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Akamaru
3 183 abonnés
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2,0
Publiée le 4 juin 2011
Il est compliqué de parler objectivement de la 3ème réalisation de Dany Boon,tout avis étant forcément occulté par l'invraisemblable succès précédent de "Bienvenue chez les Chtis".Ici,le showman reprend exactement les mêmes codes,mais y perd toute la candeur,au profit d'un produit conçu dès le départ comme une machine à fric à destination de la populace.Même si Dany Boon reste ce petit bonhomme du Nord que l'on apprécie,il semble désormais trop influencé par les dirigeants de Pathé."Rien à déclarer" est donc d'un abord assez repoussant pour toutes ces raisons.Cette fois,2 gardes frontaliers,l'un français,l'autre belge,s'opposent à la disparition des barrières douanières de 1993.Avec ses gros sabots,Boon tente de prôner sa leçon pour la tolérance,anti-racisme,avec la chute des préjugés.Mais sa leçon est maladroitement apprise,et le personnage de Benoît Poelvoorde est exaspérant du début à la fin.On sent le budget décuplé,avec une reconstitution minutieuse de la bourgade imaginaire.Ce qui sauve cette comédie,c'est l'honnêteté de son auteur,qui parle de ce qui connaît,sa manière de parler directement au public.Revers de la médaille:un humour ultra-beauf,qui surpasse tout ce qu'on a déja vu,y compris dans "Camping"...
Moins bon que le dernier film de Dany Boon dans tous les sens du terme. Moins drôle, moins aboutit, moins bon film quoi. Heureusement que Poelvoorde et Damiens se commettent la dedans pour détendre un peu nos zygomatiques!
Évidemment, l'effet ch'tis est passé. C'est pas pour ça qu'il faut cracher dans la soupe. C'est pas la comédie du siècle, m'enfin Poelvoorde est "vachement" génial! Très honnête.
Une très bonne comédie. On rit souvent de bon coeur et le duo Poeleevoorde / Boon fonctionne à merveille. Il me fait parfois penser au duo De Funes Bourvil. Un film à recommander pour toute la famille !!
Après le succès phénoménal de Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon récidive dans la tolérance d'autrui et déplace son intrigue similaire chez les Belges, au début du passage à l'Europe. L'occasion de vivre ou de se remémorer ces temps anciens le temps d'une comédie sympathique à défaut d'être pleinement réussie. Situations poussives (obligatoire dans ce type de film), dialogues téléphonés et rébarbatifs ainsi qu'un humour vieillot sont hélas au centre d'une petite intrigue cousue de fil blanc où se mêlent racisme franco-belge, triangle amoureux et mini-enquête policière peu convaincante. Ainsi, bien loin de l'humour tricolore aussi classique que franchement rafraichissant des Ch'tis, Dany Boon nous ressert des petites situations collées les unes aux autres dont la moitié ne sont hélas pas très folichonnes. Ainsi, certaines sont inutilement étirées, comme le plan des gangsters (interminable), d'autres sont tout au plus amusantes et d'autres encore ne font pas rire du tout, en témoignent les continuelles exagérations d'un Benoit Pooelvoorde incontrôlable et les frasques antifrançais science-fictionnelles de son personnage. Pour le reste du casting, on reste dans les clous : Boon s'octroie une fois de plus le second rôle et on retrouve une partie des acteurs de son précédent film comme Guy Lecluyse, Zinedine Soualem, Nadège Beausson-Diagne et Jérôme Commandeur. Les acteurs belges comme François Damiens (inexploité) et Jean-Paul Dermont s'en sortent quant à eux bien mais auraient bénéficié d'un peu plus de légèreté. En somme, Rien à déclarer est une comédie avec bien vingt ans de retard sur le fond, le point de vue historique étant aussi intéressant qu'en soi bâclé. On s'amusera donc de quelques passages et de certains dialogues soignés mais on regrettera amèrement cette légère poésie dans laquelle baignait "le plus gros succès français"...
