Avis sur Rien à déclarer

Après le fabuleux carton des "Ch'tis", Dany Boon remonte dans le "Grand Nord", en jouant un attachant douanier de la frontière franco-belge! Mais dans quelques jours, au 1er janvier 1993, c'est l'Europe, donc l'ouverture des frontières et la disparition du poste frontière! Au grand dam du douanier belge Benoît Poelvoorde, francophobe complètement zèlè, qui n'est pas prêt à l'idèe de voir sa patrie envahie par les "camemberts". La force du cinèma de Boon, c'est son honnêtetè! il parle de ce qu'il connaît: le Nord, ses habitants, ses coutumes - comme les carbonades flamandes servies dans le troquet du coin par l'excellent François Damiens et la très agaçante Karin Viard (la grosse erreur du casting). Une mention spèciale tout de même à l'hilarant Bruno Lochet qui fait parti du gang de trafiquants de drogue et qui vole presque la vedette! Au final, Rien à dèclarer" est une comèdie drôle et naïve entre douaniers, avec des rèpliques savoureuses et des gags amusants qui ne toucheront peut-être qu'un public restreint, mais qui parle avant tout d'intolèrance en s'amusant des clichès "racistes". La B.O est sympa...

Vu l'accueil lapidaire qu'a pu parfois recevoir « Rien à déclarer », je m'attendais à bien pire. Rassurez-vous : Dany Boon est toujours aussi limité techniquement que visuellement dans sa réalisation, mais ne soyons pas injustes : c'est plus drôle que le tout-venant. Oh ce n'est pas très léger, certains gags tombent à plat, l'opposition « méchant flic belge - gentil flic français » n'a rien de bien subtil et Julie Bernard est insipide, m'enfin... Cela a au moins le mérite de se tenir niveau scénario, d'offrir quelques répliques savoureuses, des seconds rôles de qualité et un Benoit Poelvoorde dans un numéro certes attendu, mais efficace. De plus, pour moi qui n'aie pas bien connu la disparition des douanes, je reconnais avoir trouvé cette évocation plutôt sympathique, comme en témoigne les relations forcées, mais amusantes, entre policiers wallons et nordistes. Cela se regarde sans déplaisir, à défaut de laisser un souvenir mémorable : mineur donc, mais loin d'être la catastrophe redoutée.

Après son phénoménal succès (le mot est faible pour qualifier ses 20 millions d'entrées attribuées à Bienvenue chez les Ch'tis - 2008), Dany Boon était attendu de pied ferme, parviendra t-il à faire exploser les scores du box office et à réaliser une comédie du même acabit que son précédent film ? Rien à déclarer (2011) nous fait faire un bond dans le temps, en 1993 au moment du passage à l'Europe et donc, juste avant que les frontières ne soient totalement supprimées. L'intrigue se déroule entre la France et la Belgique, où deux douaniers (un français et un belge) doivent collaborer à l'occasion de la création de la toute première "brigade volante" mixte. Les deux douaniers vont avoir du pain sur la planche, d'autant plus que l'entente est loin d'être cordiale (le belge bien trop francophobe ne supporte pas la vue de son nouveau collègue, alors que le français, va profiter de l'occasion pour se lier d'amitié avec son ennemi juré afin de lui révéler un lourd secret). Dany Boon réunit à nouveau un scénario simpliste et sympathique avec une distribution relativement riche en bras cassé, avec notamment un Benoît Poelvoorde suréxité, ainsi qu'une ribambelle d'acteurs franco/belge : Karin Viard ("Mme Anus. Non, Janus, avec un J"), François Damiens, Bouli Lanners, Olivier Gourmet, Bruno Lochet et bien d'autres encore. Sa distribution est parfaitement dosée face à un scénario assez maigre mais où les rebondissements son assez nombreux pour nous faire passer la pilule (durant près de 110 minutes). Des gags et des répliques corrosives à la pelles, avec des insultes et des moqueries pour le moins répétitives (et qui en deviennent lassantes) et comme avec le précédent film, Dany Boon n'oublie pas d'en rajouter une couche avec un beau discourt sur le racisme, l'ouverture des autres et les préjugés. Bref, une comédie prévisible, simpliste, divertissante et qui devrait sans grand mal séduire toute la famille (même si quelques passages vulgaires devraient en rebuter certains).

