sexe.A vrai dire,c'est totalement loufoque et autant jouissif.En montrant une jeunesse américaine paumée et en recherche permanente de jouissance,Araki interroge les tourments internes d'un âge volatile.Cette comédie ultra-débridée peut sembler foutraque(elle l'est en partie d'ailleurs),mais elle retranscrit visuellement un état d'esprit dans un écrin pop et coloré.Un objet non identifié qui parvient à malaxer sorcellerie,secte séculaire,apocalypse voisine,plaisirs charnels à toutes les sauces et fantasmes dérangeants.La troupe de jeunes acteurs,qui se libèrent dans la bisexualité,parvient à transmettre son enthousiasme.De Thomas Dekker en gay friendly à Haley Bennett en meilleure amie cinglante en passant par une Juno Temple déconcertante de naturel,tous pénètrent l'univers mystico-fantasmatique de Araki,qui retrouve la liberté d'expression de "Doom Generation".La musique alternative,ainsi que l'ambiance lynchienne(bizarroïde et destructurée)participent à cette immersion déjantée et sensorielle.Une expérience à vivre.
Du Gregg Araki pure souche, avec des jolies couleurs, du fuck à la mitraillette, des actrices qui foutent la gaule et de la soupe nihilo-apocalypto-mystico-grotesque. Toujours la même philosophie de comptoir que dans ses précédents films : le monde est fou, il délire mais on s'en fout, on baise, on fume, etc, etc, etc... Plutôt maigre pour tenir sur un long métrage, non ? Soit : Kaboom est un film plaisant, agréable à regarder, d'une certaine beauté graphique, même... malheureusement Araki brasse de l'air pour ne pas dire grand chose, se limitant à complaire son public dans l'attitude teenage-cool. Et quand il en remet une couche en dérivant vers une intrigue aux allures de fin du Monde - objectif développé au beau milieu du métrage, comme un cheveu sur la soupe - ça ne fait guère avancer Bobonne. Bref : mixez Doom Generation avec Nowhere, rajoutez quelques split-screens par-ci par-là et vous obtenez Kaboom, sucette branchouille à la crème capillaire. Les ados-masos risquent de mouiller leur pantalon...
Vraiment étonnant! On a rarement vu ça au cinéma! les acteurs sont très bon, et le mélange de tout les genres possibles est fait avec beaucoup d'élégance! Chapeau!
Une inexplicable claque cinématographique, du à ce je ne sais quoi de cocktail bordélique et orchestré de registres hyper différents de ce cinoche qu'on aime.Du début à la fin on est saisi et le final est explosif.Très bon film
Complétement barré! du coup le film est très original, les évènements sont totalement inattendus, la réalisation aussi est atypique. Résultat un film vraiment pas comme les autres..chef d’œuvre!
Kaboom est sans doute LE chef d'oeuvre du gros délire à prendre au 358ème degré. Il ne faudra certainement rien chercher de cohérent ou de réaliste dans un tel bazar plein de trips et de rapports sexuels, mais une fois pris au jeu, c'est vraiment énorme et drôlissime. Par moment, on tombe en plein thriller, voir dans la science-fiction (vous comprenez ô combien c'est incohérent). Certains diront qu'on encense un peu trop Gregg Araki pour une telle anti-oeuvre mais moi j'ai complètement adhéré. Etrangement, je ne sais comment l'expliquer mais les 1h20 m'ont semblé duré le double, ce qui n'était finalement pas un problème ;) Franchement dément...
Kaboom porte bien son nom, c'est une claque magistrale qu'on se prend dans la tronche... Toujours sur le fil, entre WTF? et OMG!, entre réalisation pop et réalisation indépendante... Il s'agit au final d'un délire total, subtil, sombre, érotique, acide, macabre, palpitant, effrayant, qui prend aux tripes, excite sexuellement et fait frissonner. Le scénario est a la fois du millième degré et une histoire sombre et glauque, et le final est tout simplement époustouflant et renversant.