Dany Boon avait raflé la mise en 2008 avec une comédie bien franchouillarde même si elle était plutôt sympathique. Je parle bien sûr de "Bienvenue chez les ch'tis". Difficile de rééditer l'exploit deux ans plus tard. Exit Kad Merad pour laisser la place à Benoît Poelvoorde plus en phase avec le tropisme franco-belge dont le comique souhaite marquer son cinéma. Le problème c'est que Boon ne fait pas dans la dentelle avec cette histoire de rivalité franco-belge sur fond de suppression des frontières suite aux accords de Schengen et que les gags sont parfois un peu lourds ou téléphonés. Malgré tout, il demeure agréable de suivre les pitreries de Benoît Poelvoorde et de Dany Boon qui par leur opposition de style rappellent un autre duo célèbre composé dans années 60 de De Funès et Bourvil qui eut en son temps la chance de pouvoir oeuvrer sur des scénarios plus construits. Fatalement le public s'en est aperçu qui a réservé un accueil moins chaleureux à ce troisième film de Dany Boon.
Rien à déclarer (2010) rediff sur TF1 le 08.11.2015 Dany Boon avait à peine fini de surfer sur les vagues triomphales de "Bienvenue chez les ch'tis" qu'encore "chaud", il mettait en chantier ce nouveau film. La force de l'ex-nordiste, c'est d'être certes acteur de ses films, mais pas de s'adjuger la vedette ni de monopoliser les gags sur lui-même. Dans les "ch'tis" c'est Kad Merad qui était au premier plan, ici c'est Benoit Poelvoorde. Dany dit du reste de ce dernier (et c'est un compliment) il n'y avait que Poelvoorde pour jouer le rôle d'un "con pareil" ! En écrivant ce scénario, l'acteur réalisateur a dessiné sans forcer une caricature des anciens douaniers, honnis de la population. Il fallait bien souvent leur "graisser la patte" pour aller se ravitailler en carburants, cigarettes , apéritifs ou autres chocolats moins chers en Belgique et les cerbères frontaliers pratiquaient pour certains quotidiennement l'abus de position dominante. Fernand Raynaud qui les haïssait, les avait déjà fustigés jadis tout comme Danny, avec son sketch humoristique "J'suis pas un imbécile puisque j'suis douanier !" Dans ce film, le casting est aussi bon que dans les ch'tis et on retrouve un récidiviste : Guy Lecluyse, toujours aussi efficace, mais bien d'autres nouveaux et aussi le chien Grizzly. Je ne dirai pas autant de bien de Julie Bernard qui fait une piètre fiancée bien moins convaincante de Dany qu'Anne Marivin. dans les chtis. Gags, situations cocasses pleuvent et on ne voit pas le temps passer : c'est bien la première (et dernière) fois que je vois une vieille 4L Renault pourrie mais rénovée, bodybuildée et après avoir bénéficié d'un tuning, qui double une Ferrari ! Qu'on se rassure, elle a été rachetée (la 4L) lors d'une vente aux enchères par un collectionneur lillois : pas de petits profits pour la Production. Enfin, la musique de Philippe Rombi qui accompagne le film est aussi guillerette que dans "les ch'tis" et participe à l'enthousiasme général. Une comédie satirique à ne pas rater si vous ne l'avez vue comme les huit millions de spectateurs en salles ! willycopresto
Je mentirais si je disais qu'en France, on voit rarement de si mauvais films..nvoila donc encore un qui mérite toutes les palmes.Plus mauvais duos, pour des acteurs qui n'en sont pourtant pas à leur début à l'écran. Plus mauvaise musique, bien souvent inappropriée à la situation.Plus mauvais dialogues avec des répliques qu'on pourrait donner aux jeunes acteurs de Shyamalan dans "le dernier maître de l'air" et plus mauvais scénario car il n'est ni drôle, ni distrayant et au final, on ne sait pas si ce film est une comédie ou un drame pathétique et sans aucun rebondissement. On s'ennuie si vite qu'on compte les minutes jusqu'à la fin.
Certaines scènes sont quasiment hilarantes d'autres sont un peu lourdes. Dans l'ensemble c'est une comédie plutôt réussie, Benoît Poelvoorde excelle dans son rôle.