Une comédie portant bien son titre car elle a peu d'humour à déclarer, au vue de la B.A. je croyais que Rien à déclarer serait plus amusant que Bienvenue chez les Ch'tis mais c'est le contraire c'est clairement le moins bon des 3 films de Dany Boon (en tant que réalisateur). Peu de gags font mouche même si certaines situations et dialogues font sourire on ne rigole jamais de bon cœur. Le jeu des comédiens est correct bien que Poelvoorde on fasse un peu trop parfois et Dany Boon refait son éternel personnage de gentil brave gars finalement c'est la bande des dealers qui fait le plus rire. Petite comédie gentillette sans plus.

"Rien à déclarer" pourrait être la façon de résumer la critique !
Peu de choses à dire ou à ajouter à propos de ce film vu plutôt par défaut ! Je m'attendais en effet à ces personnages caricaturaux et ces situations lourdes, donc pas de... bonne surprise !... Le racisme vu sous cet angle était pourtant une bonne idée et aurait mérité d'être traité avec plus de finesse ! Mais comme on utilise avec facilité les mêmes grosses ficelles que dans "Bienvenue chez les Ch'tis", alors "Rien à déclarer" n'a donc rien à espérer !

Dany Boon était évidemment attendu au tournant... Force est de constater que ce dernier a travaillé (il le dit lui-même) pour éviter une trop forte déception et c'est tout à son honneur. Pour faire court cette comédie est réussie. Benoit Poelvoorde n'y est pas pour rien, et les seconds rôles dont surtout le couple François Damiens-Karin Viard sont exceptionnels. Mais on remarque trop le travail de Boon ; les gags sont systématiques toutes les 3 minutes. Comme si Dany Boon s'était dit qu'il fallait absolument un gag sur chaque scène. C'est d'autant plus gênant que tous les gags restent des blagues verbales et/ou des jeux de mots (pas toujours très originaux), l'absence totale de gags de situation y est flagrante. La grosse différence avec les "...Ch'tis" est que, à force de vouloir trop bien faire, Dany Boon en a oublier le naturel des situations. Cependant il ne faut pas être trop dur, "Rien à déclarer" reste au-dessus de la moyenne. Il s'agit d'une comédie où on rit, mission accomplie.

C'est vrai qu'il a l'air sympa l'ami Dany Boon ; c'est vrai aussi que ces "Ch’tis" étaient maladroits mais attendrissants... Mais avec ce "Rien à déclarer", rien de tout ça ! Ici c'est plutôt l'appel du billet violet qui semble parler. Puisque le succès commercial des Ch'tis a été dû grâce à ceux qui n'allaient jamais au cinéma d'habitude (à comprendre les vieux, les campagnards et ceux qui ne s'intéressent pas au cinéma) la production a énormément investi pour rameuter à nouveau tout ce petit monde à coup d’affiches, de tournées, d'avant-premières et de passages en plateaux télés. Le problème, c'est que le film est à l'image de sa campagne de promotion : taillé sur mesure pour les vieux beaufs. S'en est presque insultant tant ici la comédie est caricaturale, simpliste, répétitive et surtout bien grossière. Le pire, c'est que tout ça fait clairement réfléchi tant tous les codes rétrogrades « très vieilles France », mais aussi l'humour digne des comédies vaseuses des années 70, et enfin la fuite manifeste d'humour élaborée apparaissent comme flagrantes. Alors déjà que l'ami Boon n'est pas très inventif avec sa caméra, du coup quand il se met à surjouer et « surtourner » (Pitié ! Séquestrez le compositeur de la B.O. !) le résultat devient indigeste. Alors peut-être que celui qui côtoie les salles obscures tous les trois ans sera ravi de ces deux heures passées dans un fauteuil confortable, émerveillé qu’il sera de voir des images s'animer, mais en tout cas l'habitué risque quant à lui de rester fort dubitatif. Certes, il en faut pour tout le monde, et c'est vrai qu'en cela c'est suffisant pour rendre la démarche de Dany Boon légitime, mais il est quand même dommage que cette sympathie du comique nordiste qui était la clef de son succès soit devenu un objet marketing calibré et formaté pour se remplir au mieux les poches...