J'ai pas aimé du tout, alors ça commençait super mal, filtres à gogo, acteur qui ressemble à Jared Leto, scénario inexistant, mise en scène tape à l'oeil et débile (vas y bien que je prend le spectateur pour un débile et que je remette en flash ce dont je parle parce que le spectateur est trop con pour faire le lien tout seul)… Bref le film est pénible à regarder, effets de caméras partout, le film parle de rien, ne raconte rien… On fout un semblant d'histoire qui plaît aux jeunes que je ne dévoilerait pas ici… Une ou deux idées (bien que très simple) vers la fin, même si elles sont mal mise en scène viennent relever le niveau quelques secondes…
On avait donnie darko qui était du sous Lynch, là on a du sous sous Lynch mixé avec un clip… Génial… Mais nul doute que ça va plaire aux ados…
Kaboom est un film en deux parties, la première étant assez réussie et intéressante, la seconde étant complètement ratée et d'une inutilité cinématographique inouïe. Le problème avec la première partie, c'est qu'elle ne dure que quinze minutes, et que la seconde occupe l'heure et quart qui suit. C'est dire la souffrance du spectateur, et personnellement je me suis rarement autant emm*rdé grave sa race au cinéma ( pour reprendre une expression de jeunes, comme le film en est rempli MDR !!! ).
Ca commence donc dans une explosion de formes et de couleurs, une sorte d'orgie visuelle qui parvient à dire quelque chose de la jeunesse dont le film se charge de dresser le portrait. Le déferlement des sens et la futilité de l'ensemble sont un écho pertinent au vide existentiel d'une jeunesse qui fait de l'apparence son credo, et Araki semble imiter ses personnages, en met plein la vue pour ne pas que l'on sache quelle vacuité il y a dans son cinéma. Sauf qu'au bout d'un moment, le kitsch ne suffit plus et qu'on a envie de dire aux personnages qu'il faut grandir un peu. Ce qu'Araki ne fait jamais. Pire, il régresse. Non pas que le cinéma régressif soit une mauvaise chose en soi, mais quand il est mal fait, peu soigné, le n'importe quoi n'a plus aucun sens ( car si, il peut en avoir ). Au bout de vingt minutes donc, le film entame son inéluctable chute, sa quête vers le zéro absolu que la fin vient parfaitement illustrer ( tout détruire, ne rien laisser. Mais de toute façon, qu'est-ce qu'Araki pouvait laisser puisqu'il n'avait rien créé auparavant ? ). Et le film devient un délire lynchéen qui n'atteint cependant jamais son modèle, se contentant de multiplier les situations et les retournements de situations sans que cela n'ait de sens, sans atteindre non plus l'étrangeté magnétique des films de David Lynch. Kaboom n'est rien d'autre qu'un film poseur, une stupidité monumentale faite sous acides mais qui a tout du trip froid et insensible. Le film s'embourbe dans un scénario ( ?? ) sans queue ni tête qui ferait passer n'importe quelle histoire de Luc Besson pour Citizen Kane. Le pire ici, c'est qu'Araki n'a rien à dire. La prochaine fois, qu'il évite juste de faire un film, il dira autant de choses que s'il en avait fait un.
Après m'être cogné toutes ces merdes sérieuses, "crédibles" et "identificatrices", un vrai bonheur. Contrairement à ce que j'ai lu parfois, ce Araki n'a rien mineur. Un Lynch pop et drôle, parodique et métaphorique. Joie ! 82%
Minable métaphore de.. quoi? au final? 4ème film d'Araki, 4ème daube où j'ai pas ri, c'est moi où pour Kaboom, il se la joue Richard Kelly? En fait, je m'en branle, totalement, je crache sur ce film à la con, qui a la prétention de se dire 'déjanté', putain de voix-off et rêves foireux, acteurs ramollis par la lecture d'un scénario pétrit de fumée, un milliard de scènes de cul et pas une seule bandante, j'en ri, j'en pleure, ma tête vomit ce patchwork de couleurs, immonde gestion des décors, les corps pendus à leurs fantasmes minables s'entrechoquent, mon cerveau va exploser . .