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    Meurtre au 43ème étage
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    3,2
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    27 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 191 abonnés 4 178 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    En 1978, John Carpenter est à l'aube de la célébrité car juste à la fin du tournage de ce téléfilm il s'attaquera à celui de "La nuit des masques". Si le film n'est pas sans qualité, on sent que le tout jeune réalisateur est encore à la recherche de son style. Ici, il cherche à marcher dans les pas de Hitchcock, comme De Palma avant lui. C'est le thème de "Fenêtre sur cour" qui est repris avec quelques lenteurs dans la progression dramatique et dans la gestion du suspense. La performance de Lauren Hutton est tout à fait honorable et pleine de charme. Elle supporte quasiment seule le poids de la transmission du suspense au spectateur, Carpenter ayant pris le parti de ne montrer son agresseur qu'à la toute fin du film. Les emprunts à Hitchcock sont divers et variés notamment avec l'allusion a la cultissime scène de douche de "Psychose". L'irréalité et l'isolement qui se dégagent des grands immeubles de LA contribuent à l'intérêt de ce petit téléfilm qui servit de galop d'essai à un futur grand de l'épouvante des années 80.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2012
    Passé le choc de voir un film de Carpenter en 1.33 au lieu du 2.35 habituel (joies du téléfilm...), "Meutre au 43ème étage" s'avère être une bonne surprise, annonçant quelques éléments importants de sa filmographie (caméra subjective préfigurant "Halloween") tout en recyclant l'air de rien des vieilles lubies hitchcockiennes (avec plus de discrétion qu'un De Palma, cela dit). Le lien avec Hitchcock est finalement moins flagrant sur le fond ("Rear Window" et son espionnage de voisins, soit... car le développement de l'histoire n'a en revanche rien à voir) que sur la forme, à grands renforts de travellings et d'inserts sur des objets ou de champs-contrechamps gorgés de suspense. Si ce modeste téléfilm est un petit peu longuet et dénué de l'ironie hitchcockienne qui aurait pu le rendre un brin plus sympathique, il comporte néanmoins quelques scènes qui font leur petit effet, notamment celle de la buanderie et, évidemment, la scène finale, assez impressionnante. Carpenter s'est donc bien tiré des contraintes de l'exercice télévisuel.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    206 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 mars 2009
    Avertissement aux fans de Carpenter (comme moi...) : "Meurtre au 43ème Etage" est un téléfilm tout-à-fait honorable, une construction post-hitchcokienne qui a l'intelligence de donner un rôle central à une (ou plutôt deux) femme(s) de caractère, et de prendre pour décor et pour véhicule de sa fiction les nouveaux symboles de la modernité telle qu'on la voyait dans les années 70 (immeubles vitrés, ordinateurs de contrôle, machines enregistreuses de toutes sortes)... Mais rien, ou presque (peut-être justement ce respect pour la femme, transcendant le statut de victime que la société lui réserve automatiquement...) ne confirme que Carpenter en est vraiment le maître d'œuvre. Rien ici de son intelligence de l'espace visuel et sonore, aucune trace de ces constructions socio-mentales hawskiennes dont il est généralement friand. Tout laisse croire qu'il ne s'agissait là que d'un job alimentaire, consciencieusement accompli, avant de passer aux choses sérieuses...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 janvier 2012
    Meurtres au 43e étage (de son vrai nom original : Someone’s watching me ! – Quelqu’un me regarde-), téléfilm de 1978 réalisé par le grand John Carpenter (Fog, Halloween la nuit des masques, Christine, the Thing…) se voit maintenant exhumer en DVD. Quel chance pour nos adeptes des films cultes, car ce film en fait partie ! En effet, jamais Carpenter n’aura voulut se rapprocher aussi près d’un film Hitchcockien. L’histoire de ce téléfilm est simple, Leigh, jeune femme fraichement débarqué à Los Angeles, se fait harceler par un homme qui l’écoute et l’observe en permanence depuis sa fenêtre, mais parmi les milliers de fenêtre de l’immeuble adjacent, qui se cache vraiment derrière ce voyeur ? Du fait de son style et ses volontés assez spéciales comme avec quelques films comme New-York 1997, Assault ou encore Invasion Los Angeles, Carpenter et son gros tempérament a toujours écoper de petits budgets vraiment restreint pour ses films, à l’image de celui-ci imposé pour la télévision. Il rédigea lui-même les grandes lignes de cette histoire basé sur le voyeurisme en y faisant référence aux œuvres hitchcockiennes (principalement inspiré de fenêtre sur cour et sueurs froides avec quelques plans s’essayant au travelling arrière doublé du zoom avant inventé par ce même Monsieur Hitchcock