Il est compliqué de parler objectivement de la 3ème réalisation de Dany Boon,tout avis étant forcément occulté par l'invraisemblable succès précédent de "Bienvenue chez les Chtis".Ici,le showman reprend exactement les mêmes codes,mais y perd toute la candeur,au profit d'un produit conçu dès le départ comme une machine à fric à destination de la populace.Même si Dany Boon reste ce petit bonhomme du Nord que l'on apprécie,il semble désormais trop influencé par les dirigeants de Pathé."Rien à déclarer" est donc d'un abord assez repoussant pour toutes ces raisons.Cette fois,2 gardes frontaliers,l'un français,l'autre belge,s'opposent à la disparition des barrières douanières de 1993.Avec ses gros sabots,Boon tente de prôner sa leçon pour la tolérance,anti-racisme,avec la chute des préjugés.Mais sa leçon est maladroitement apprise,et le personnage de Benoît Poelvoorde est exaspérant du début à la fin.On sent le budget décuplé,avec une reconstitution minutieuse de la bourgade imaginaire.Ce qui sauve cette comédie,c'est l'honnêteté de son auteur,qui parle de ce qui connaît,sa manière de parler directement au public.Revers de la médaille:un humour ultra-beauf,qui surpasse tout ce qu'on a déja vu,y compris dans "Camping"...

Dany Boon joue sur les codes et les clichés de la comédie (duo comique qui n'ont à priori rien en commun, choc entre deux cultures) pour cette comédie gentillette sans prétention qui arrive à nous divertir mais sans plus. Pas de trouvailles extraordinaires, pas de rires plutôt des sourires mais rien d'affligeant non plus. Poelvoorde assure le show comme d'habitude. Tout est dit dans le titre : rien à déclarer.

Comédie un peu assassinée par la critique à sa sortie, Rien à déclarer n’est pas spécialement un grand film, et en tout cas ce n’est pas le meilleur de Boon. Maintenant, je n’ai pas trouvé cela désastreux. Disons que ça se laisse voir, comme la plupart des comédies du réalisateur-acteur, et que ça n’a pas, au moins, de grandes prétentions.
Le souci c’est, comme souvent avec Boon, l’histoire. C’est un homme de scène, il aime les gags, et nous en livre quelques-uns de sympathiques, mais franchement pour construire un récit c’est laborieux. On sent que Boon n’a pas grand-chose, et il fait vivre son film avec des choses très classiques niveau rebondissement, très attendues, ou simplement en jouant la carte de la facilité, jusqu’à l’invraisemblance. Parfois ok, mais là on sent que c’est parce que Boon est souvent bloqué, et ne sait pas trop quoi faire. Maintenant, le métrage est court, et on ne peut pas dire que l’ennui pointe, grâce à certains gags, et à l’abattage des acteurs, toujours sympa.
Le casting est en effet très propre, avec des seconds rôles de qualité (Karin Viard et François Damiens forme un couple réussi par exemple), et des têtes d’affiches bien dans leurs personnages, et pour lesquels ils étaient tout trouvé. Poelvoorde est un acteur qui m’a habitué à pas mal de déceptions, autant dans le registre comique que sérieux, je suis donc assez heureux de le découvrir à son aise, bien qu’un peu cabotin face à Boon, juste mais à la prestation peu originale. Disons qu’il nous sert un rôle où il reste dans sa ligne de confort. Bonne surprise avec Julie Bernard, actrice que je ne connaissais pas, et qui semble témoigner, avec Alice Pol plus récemment, que Boon sait découvrir des actrices charmantes et talentueuses.
Quant à la forme, Boon nous offre un film typique de son cinéma. Un cadre confortable, pour ne pas dire rassurant, une ambiance aimable et conviviale, le tout servi par une mise en scène correcte mais sans génie, et émaillé de scènes d’action assez bien faites, mais qui ne renouvellent pas trop le genre depuis Taxi. En somme, attendez-vous à un film « cocooning ». Là encore, Boon reste petit bras, mais après tout, le résultat n’est pas déplaisant.
Je dirai que Rien à déclarer reste une comédie gentillette, avec un message gentillet, qui n’a rien de génial, mais qui parvient à être sympathique, grâce, encore une fois, à la démarche sincère d’un Boon qui s’amuse et veut amuser, et d’un casting investi. Rien de décoiffant, mais si vous n’avez pas envie de vous stresser… 2.5

J’ai feit confiance à quelques collègues critiques mais je ne comprends pas où ils voient le positif.
Déjà c’est grandement vulgaire et les histoires satellites sont navrantes avec le duo des bras cassés et les tenanciers pathétiques.
La morale est également pitoyable.
Bref ça vole vraiment pas haut.

