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    Le Havre
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    Fbienne D
    Fbienne D

    16 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    Kaurismaki nous embarque dans son univers intemporel : un Le Havre poétique et revisité, aux couleurs saturées, habité par d'humbles personnages aux riches valeurs humaines. Darroussin est exceptionnel. Léaud fait une apparition. Un moment de bonheur bien particulier et très réconfortant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 janvier 2012
    J'avais décidée de ne pas écrire de critique mais en voyant toute celle la je ne peut m'en empêcher.
    Comment on peut ne pas aimer ce film puisque deja on prend le temps et l'envie d'aller le voir?
    Ce film et ce réalisateur mettent en valeurs les choses simple, des gens simple.
    Je suis aller voir ce film sans savoir de quoi ca parler ni de qui il était, mais je ne suis pas déçus car c'est comme un beau conte, on dirait presque des peintures tellement il sublime des choses banale.
    On a aucun repère temporelle, d'un coté c'est assez vieux, les rues, les vetements, les infrastructures, la façon de s'exprimer, la façon de filmer... et d'un coté il y a l'euro et on parle de choses actuelles, C'est juste sublime tout les choses qui se passe qui sont si fluide, la voix de l'acteur principale et tout les seconds rôles qui sont important et valorisés.
    Avec des faux aires de sombre histoire de poursuite policière c'est un film plein d'espoir, subtile, à plusieurs degrés.
    Enfin bref j'ai pas vraiment de mot pour décrire ce film mais il est a voir!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    ceux qui ne sont pas satisfaits de ce film ne se sont peut-être pas mis dans le contexte de la misère de ces gens
    il y a bien sur des lacunes mais le fond est bien traité
    belo28
    belo28

    71 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 janvier 2012
    Une fable solidement ancrée dans notre époque mais qui accumule les anachronisme. Entre le politiquement engagé et le burlesque moderne le film de kaurismaki nous ouvre à une tolérance sur un sujet des plus sensibles en France ces dernières années! Et quelles recherches dans la mise en scène! Ca c'est du cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    J'ai détesté ce film!!tTout est laid, l'ambiance est sinistre!Il n'y a aucun sentiment!On n'arrive même pas à s'apitoyer sur le sort du jeune noir..
    De plus , les invraisemblances sont "légion"!!(par ex. la fin du film!!La femme est mourante et elle ressuscite tout à coup??)
    Darroussin que j'apprécie d'habitude, a l'air d'un croque-mort!
    Bref, c'est glacé et impersonnel comme un film scandinave.....
    pitch22
    pitch22

    171 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Conte rétro à tendance apathique sur l'espoir qui sauve. Ne serait-ce que pour le style très kaurismäkien et son esthétique recherchée, parfois sublime, qui peuvent surprendre voire ensorceler, LE HAVRE vaut la peine d'être vu. Sinon, tension et rythme sont quasiment absents de la mise en scène, trop posée pour que saille la dimension dramatique. Une lenteur lourde et froide domine le tout, tranchée par un tardif live d'un improbable groupe de rock ringard. Pour l'histoire, simpliste, presque tout est dit dans le résumé. Le script rue un peu dans les brancards d'un système fascisant qui poursuit les immigrants irréguliers. Un parallèle peut être établi avec la traque antisémite. On parlera donc de l'importance de garder la foi, de bienveillance humaniste, d'optimisme... Le film tient grâce à la cohérence des plans, des tons (beaux pastels bleus, jaunes, rouges...), des décors et des costumes. Pour le reste, ça ne vibre guère. La pesanteur des interactions, l'anémie des dialogues et la diction délibérément récitée de certains personnages peuvent agacer – au plus horripiler, au moins peiner à séduire. La pauvreté et l'innocence criminalisées, l'être aimé menacé de mort expriment l'absurdité de ce monde. Malheureusement, en voulant les représenter de manière décalée, sans violence réelle ni réalisme, les scénaristes Aki Kaurismäki et Malla Hukkanen tombent dans le double écueil de la naïveté et de l'enjolivement. L'artifice de l'élégance plastique, sobre mais appuyée, fausse l'émotion et puis la dénonciation reste bien faible. Si on échappe au manichéisme sur la fin, on nous sert pourtant le portrait piquant des vils commerçants, hypocrites, obéissants, servant la police, et celui des âmes résistantes, vraies, réfléchies, empathiques, autour du gentil petit garçon noir malmené (dommage pour le cliché, avec le chien sur l'affiche), par ailleurs mal joué. Côté acteurs, c'est plat, malgré un André Wilms magnétique. En voulant imprimer le «mur d'absurdité» auquel le secourable Marcel Marx (un nom de poids!) se trouve confronté par un traitement distancé désincarnant, le cinéaste a donné au film une allure de conte altruiste paradoxalement glacial, où la tension passe pour paisible! Ce genre de récit, qui devrait se passer à Calais, se déroule au Havre. Or les caractéristiques architecturales de la cité, si particulières, ne sont pas exploitées: on voit très peu la ville (quelques recoins, deux bouts de côte...) – on pourrait être ailleurs. Histoire de nous faire encore perdre nos repères, le film se trouve baigné d'un design joliment désuet, épuré, façon années '60 à '70. On aurait pu avancer qu'il s'agit de poésie filmique si LE HAVRE n'était pas dénué de profondeur. Ce refus du réalisme, la prétention à l'intemporalité et le choix du minimalisme auraient de quoi charmer or ils nuisent à la force du film, qui finit par sonner faux. Un conte au style original mais au contenu trop simpliste et dilué, banal et peu habité.