sur le tournage de ce même film), après quelques résistances, Carpenter pourra finalement le réaliser lui-même. Côté casting, Lauren Hutton est vraiment convaincante en femme persécuté, au sens de l’humour prononcé et au comportement des plus vulnérables. Par ailleurs Lauren Hutton est également un ancien mannequin, de plus au casting on y retrouve l’excellente et charismatique Adrienne Barbeau (Fog) qui deviendra par la suite la femme de Carpenter, bizarre alors qu’il l’ai choisit pour interprété le rôle d’un lesbienne pour le moins vraiment gentille de nature ? Au mesure que le film se déroule, la tension monte crescendo mais vraiment par très petits doses très légères en y enchainant des scènes efficaces, pertinentes et assez agréables car bien mis en scène à l’image du film entier et de ce très beau filmage. Notamment quelques superbes plans lors de la scène finale entre Leigh et son voyeur ou d’autres qui tiennent bien en haleine le spectateur. Carpenter, en jeune rebelle qu’il était à cet époque (1979, année ou il réalisa aussi Halloween et un autre téléfilm)jouera volontiers avec les limites admises à la télé comme l’homosexualité de la meilleur amie, ou la création d’une atmosphère visuelle particulièrement oppressante derrière la banalité de ces immeubles où chaque fenêtre représente un hypothétique danger. Ainsi, Carpenter se permettant ces écarts, ce film est une vraie réussite car au premier abord, personne ne pourrait deviner qu’il s’agit bel et bien ici, d’un téléfilm calibré pour les heures de grande écoute. Mais on constate surtout en toile de fond, que la réflexion Carpentienne de ce film réside surtout en une réflexion politique où chacun surveille tout le monde, dans un univers de surveillance généralisé. Ce n’est donc pas un hasard si le télescope est filmer de tel manière et joue un rôle aussi personnel et intime dans cet histoire captivante où finalement le dénouement sans être « phénoménale » adepte d’un twist-end se veut plutôt logique et cohérent, heureusement. De plus, tout comme The Thing ou l’antre de la folie, Carpenter se permet un clin d’œil intéressant au célèbre écrivain Lovecraft (inspirant même Hitchcock parfois), véritablement le fondateur de l’horreur américaine moderne, en appelant l’immeuble adjacent, la tour arkham, nom d’une ville imaginaire crée par ce dernier. Ainsi ce Meurtres au 43e étage ne fait pas partie de ces films « dépassés » et « démodés », certes il ne peut pas être intact et avoir le même impact qu’à l’époque mais le suspens est toujours au rendez-vous, les acteurs sont convaincants et l’histoire est fortement agréable sur fond de réflexion politique. Du vrai Carpenter comme on aime !
    rogerwaters
    rogerwaters

    144 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 septembre 2015
    Juste avant de révolutionner l’horreur moderne avec son Halloween, John Carpenter s’est fait la main sur un téléfilm à suspense généralement oublié des fans du cinéaste alors qu’il présente un intérêt certain, notamment dans sa façon de rendre hommage au maître du suspense Alfred Hitchcock. Le plus étonnant lorsque l'on visionne ce téléfilm, c’est l’impression d’être davantage confronté à une œuvre de De Palma (la misogynie en moins). Variation sur le classique Fenêtre sur cour, Meurtre au 43ème étage parvient à parfaitement gérer le suspense sur plus d’une heure et demie alors qu’il ne se passe finalement pas grand-chose et que le script est somme toute très banal dans son déroulement, pour ne pas dire scolaire. Le cinéaste en profite quand même pour dresser deux beaux portraits de femmes libres, dont une lesbienne, ce qui est une première à la télévision américaine en 1978 (d’autant qu’aucun jugement moral ne vient des autres personnages). Au final, le téléfilm se regarde avec plaisir puisque quelques séquences (celle dans le sous-sol est bien stressante) permettent de percevoir le potentiel d’un réalisateur qui se cherchait encore, au milieu de ses références. Et puis, Lauren Hutton se révèle très bonne actrice.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 février 2010
    Un film qui ressemble plus à un Hitchcock qu'à un film de Carpenter. Le scénario est assez bien mené mais mis en scène de façon très (trop) académique. On se demande vraiment qui est aux commandes de la bête vue que Carpenter avait déjà pas mal défini son style unique avec Assaut (en 76) ou Halloween (en 78, même année que ce film). Cet académisme est surement dû au fait que "Meurtre au 43e..." a été réalisé pour la télé et que le Maitre ne devait pas avoir vraiment les mains libres, qui sait ? A noter également que le titre en anglais "Someone's Watching Me!" est bien plus représentatif que celui en français.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 septembre 2014
    Si l'on met de coté le jeu approximatif de son actrice principale, ce téléfilm mérite le coup d'oeil pour son ambiance et son suspense sympathique.
