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C'est en 1908 avec " Les Aventures de Dollie " que D.W.Griffith signe sa toute première oeuvre cinématographie et il faut reconnaître que le cinéaste avait déjà à l'époque un talent certain en terme de mise en scène. L'histoire tourne autour de la petite fille Dollie qui après s'être fait enlever par un bohémien, se retrouvera enfermé dans un baril qui tombera peu après dans une rivière. Comme le synopsis le laisse penser, il y a pas mal de péripétie dans ce court métrage et le tout se laisse donc visionner très agréablement grâce à une mise en scène bien étonnante et possèdant des séquences marquantes, notamment la scène de l'enlèvement qui est remarquablement filmée. On découvre donc un Griffith qui est dejà bien en phase avec son sujet et son style, ce qui fait que cette oeuvre se doit d'être découverte.
Pas grand chose à dire sur un court de 1908, les moyens techniques étant ce qu'ils étaient on ne peut espéré mieux. L'histoire n'est pas de très bon goût en plus, pour découvrir le cinéma dans ses balbutiements uniquement.
Certainement le premier film du cinéma à utiliser un script aussi élaboré, avec une situation initiale, des rebondissements et un dénouement heureux , " Les Aventures de Dollie" a été réalisé par un certain D. W. Griffith -oui oui celui-là même qui réalisera quelques années plus tard le dyptique "Naissance d'une nation"/"Intolérance". Malgré le fait que ce soit son premier film, le plan technique suggère déjà une grande maturité : les prises de vues, le montage, l'éclairage, Griffith a déjà tout d'un grand. Un des premiers modèles du cinéma à voir au moins une fois.
D'une durée d'environ 13 minutes, c'est le tout premier film du grand pionnier du cinéma américain (voir même du cinéma tout court avec trois ou quatre autres réalisateurs!) David Wark Griffith. Donc double intérêt historique pour le cinéphile qui ne peut s'empêcher d'être pris d'une certaine émotion pour ces raisons. L'histoire qui tourne autour du kidnapping d'une petite fille et des aventures qui s'en suivent n'est pas d'une grande originalité mais la façon qu'avait déjà le réalisateur de diriger ses comédiens et d'accumuler les rebondissement sur un bon rythme est efficace et force l'admiration. Au final quadruple intérêt de voir ce petit film.
Benjamin A
D'un point de vue historique, en plus d'être le premier film du pionnier du cinéma moderne D. W. Griffith (qui fera par la suite des films aussi important que brillant tel que "A Travers L'Orage" ou "Intolérance"), c'est aussi l'un des premiers films construit avec un vrai scénario comprenant divers rebondissements.
Il nous emmène au bord des rives, suivre un couple et leur fille, d'abord embêté par un bohémien vendeur de paniers qui finira par enlever la fille. Pas forcément grand chose d'exceptionnel mais c'est un court-métrage bien rythmé où Griffith maitrise son scénario et dirige très bien ses acteurs. Certaines séquences sont bien faites à l'image de celle du tonneau.
Un film intéréssant qui bénéficie en plus d'une bonne restauration et en plus de l'aspect historique, s'avère agréable à regarder.
Il nous emmène au bord des rives, suivre un couple et leur fille, d'abord embêté par un bohémien vendeur de paniers qui finira par enlever la fille. Pas forcément grand chose d'exceptionnel mais c'est un court-métrage bien rythmé où Griffith maitrise son scénario et dirige très bien ses acteurs. Certaines séquences sont bien faites à l'image de celle du tonneau.
Un film intéréssant qui bénéficie en plus d'une bonne restauration et en plus de l'aspect historique, s'avère agréable à regarder.
Le langage cinématographique fut apporté par quelques cinéastes, mais s'il y en a un qui l'a permis, c'est bien D.W. Griffith. Les Aventures de Dollie en est un bon exemple, on sent une sorte de test sur les mises en scène que cherchait à effectuer Griffith, avec son montage, le sérieux de ces acteurs, l'exploitation de ces personnages, la notion de plans qui apparaît: le suspens est présent, avec la capture de la petite fille. Enfin, les débuts des "grandes histoires" dans le cinéma ! Si on sent un peu de méchanceté envers une communauté, ce n'est pas étonnant avec quelques unes de ses œuvres plus tard.