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 420 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Quand Aki Kaurismäki décide de tourner son dernier film en France et qui plus est en français (c’est la première fois qu’il tourne dans la langue de Molière et il n’avait plus réalisé dans l’hexagone depuis La Vie de bohême - 1991), cela mérite le coup d’œil, mais hélas, on déchante très rapidement et ce, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Que lui reproche t-on ? Enormément de choses, à commencer par l’absence de direction artistique, à moins que ce soit volontaire, dans ce cas là, il aurait mieux valu nous avertir afin que l’on s’y prépare car à voir des acteurs tels que André Wilms, Jean-Pierre Darroussin ou encore Kati Outinen jouer aussi mal, interpréter voir réciter leur texte sans aucune once de sentiment voir de conviction, on frise l’aberration. Pas à un seul instant on a l’impression qu’ils se sentent concernés, les dialogues sonnent faux, ça tombe constamment à plat, c’est vide, il n’y a aucune substance, aucune émotion, c’est réellement le néant. Ensuite, le réalisateur décide de jouer sur la non-temporalité (à savoir que le film se déroule à notre époque, mais les décors, les costumes, les intérieurs et les voitures, reflètent constamment les années 70, il y a de quoi déstabiliser). Ensuite, il y a un énorme manque d’originalité concernant son scénario, car rappelons-nous, il y a, à peine deux ans, nous avions déjà eu droit à Welcome (2009) de Philippe Lioret, où un immigré kurde qui cherchait à se rendre en Angleterre trouvait de l’aide par le biais d’un habitant de Calais. Sous prétexte que son action se situe au Havre, Aki Kaurismäki se contente d’un simple collé, ajoutant ici et là du superflu et un trop plein de bons sentiments qui finissent par en devenir écœurant.
    Seemleo
    Seemleo

    67 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Aki Kaurismaki devait être peintre dans son ancienne vie, ou un écrivain réaliste du XIXème siècle. Ses films, et celui-ci en particulier, sont une suite de tableaux aux couleurs chaudes mettant en valeur les gens "communs", leur vie dépouillée, et leur humanité tournée vers l'autre. De part son traitement, il se démarque du "Welcome" dramatique de 2009, qui traitait exactement du même sujet, et tourne une fable intemporelle, (les voitures sont des années 50, mais on parle d'Al Quaida dans le journal) optimiste et rédemptrice.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    C'est confirmé je ne comprend rien à la poésie! Je me suis endormie tellement ce film est monotone, avec ses acteurs d'une froideur tel des robots qui ne retrace aucune émotion. Je ne comprend l'engouement autour de ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 janvier 2012
    Sur fond de répression inhumaine de l'immigration, Kaurismäki signe un film en phase avec l'actualité. Il ajoute sa touche personnelle rêveuse et humaniste: l'entraide entre voisins et commerçants, la nostalgie du passé avec des décors parfois sortis des années 60, le refus d'une réalité injuste. C'est aussi paradoxalement un film intemporel, une forme de conte propre à la plupart de ses films.
    Le jeu des acteurs manque pourtant de naturel et de spontanéité, chose que l'on remarquait moins dans ses films en langue finlandaise. Les dialogues sont froids, dépourvus de sentiments.
    Une question reste néanmoins en suspens: la Finlande, qui est loin d'être un eldorado pour les immigrés, a elle-aussi une politique répressive. Dans sa dénonciation des abus français, Kaurismäki ne devrait-il pas s'intéresser aussi en priorité aux problèmes de son pays?
    Quoi qu'il en soit, c'est un film agréable et conseillé. Mention spéciale à la présence émouvante et magique de Little Bob.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2012
    Malgré la très grande ressemblance de l'histoire, le film est différent de Welcome. Le style visuel (voitures, décoration, vêtements créent un environnement des années 1960, succession de tableaux), le rythme ( lent), la theâtralité volontairement exacerbée des dialogues et leur relative absurdité font de ce film un
    objet cinématographique peu commun et troublant. Certains y verront de la poésie mais d'autres ne pourront pas entrer dedans.