Un film drole avec un peu d'action. Les deux acteurs principaux sont amusants !

Rien à déclarer : Après un Bienvenue chez les Chtis hilarant et populaire qui m’était en avant le Nord et les Chtis. Dany Boon repasse devant et derrière la caméra pour une comédie amusante et sympathique, pas forcement aussi tordant que chez les Chtis mais franchement, on passe un bon moment. Cette fois ci, c’est la relation franco-belge que Dany Boon met en avant. A travers un duo qui va il faut le dire porté le film : Benoît Poelvoorde et Dany Boon. Et il faut dire que ils sont tous les deux très drôles, surtout Benoît Poelvoorde qui joue à merveille le raciste des français ^^. Sinon, le scénario est bon car ils jouent de tous ces clichés franco-belges (blague, accent, culture…) et les personnages sont sympas a suivre. Et il faut dire que l’humour est bien sympa : plein de gags, de bon dialogue avec de répliques qui font mouche. Et certes scènes deviendrons culte (avec la voiture avec un super moteur et la music : I Can FLY : j’adore). Donc voila, une bonne comédie pas forcement c’elle du siècle mais on passe un agréable moment car on se sent touchée : c’est notre pays (France ou la Belgique qui est mit en avant) : donc a voir, rire garanti.

L'après Ch'tis allait-il être forcément dur pour Dany Boon ? Et bien oui il l'est. Même si je ne comprends toujours pas le succès ( de 20 millions d'entrées), j'avais tout de même bien ri. En tout cas plus que devant ce poussif Rien à déclarer. Tout est vraiment moyen. Le scénario est mou, que du classique et de l'attendu. On nous assène par contre, à coup de burin, le petit couplet sur le racisme. Merci, on a bien compris. On sourit parfois, deux trois éclats de rire (surtout avec la 4L), et c'est tout. Ne parlons pas de mise en scène, il n'y en a pas. Poelvoorde est en roue libre. Mais au moins c'est lui le plus drôle. Tous les acteurs belges bankables du moment sont là (Damiens, Lanners, Gourmet) ainsi que Karin Viard (qui commence à tourner en rond avec toujours le même rôle ces temps-ci) mais cela ne change rien. Bien ennuyeux, bien mal fait. Ça devrait faire son petit succès familial (même si on a pas entendu les enfants présents dans la salle...). A vous de voir mais ça passera bien vite sur TF1... Du sous-Gendarme de St Tropez...

