Rien à déclarer : tout est dans le titre.
Après le succès astronomique et incompréhensible de "bienvenus chez les ch'tis", Boon repompe sur "Rien à déclarer" la même formule sagement et ronronne à nouveau un film mineure comme pas possible.
Dés le début du film , Boon reprend tous les défauts de Bienvenue chez les ch'tis.
Déja sur la forme.
Réalisation lente et anémique, cadrage approximatif, musique en fond sonore médiocre : Boon montre aucun ou peu effort et assure juste le minimum dans le but de placer son scénario (y'en à t'il ??) et ses vannes.
De la mise en boite à l'arrache : on est juste pressé de vendre le produit ici.
M’enfin, ce n'est pas catastrophique non plus mais c'est plat et un peu d'inventivité et surtout de rythme aurait été le bienvenu (sans mauvais jeu de mots
Continuons sur le fond, l'essentiel dans ce genre de film donc : les blagues, les personnage, le comique de situations.
Et bien rien à déclarer effectivement. (on notera que moi aussi je peux faire du jeu de mot facile et surtout sans toucher un copec!
Benoit Poolvorde à remplacé Kad Merad.
Peu importe, le but est de cachetonner et de livrer un truc à peu près joué tout en fesant un peu plus de caisse histoire de tenter d'amuser un peu plus que le précédent film lisse et pas drôle.
Et c'est lui qui commence à faire son one man show.
Une des première blague annonce la couleur : ce sera minable.
Poolvorde essaye de réveillé un gros baveux qui est censé faire son service de nuit .
Les dialogue sont les suivants :
Poolvorde : Tu dormais pendannnt le serviiiice !!!
Le gros: nan je dormais pas
Poolvorde : si
Le gros :nan, je réfléchissais profondément
Poolvorde : tu me prend profondément pour un con !!
Je sais que vous avez lu deux fois avant d’être sur si c'est vous qui avez mal lu ou si c'est vraiment sa la blague.
Mais vous avez bien lu.
Et ce qui à de sur, c'est qu'on ne peut pas toucher plus le gouffre et avoir profondément pitié de ce genre de ressort comique.
C'est comme la blague du français qui rit trois foi à une blague de belge : quand on lui raconte, quand on lui explique et quand il l'a compris (autre phrase comique du film).
Lot de jeu de mot foireux (madame l'anus, nan Janus!!!), grimace et cabotinage du pauvre comme l'autre tête de choux qui doit tirer une gueule de malheureux pour entuber le douanier (n'est pas Michel Leeb ou jim carrey qui veut), le film montre clairement ses intentions: recyclage de blague conventionnel et médiocre.
Recette archi éculé vu et revu ces dernières années (Les chtis, astérix 1 2 3 , disco,seul two etc...
Ne parlons même pas des acteurs qui crient quasiment tous pendant leur blagues pour essayer de faire plus rire et d''apporter du peps à tout ce vide intersidéral.
Et il y a un petit enfant au début qui nous dit : "la france, le pays des gros abrutis"
Vrai dans un sens ...
Une scène un peu plus interèssente de plus car l'enfant semble surclassé le reste du casting et cette phrase qu'il cite montre clairement que le film est orienté grand public tout en dévoilent une réalité (celle des succès astronomique de film en mousse au pays de Molière).
Boon veut faire du chiffre donc ratisser large.
Et le thème du racisme, qui aurait pu être intéressent, est traité de façon lisse.
A ne pas choquer le bon peuple.
On fait dans le politiquement correct, aucune prise de risque, aucun fond.
Sos racisme pourront lui donner un bon point c'est certain.
Mais pour l'homme de la rue, pas sur.
De plus Zinedine soualem et une actrisse black sont surement là pour le cota "immigration positif" du film.
Sous employé au possible, il ne changeront rien à ce navet et rien à leur carrière.
Sinon pour meubler tout cette crétinerie, une histoire d'amour à deux balles se glisse la dedans anecdotique comme dans le précédent film avec un trafic de drogue en plus pour tenter de grossir le contenu maigrelet du scénario.
Rien n'avance, on baille devant toute cette mollesse, le film est statique jusqu'au bout.
Du cliché et du vu et revu comme pas deux.
Certains ont parlé de ce film comme une œuvre dans la lignée de ce qui se fesait de mieux dans la comédie française des années 70.
C'est à moitié vrai, le film s'inscrit dans ce qui se fesait de pire à l'époque en France.
Et de cette époque 70's, on retrouve effectivement une mise en scène un peu lente et quelques idée repompées par ci par là (les cascades et quelques situations censés être "loufoque").
On retrouve même dans ce Duo Boon - Pooelvoorde une tentative grossière de copier le tamdem De funès et Bourvil de manière non explicite mais ces deux derniers peuvent dormir tranquille.
Car la copie est très très loin de l'original.
Un truc qui fera surement le bonheur de ciné mardi ou dimanche sur TF1, une bonne vieille mélasse jamais drôle et à réserver au insomniaque et à ceux qui ont aimer les ch'tis.
Mou, plat, statique, éculé et suranné : encre une daube du bon Dany.
Si nous, on à pas rigoler, Il doit bien se marrer lui en tout cas.