    Nous sommes toutefois en face d'une réalisation plus que classique un auteur qui oeuvrait, un an auparavant, dans le culte avec le premier "Halloween".
    Ici pas d'horreur ou d'épouvante, juste un petit film du samedi soir qui utilise avec intelligence les technologies du voyeurisme avec un certain avant-gardisme pour son époque.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 janvier 2012
    Ce qui se prétendent « véritables fans de Carpenter » se doivent absolument de voir ce film. Le style de Carpenter y transparaît littéralement. Il s'agit d'une histoire de voyeurisme qui s'appuie sur peu de personnages et de décors afin d'imprégner au maximum le spectateur. Donc primo, ce film est bien un pur Carpenter car il tire parti de son petit budget. Segundo, le climat oppressant et paranoïaque est dans la veine de ses autres grands films. On sursaute, et pile le bon nombre de fois – pas trop pour ne pas se blaser, et assez pour pouvoir affirmer que le film est diablement prenant – sans oublier qu'à chaque fois c'est pour de bon qu'on se redresse brusquement sur notre fauteuil ! Tertio, les plans, le cadrage, sont géniaux. On a même droit à voir un des premiers travellings arrières doublé d'un zoom avant de l'histoire du cinéma et à une prise de vue vertigineuse très dangereuse pour le duel final, rien que ça !L'intelligence de ce film a provient de sa narration, un peu lente, mais digne d'un travail d'orfèvre (tout semble être calculé au poil près), de l'intérêt que l'on porte au personnage principal, qui est suscité par une psychologie bien développée qui change des héroïnes plates, sans âmes ou trop prévisibles, et enfin de la qualité des prestations. Lauren Hutton réussie le rôle difficile qu'elle avait avec brio, réussissant à transformer son personnage entre le début et la fin du film, lui faisant subir une évolution très nette, David Birney et Adrienne Barbeau sont excellents eux aussi. Je ne m'attendais pas à ça en sachant que ce film était en réalité un téléfilm. Si la musique n'est pas de Carpenter, elle donne un ton un peu vieux et respectable au film.
    Dire que cette œuvre est si méconnue alors qu'elle mérite tant de l'être !
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mai 2016
    Après l'oubliable Dark Star et le mémorable Assaut John Carpentet se faisait la main sur ce sympathique thriller.Bridé par les contraintes de la télévision, le réalisateur du futur Halloween, s'en tire avec les honneurs réussissant malgré un scénario simpliste à tenir le spectateur en haleine.On appréciera le clin d'oeil à Hitchkock et à "Fenêtre sur cour" la qualité de sa réalisation malgré la rapidité du tournage et la bonne interpretation de l'ensemble des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 août 2010
    Variation élégante sur le thème hitchcockien de "Fenêtre sur cour". L'ambiance est glaciale, la réalisation parfaite, le suspense est au rendez-vous dans ce thriller classique et léché. Lauren Hutton est parfaite, un téléfilm à ne pas rater !
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2020
    Premier téléfilm de Carpenter, et certainement le plus référencé. Le spectre d'Hitchcock hante toute la filmographie du cinéaste, mais ici plus que jamais, certains motifs sont réutilisés (et à bon escient). Le thème du voyeur, central ici, est bien renouvelé en faisant appel de manière appel aux spectres de Fenêtre sur Cour. C'est aussi la première collaboration d'Adrienne Bardeau (Fog, New York 1997) avec Big John, juste avant qu'il se marie
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 mai 2014
    téléfilm me rappelant mon enfance. j'adore cette histoire à la hithcock ou à la de palma. je le visionne de temps en temps toujours avec plaisir.
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