Comédie bien inoffensive qui tire un peu en longueur. Certains gags arrachent quelques sourires, d'autres tombent complètement à l'eau. Pas de quoi se taper le cul parterre, surtout qu'on commence à s'emmerder légèrement une fois que les français et les belges deviennent amis. Je n'ai pas payé pour aller le voir, alors je me dis que j'en ai eu pour mon argent. Heureusement, le duo Dany Boon/Benoît Poelvoorde fonctionne très bien, mais pour le reste : rien à déclarer !
Après avoir joué avec profit sur le clivage nord/sud, voilà que Dany Boon s'attaque désormais à l'antagonisme nord/nord entre français et belges, une fois. Les mêmes causes ne produisant pas toujours les mêmes effets, le comique manque sa cible ici, donnant un film banal et mou malgré quelques rares bonnes situations. Pourtant, il n'a pas lésiné sur les moyens en envoyant au front ce qui se fait de mieux en matière de comiques belges : Benoît Poelvoorde (le plus connu), François Damiens (le meilleur), Bouli Lanners (orphelin de Dupontel) et Jean-Luc Couchard (qui était déjà garagiste dans "Les barons"). Mais rien à faire, "Rien à déclarer" est aussi poussif que "La maison du bonheur" du même Dany Boon dont le succès de "Bienvenue chez les ch'tis" m'a de toute façon toujours paru surfait. Et si son vrai coup de génie, finalement, c'était Kad ?
Largement mieux que les "Ch'tis" mais en même temps pas très difficile. Poelvoorde apporte l'effet comique qu'il manquait au film cité précédemment. C'est au final une très bonne comédie française.
Après l'excellent "Bienvenue chez les Ch'tis", je voulais l'aimer ce film. Même si le charme comedie made in Dany Boon (ambiance et histoire un peu vieillotte, similitude avec les vieilles comédies françaises, tendresse) est toujours présent, le comique, lui, fonctionne beaucoup moins bien. Et de ce fait, on s'ennuie devant une histoire pas terrible et avec une multitude d'acteurs totalement pas dans le film. On est loin des Chtis donc.
Difficile de critiquer le nouveau film de Dany Boon. «Rien à déclarer» est une comédie légère, drôle et bien-pensante qui vous fait passer un bon moment. Un ton au-dessous des Ch'tis en termes de pouvoir comique, le film donne lieu à un formidable numéro de Benoit Poelvoorde. C'est bien lui l'âme du film. Il accapare l'écran de son énergie, avec le battage d'un Depardieu au meilleur de sa forme. Il distille un amour du pays plat qui sonne juste, même dans son caractère outrancier. Il faut dire que, par un étonnant revirement de situation, l'archaïsme de l'Europe de 1993 se reproduit dans la guerre de tranchée actuelle entre les deux Belgique. Mais il n'est pas sûr que la morale gentillette de Dany Boon réussisse à combler le fossé entre les deux communautés !
Un film drôle et bon enfant, d’un humour efficace quoique un peu caricatural, bref un film populaire et sympathique, du Dany Boon comme ses fans aiment. Divertissant !
Avec "Rien à déclarer", Dany Boon semble annoncer sa décision de se spécialiser dans la comédie provinciale bas-de-plafond. Il revient dans son cher Nord et intègre cette fois-ci les Belges, autres grandes victimes des moqueries populaires françaises. Mais l'effet de surprise est passé et ce que "Bienvenue chez les Ch'tis" avait d'éventuellement charmant, la découverte humoristique d'une région régulièrement raillée, n'existe plus du tout dans ce film. Laid, bête et mal joué, "Rien à déclarer" renoue avec la grande tradition des purs navets d'humour à la française où un cabotinage outré et insupportable tient lieu de jeu d'acteur (façon "Les Gendarmes" ou "La Septième Compagnie"). On n'évite même pas le plan nichons, inévitable dans tout bon nanar qui se respecte. Il faut quand même sauver du naufrage François Damiens, excellent dans un rôle de débile taillé sur mesure, mais bien seul face à Danny Boon qui se donne une nouvelle fois le beau rôle en gentil neuneu qui se révèle, à Benoit Poelvoorde qui hurle du début à la fin et à Julie Bernard qui est tout simplement nullissime. L'ensemble est saupoudré d'un discours sur le racisme idiot et sans objet et dégouline de bons sentiments proprement écoeurants.
