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Après avoir été témoins du massacre de leurs parents, Audrey et Marcus Miller sont envoyés dans un foyer d’accueil destiné aux orphelins, tenu par des bonnes sœurs. Puis, Audrey se fait adopter par un détective à moustaches, tandis que son frère Marcus (interprété par Spencer List, que l’on avait découvert dans le film d’horreur BEREAVEMENT, où celui-ci tenait le rôle d’un enfant tout aussi perturbé) qui se montre extrêmement violent, est contraint de rester cloîtré dans cette institution et de porte par l’ordre des nonnes (on n’y croit pas du tout), un masque ultra glauque, ayant l’air d’avoir appartenu à un membre du groupe Slipknot. Même si, pour une raison injustifiée, Marcus a frappé à plusieurs reprises un petit garçon de son âge à l’aide d’une batte de baseball, les bonnes sœurs n’avaient pas à lui mettre ce masque qui intensifie le déséquilibre mental chez l’enfant et l’incite à s’isoler davantage. C’est une grande maladresse de leur part.
Après nous avoir exposé le passé d’Audrey et de Marcus, le réalisateur Matt Farnsworth nous projette des années plus tard. Deux infirmiers tentent d’apprivoiser Marcus (incarné par David Backus) qui désormais, est un adulte aux cheveux long comme Tarzan et à l’allure d’un métaleux. Chez Marcus, la haine et la démence se sont amplifiées au fil des années. Il était bien sure prévisible, que les deux infirmiers périssent entre les mains du grand psychopathe. Après avoir planté une fourchette dans la gorge des deux petits messieurs, Marcus se tient prêt à retrouver sa sœur en ne laissant quiconque se mettre en travers de son chemin.
Audrey (la sœur de Marcus, interprétée par Diane Foster qui est assez convaincante), est une jeune femme blonde sans aucune méchanceté et qui n’est pas atteinte des troubles psychologiques de son frère. Vêtue d’une mini jupe, de collants en résille et chaussée de talon hauts, Audrey attire l’œil et a l’air d’une prostituée. Son accoutrement n’est pas du tout approprié au boulot qu’elle pratique dans une institution religieuse. Personne ne lui fait remarquer cette aberration, ce qui est fort invraisemblable. De plus, la demoiselle ne porte pas de culotte (on pourra le découvrir lorsqu’elle se déshabille dans les vestiaires, dans l’intention de prendre une douche). Le réalisateur se rince l’œil en filmant une scène totalement inutile où Audrey est en train de se laver (trop longuement d’ailleurs, bonjour l’économie d’eau).
THE ORPHAN KILLER enchaîne les séquences gores outrancières et vulgaires (ce qui nous avons détesté) :
1) Une nonne est en train de pratiquer une fellation à un homme dans l’enceinte de l’église où celui-ci lui lance : « C’est Dieu qui t’a appris à sucer comme ça ? ». Fort heureusement, la tête de cet idiot finira écrabouillée par la Rangers de Marcus.
2) Un type est aux toilettes et s’apprête à feuilleter un magazine porno, pendant qu’il essaye de pondre un cake. Les lumières de la pièce se mettent à clignoter et le type commence à s’inquiéter. Il relève donc ses fesses de la cuvette et se dirige vers l’interrupteur pour essayer d’arranger les choses (toujours le froc baissé). Le son d’une guitare électrique retentit (chose que n’entend pas le personnage mais seulement le spectateur) afin d’annoncer l’arrivée du tueur. Le type va vite regretter sa petite escapade aux WC et de ne pas s’être retenu, puisqu’il va recevoir le couteau du tueur dans les yeux pour ensuite se les faire arracher. Puis, Marcus (l’assassin) coupe ensuite la tête du bonhomme, avant de la balancer brutalement dans le trou des toilettes.
3) Un prêtre est poignardé à de nombreuses reprises (Marcus tourne son couteau dans la plaie bien lentement et nous avons appris grâce au film VOLTE FACE de John Woo, que lorsqu’un poignard commet cette trajectoire, la plaie ne se referme pas) et malgré cela, celui-ci est toujours en vie. Ce défaut permet au réalisateur de livrer de nouveau une scène répugnante : le prêtre se fait ensuite couper le bras à la scie et Marcus boit le sang qui s’écoule de son bras.
Le film s’achève de manière grotesque et débile :
Le frère et la sœur se retrouvent face à face sur le toit d’un immeuble. Blessée et en sous-vêtements, Audrey est une victime vulnérable pour le tueur. Avant de lui enfoncer sa hache dans la tête, Marcus dit à Audrey : « Tu diras bonjour à papa et à maman ». Le petit ami d’Audrey (le policier parti à la recherche de sa compagne) qui s’était déjà pris quelques coups de couteau par le tueur (et qui aurait du mourir suite à de telles blessures) arrive à temps pour la sauver en tirant sur Marcus à coups de balles. Le tueur tombe alors de l’immeuble. Suite à cela, le chant d’une enfant apparait : « The Orphan Killer, The Orphan Killer, il a un père, il a une mère. Il les a regardés se vider de leur sang. » Des années plus tard, Audrey, encore traumatisée par ce qu’elle a vécu, vient à confondre le facteur avec son frère Marcus. Elle reçoit un colis dans lequel se trouve un petit jouet en forme de tête de mort. FIN.
Sans oublier la bande son du film qui est horriblement désagréable, étant du métal pur et dur.
Certes, Marcus est assez effrayant et ne laisse pas indifférent (son masque laissant apparaitre son regard haineux et vicieux terrifie et sa voix grave nous glace le sang), mais ce n’est pas assez pour faire de THE ORPHAN KILLER, un film recommandable.
THE ORPHAN KILLER est un film de bourrin, mêlant le sexe à la barbarie. Une merde dans toute sa splendeur.
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