J'ai déja fait, dans de nombreuses critiques, de multiples références à ce long-métrage, "Rien à déclarer", me montrant quelques fois, je dois bien le reconnaitre, assez injuste. Attention, je ne dis pas que ce que j'ai déja écrit, c'était n'importe quoi, non, seulement que je l'ai parfois critiqué trop sévèrement. Sauf que le soucis ( pour le film, pas pour moi ), c'est que j'avais en partie raison! Fort du succès de son "Bienvenue chez les Ch'tis", sa deuxième réalisation qui avait rapporté bon vingt millions de dollars, un succès phénoménale, plus rentable que le "Titanic" de Cameron ( Oui, vous avez bien lu! ), il fallait bien qu'il nous propose une nouvelle comédie populaire calibrée afin de faire un massacre au box-office. Et malheureusement, il a réalisé ses objectifs. Non mais quand vous voyez le résultat final, qui, il faut bien l'avouer, est plutôt décevant bien que pas trop catastrophique, il est quand même incroyable qu'un tel film ait engendré plus de huit millions de spectateurs. Quand on voit que certains chef-d'oeuvre ne dépassent pas le million... Prenez le génial "The Grand Budapest Hotel", par exemple, qui n'a qu'à peine dépassé les un million d'entrées. Vous ne trouvez pas cela exagéré, quand même? Bref. Comme je l'ai déja dit plus haut, "Rien à déclarer" est un film que j'ai parfois critiqué assez injustement, mais qui n'est pas très bon non plus. Il est entre le bien et le mauvais, mais au final se montre assez amusant pour ne pas que l'on tombe dans l'ennuie et la somnolence. Parce qu'il faut bien l'avouer, si ce long-métrage a été mis au point, c'était principalement pour son humour. Bon, également pour l'argent, mais comme l'industrie est un cinéma et que 95% des productions de nos jours sont faites dans ce but, je n'en parlerai pas. "Mais tu viens pas de le faire?" En quelque sorte... Sauf que le problème avec ce film, que ne rencontrait pas "Bienvenue chez les Ch'tis", c'est que son humour n'est pas très drôle. On aurait pu s'attendre à des scènes hilarantes ou tout simplement très amusantes, tellement qu'on en rirait à gorge déployée. Sauf que non, en fait, la moitié des gags sont soit lourds soit déja écumés par d'autres films beaucoup plus réussis que celui ci et qui les utilisaient d'une manière bien plus pertinente et recherchée. Bon, je dois tout de même vous concéder qu'il y en a qui sont quand même plutôt drôles, à l'image de la séquence dans le restaurant, où les français et les belges s'envoient une vanne chacun qui, il faut bien l'avouer, était plutôt bien écrite et un tant soit peu originale. Bon, il n'empêche que la blague que sortent les douaniers français est tout à fait lourde et pas évidente à comprendre au premier coup ( ne vous inquiétez pas si vous ne riez pas, c'est normal ), alors que celle des belges est vraiment très bonne. C'est surtout le ton de Poelvoorde et sa façon de la dire, avec ses mimiques et tout ça, qui vous feront rire. Tiens, puisque j'en parle, Benoit Poelvoorde a confirmé une hypothèse que je m'étais faite dès "La maison du bonheur", la première réalisation de Dany Boon. En fait, à chacun de ses films, et ce bien qu'il soit le héros, il se fera constamment voler la vedette par un acteur jusque là montré comme un second rôle. Là, c'est par l'interprète que j'ai déja cité, dans son premier long-métrage, c'est par Daniel Prevost et dans "Bienvenue chez les Ch'tis" et "Supercondriaque", c'est par Kad Merad, qui crève constamment, bien qu'il était le personnage principal des "Ch'tis". Bref. Ce n'est une surprise pour personne, il gardera sa façon de jouer ( celle qu'il a depuis son premier film ) avec cet air idiot et béat dont lui seul semble avoir le secret, me faisant de plus en plus penser que ce mec aurait du devenir clown plutôt qu'acteur. Et qu'on ne vienne pas me le comparer avec De Funès, s'il vous plait, ce dernier est intouchable, et que cela soit clair, c'est un monstre du cinéma français, et un monument de la comédie! Boon n'est qu'un acteur de plus, pas spécialement doué et, cela n'engage que moi, un peu trop surestimé. Poelvoorde est plutôt bon acteur, ça, c'est sur, en plus d'être l'intérêt principal du film, mais au final surjoue quelque peu. Le voir crier dans tous les sens n'aura rien de drôle et sera plutôt agaçant, pour ne pas dire complètement lassant. Une fois, ça va, deux ok, trois, ça commence à montrer un manque d'imagination, mais alors quatre ou cinq, c'est tout simplement en trop! La fin est amusante, sans toute fois casser la baraque, mais sa morale est plutôt surfaire, bien qu'efficace. Il faudrait tout de même songer à imaginer de nouvelles choses! "Rien à déclarer" est un film à la réalisation plutôt bonne, mais qui pâtit d'un humour parfois trop lourd et se révèle comme étant une comédie populaire bien moins originale et soignée qu'un "Camping", pour changer de Boon, ne cherchant ni l'originalité ni la finesse pour nous balancer en pleine face des répliques pas trop mal écrites et un sens de la répartie amusant. On sourira plus qu'on ne rira, bien que l'on aurait tous souhaité le contraire.