    Faites vous votre propre avis!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    Je n'arrive pas à comprendre comment on peut trouver de la qualité d'acteur dans un film si "sous-joué"... Si l'auteur ne s'appelait pas Kaurismaki, certains critiques auraient réfléchis à 2 fois avant d'écrire de telles inepties! Une fois encore le film ravira les "bobos" qui aiment se sentir concernés par certains faits de sociétés ; c'est toujours plus facile d'être de gauche de leur point de vue... Pour en revenir au film lui même, il est certes un conte, mais un conte bien naîf, manichéen, mais qui n'excuse et ne justifie en rien une si mauvaise prestation de la part d'acteurs pourtant d'ordinaire très bons. Direction d'acteur où es tu??!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2012
    Très belle histoire, très mal raconté.
    C'est comme si dans une soirée, un gars raconte une merveilleuse histoire, mais avec sa voix monocorde, ne sait pas faire les voix des personnages.
    Pour ne pas faire si vieux il la place à notre époque, mais son langage désuet fait pouffer les plus jeunes.
    Il ne sais pas la finir non plus, car après ses derniers mots, son auditoire ne sait pas s'il doit aller se chercher à boire, rester par politesse ou aller écouter le beau gosse bien habillé, beau parleur, qui gesticule à coté en racontant une méthode soit disant dangereuse.
    On peut lui donner une 1/2 étoile ou bien 5.
    ----------------------------------
    Et n'oubliez pas : La vie est en VO !
    :-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Étrange comme ce qui déplait à certains m'a moi particulièrement séduit. Le jeu théâtral des acteurs notamment ne gâche rien à l'émotion. Il lui apporte même du souffle, celui aussi de plans et d'images particulièrement soignée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    HUMAIN TROP HUMAIN : Sous ses faux aspects de traque policière sombre et de comédie décalé , « Le Havre » est véritablement un drame humain, profond, intelligent et satirique. Le sujet colle à l'actualité : les problèmes financiers d'un couple de personne âgé, l'expulsion des sans-papiers, le sort qui leur est réservé … et soulève également des questions existentielles sur la nature humaine, ce qui fait l'homme, comment le définir, comme justifier les différences, les naissances, les droits, les traques, comment parler d'égalité là où l'Homme est piétiné jusqu'à la moelle ? Il y a d'ailleurs cette phrase ( le film est tout du long ponctué par des dialogues tout à fait truculents, fins, saignants et cinglants, non dénoués d'humour d'ailleurs ) « Je ne sais ce que je pense car je n'existe pas » prononcée par 'Chang', résidant en France sous une fausse identité. Et en effet où sont les bornes d'une existence qui se limite à une dénomination sociétale, numérale même, un point dans une base de donnée mais l'être, l'intériorité, le sang qui se meut et se bouleverse lui-même ; oublié, il n'y a rien que ce que nous sommes par rapport aux codes/règles établis... Et pourtant, encore une fois ( c'est un adage des films français en ce moment ) l'optimisme est de rigueur ; les personnages changent, les hommes peuvent évoluer, se comprendre, s'aimer parfois, thèse défendable après tout et qui séduit inévitablement nos petites âmes pleine de lâcheté et de fuite, d'envie et d'espoir. Ainsi le film oscille entre une critique perçante de la société occidentale, des politiques barbares mise en place, des autorités accablantes, des êtres qui obéissent à ses ordres sans même y penser comme ces machines que l'on envoie loin dans l'espace destinées à une mort certaine et approuvée, de la haine que ses politiques de rigueur et d'expulsion peuvent entrainer, il oscille donc entre cela et une quête vers l'espérance et le changement, que certains probablement pourront qualifier de niaise, mais qui n'est finalement rien de plus qu'un idéal souhaité pour l'avenir d'un pays en perte de lui-même et de ses valeurs ; et cette terrible justesse entre un pessimisme exacerbé et un optimisme éclatant rend le film humainement appréciable sans pour autant le faire tomber dans des bas-fonds de bons sentiments préconçus et larmoyants. Dans ce sens d'ailleurs, le ton décalé est source d'un certain détachement remarquable qui empêche le spectateur de s'impliquer intégralement dans l'histoire et d'ainsi faire son boulot de spectateur justement : réfléchir. Car tout ceci est dramatique, salement dramatique. A ne pas s'y tromper, « Le Havre » est un long métrage infiniment engagé, révolté, effleurent même des tendances anarchistes/révolutionnaires qui doit être pris bien plus haut qu'il ne semble l'être. On dit parfois que « des films se méritent », je crois qu'ici c'est le cas : nous n'avons pas affaire à une énième comédie bourrée de clichés sur un sujet d'actualité manié et remanié mais à une œuvre subtile, aux multiples degrés et aux multiples couches s'entremêlant... Pas parfait néanmoins, quelques longueurs sans doute mais un film à voir !
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