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NeoLain
4 965 abonnés
4 741 critiques
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2,0
Publiée le 30 septembre 2010
Court-métrage de David Lynch qui dure presque 4 minutes, nous montre une structure d'expression symbolique de l'enfance et du vieillissement, une femme récite l'alphabet prise dans un cauchemar, c'est tourmentée, les dernières secondes sont vif et véritablement sombre, pseudo atmosphère Hideo Nakata.
Visuellement nous avons à faire a quelque chose de très intéressant, mais l'intérêt limité du projet ne donne pas forcément envi d'aller plus loin dans la réflexion.
Ce n'est qu'un premier jet, c'est court, mais on reconnaît mine de rien les prémisses d'Eraser Head (en moins extrême). En tous c'est beau, glauque et bien barré, un court-métrage comme on les aime.
Un court-métrage de David Lynch c'est toujours un curieux moment a passer... Un voyage fascinant et presque trop court, a travers ces images bizarres, ces quelques scènes toutes plus intrigantes les unes que les autres, cette jeune fille effrayante (jouée par Peggy Lynch)... Un film qui ne laisse pas indifférent, mis en scene de maniere tres originale et intéressante, on a pas fini d'en chercher les secrets !
A nouveau très intéressante, la deuxième oeuvre de Lynch est son premier véritable métrage, Six Figures Getting Sick tenant plutôt de la peinture animée. Très intrigante, elle met en scène un petit cauchemar que sa courte durée creuse comme un tunnel, un moment dont le trouble cache une certaine poésie et dont la noirceur est presque trop vite passée pour qu'on ait eu le temps de s'en protéger. Un tunnel vers lequel on regarde encore après l'avoir traversé, l'air inquiet. On trouve bien chez certains observateurs quelques tentatives d'y rattacher une critique d'un certain mode d'apprentissage forcené (vu le titre, j'avoue que c'est tentant) mais ce serait sans doute vouloir faire entrer de force un propos dans un film qui consiste probablement en une simple recherche sensorielle, un travail expérimental. Lynch fourbit ses armes, et c'est déjà franchement très sympa à voir.
Même dans un film faisant moins de 4 minutes Lynch parvient à faire quelque chose de complétement barré ; une œuvre étrange dont c'est avant tout la dernière image qui nous frappe.
" L'Alphabet " est un format court d'Animation, écrit et mis en images par David Lynch en 1968. Une peinture onirique a la fois émouvante et délirante avec une touche d'humour et de candeur. Le futur maitre du surréalisme fait ses armes avec cette seconde réalisation,
Vous aussi, apprenez l’alphabet avec David Lynch, et devenez complètement timbré par la même occasion. Une animation farfelue propre à l’univers du metteur en scène.
Quand David Lynch s’attaque à la représentation d’un cauchemar, cela trouve un écho particulier chez le spectateur qui parvient aisément à fusionner avec cet imaginaire onirique et se laisser terroriser par cette succession de tableaux apocalyptiques. D’une très grande beauté et d’une créativité sans borne, ce court-métrage s’impose durablement dans l’esprit comme un chef-d’œuvre d’art moderne.
Avec The Alphabet, nous plongeons dans les visions cauchemardesques d’une femme perdue dans son alphabet au point de ne plus reconnaître dans la lettre que sa forme extérieure et esthétique : si les lettres se relient chacune dans la comptine chantée en fond sonore, il semble n’y a voir aucune interaction possible entre le corps de la dormeuse, délimité par l’espace du lit, et les constructions tantôt cubistes tantôt proches des œuvres de Francis Bacon. Se faisant, David Lynch nous fait partager l’angoisse d’un être terrifié par des lettres qui ne signifient plus rien, se limitant à leur pouvoir imagogène ; ne demeure qu’une masse corporelle animée par un flux de pensées – symbole du sang craché en guise de clausule – à la manière d’un spectre. Un court-métrage déstabilisant.
Étrange, et perturbant. Le synopsis : des voix d'enfants récitent l'alphabet, et ça tourne petit à petit au cauchemar. Bonus : l'ex-femme de David Lynch, Peggy Lynch, joue dans ce court métrage. Je mets un 3/5 car il a réussi à me mettre mal à laisse.