Evidemment que je l'ai trouvé excellent et je comprends qu'il ne cartonne pas aussi bien au box office francais. Ce film de Danny Boon, c'est plus une histoire qui s'adresse aux belges. Et si tu n'as jamais vécu en Belgique ou que tu n'as jamais entendu parlé du racisme historique - anti francais - et bien je peux confirmer qu'un personnage tel que celui interprété par Benoit Poelvoorde et sa famille... çà existe vraiment, et pas qu'un! En tout cas, c'est avec un vrai plaisir que je me suis bidonné dans "Rien à Déclarer". Au moins certains belges se regarderont devant la glace avant de dire qu'un francais c'est un pêteux, grande gueule, prétentieux etc... Moi je confirme qu'on est pareil!
Il faudra qu'on m'explique ce que les critiques ont contre Dany Boon ? Pour une fois, qu'une comédie est drôle, pourquoi la démonter completement ?
Evidemment ce film ne redéfinira pas la comédie, et d'ailleurs comment pourrait-on redéfinir le genre, qui à mon avis a été vu et revu sous toutes ses formes ! Mais après tout le but n'est-il pas simplement de nous faire rire ? Et pour moi le pari est réussi !
Du très grand Poelvoorde comme on l'aime, il représente bien la caricature du douanier, trop zélé et chatouilleux de la gachette. Contrairement à ce que certaines critiques prétendent, Dany Boon n'est pas en dessous de Poelvoorde, loin de là. Son personnage est tout simplement différent, il représente un douanier plus posé, moins extrêmiste et surtout moins explosif !
En conclusion : même s'il y a des similitudes et une sensation de déjà vu avec Les Ch'tis, pourquoi déclasser une équipe gagnante ?
Après le succès phénoménal "Bienvenue Chez les Ch'tis", Dany Boon surfe sur la vague de sa notoriété pour nous servir sur un plateau d'argent, sa nouvelle comédie "franchouillard campagnard" basée sur le passage à l'Europe et les discordances qui ont suivi. On peut lui reconnaitre ça : le nouveau réalisateur préféré des français s'est entouré d'un casting pour le moins prestigieux pour notre plus grand plaisir. Malheureusement pour lui, ce n'est pas l'équipe qui entraîne la victoire. Ici, c'est la défaite. Certes, on a sourit une ou deux fois, on s'est forcé à reconnaître que certains gags étaient bien trouvés mais derrière, le travail manque cruellement : pas de scénario, sinon une histoire d'amour (qui ressemble à celle de son premier long métrage) dans laquelle interviennent des personnages caricaturaux et qui s'achève exactement comme le présageait le synopsis, pas d'effets de mise en scène et pas de musique pour accompagner le tout, c'est fort regrettable. Conclusion, nous avons sous les yeux un divertissement de base, au sens littéral.
Autant je trouvais le tapage sur Bienvenue chez les Ch'tis plus qu'exagéré, autant, à la décharge du précédent film de Dany Boon, c'était tout de même drôle par moment. Ici, mise à part, 2 ou 3 scènes amusantes qui prêtent à sourire, rien, le néant. Pourtant au vu du casting (Belge notamment) avec des Benoit Poelvoorde, Bouli Lanners, François Damiens, Jean-Luc Couchard... on aurait pu s'attendre à du lourd, mais au final rien, juste une comédie qui fait sourire, à de trop rare moment.
Il serait facile de dire que tout est dans le titre mais on ne peut faire autrement. Rien à déclarer n’est qu’un remix de bienvenue chez les chtis en un peu moins accomplie. Poelvoord est le seul à tirer son épingle du jeu, parmi un jeu d’acteur global très aléatoire. Au niveau de la réalisation il y a de bons points sans pour autant être parfaite. Vous l’aurez compris, Rien à déclarer n’est qu’une comédie française comme beaucoup d’autre qui ne vous divertira qu’un petit moment avant de tomber dans l’oublie.