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princesseluxiole
20 critiques
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0,5
Publiée le 10 mars 2013
Sincèrement pas à la hauteur du sujet pourtant fort interessant. Un conclave durant lequel personne ne veut etre élu pour succéder au pape fraichement décédé (tout à fait crédible n'est ce pas?). On finit par élire tout de meme un pape et on lui pose la question de savoir s'il accepte sa charge. Il ne refuse pas lorsqu'il en a l'occasion mais refuse de se montrer au balcon. Il est en plein doute. Et à partir de là c'est l'ennui total, il ne se passe plus rien d'interessant ou de logique dans le film! Une perte de temps et un gachis total sur un sujet très intéressant (et actuel pour le coup). Les 2 premiers episodes de la serie "les Borgia" sont mille fois plus riche et plus réalistes. Comme toutes les personnes ayant donné une demi étoile (pourquoi ne peut on pas mettre un ZERO lorsque c'est mérité?) je me pose des questions sur la note générale donnée à ce navet ridicule et ennuyeux. Que les bobos se persuadent qu'il s'agisse d'un chef d'oeuvre dès qu'on s'emmerde ok, les critiques idem... mais les autres? je ne comprend pas.... Comme le conseille une autre personne: regardez les 15 premières minutes, puis les 3 dernières..... pas la peine de perdre plus de temps. D'ailleurs la fin est tout à fait affligeante, la scene du théatre est ridicule tout simplement. Vous pouvez zapper la fin en fait et plutot aller vous promener, au lieu de perdre votre temps.
Le scénario est à pleurer. Les cardinaux paraissent des ravis de la crèche (alors que ce sont des politiciens, certes en soutane, mais des politiciens), le personnage du psy sonne complètement faux, le tournoi de volley est ridicule et n'apporte rien au film, l'errance de Piccoli dans Rome est risible (avec quoi paie-t-il l'hôtel, le restau. ?), la rencontre avec la troupe de théâtre arrive comme un cheveu sur la soupe, le déboulé des cardinaux dans le théâtre est ridicule, qui a eu l'idée (et pourquoi ?) de l'acteur un peu dérangé mentalement ? bref, tout est ridicule.
Très belle mise en scène, interprétation soignée. Moretti irrésistible. Thème inattendu, et rétroactivement prémonitoire. Mais le personnage de Melville (!) manque curieusement d'épaisseur. Le film oscille entre le comique, l'ironie, et un certain message humaniste consensuel. Cela manque un peu d'homogénéité et brouille la lecture. Moretti , en bon italien, est peut être lui-même divisé entre plusieurs tendances, comme le village de Don Camillo et Peppone!
Un pape fraichement élu est en proie au doute et refuse la fonction. Michel Piccoli est fantastique dans ce rôle, mais j'ai trouvé le film presque trop sage par rapport à son sujet, quelques scènes sont pourtant savoureuses, le rôle que s'octroie Moretti est le plus amusant du film. Mais l'ensemble m'a plutôt déçu.
Une vrersion du Vatican que peu auraient osé mettre sur grand écran, et Nanni Moretti a très bien réussi à cet exercice. Hormis sa très bonne performance ainsi que celle de Michel Piccoli, le film arrive à nous faire rire par sa vision décomplexée de la cité romaine et de ses habitants, mais arrive surtout à nous toucher par le parcours de Melville, qui, pris sous le jour de l'homme, devient un personnage plus vrai qu'il n'aurait pu l'être en tant que Pape.
Le jeu d’acteur de Michel Piccoli nous permet de suivre l’évolution de son personnage, tout en finesse, jusqu’à la fin du film. La mise en scène, entre ses aventures et la vie au Vatican, fait passer le temps à toute vitesse jusqu'à sa décision finale. Nanni Moretti signe là un film humain, beau et triste à la fois. Critique complète sur :
L'idée de départ est intéressante, les premières scènes prometteuses entre humour et tragédie. J'apprécie la construction des personnages et la volonté de nous montrer les humains derrière les hommes d'Eglise. Moretti exploite bien le potentiel comique de ces situations, en nous les présentant comme des gamins, sans tomber non plus dans le ridicule. J'apprécie aussi Michel Piccoli et son interprétation très profonde (je n'arrive pas à imaginer le film avec un autre acteur à sa place). Les moments hors Vatican où il semble redécouvrir des beautés simples (la chanteuse dans la rue, une ballade nocturne en bus) sont parmi les plus réussis. A part ça, on reste quand même beaucoup en surface et le réalisateur donne l'impression de ne pas aller au bout de ses possibilités. Quand vient le générique de fin il y a une petite impression de "pas assez". Parmi les autres thèmes, il y a aussi le théâtre qui permet une intéressante réflexion sur le rôle que le monde nous donne ; même si la mise en abyme aurait pu aller plus loin. Et il y a aussi la psychanalyse, qui permet là aussi des moments drôles même si trop caricatural pour qu'on puisse réfléchir dessus. Ce n'est pas raté mais ce n'est pas assez pour en faire une vraie réussite.
C'est excellent, on passe un bon moment (mais sans doute faut-il être imprégné de culture catholique et être quelque peu anticlérical pour en apprécier tout le sel) et Michel Piccoli (85 ans) est très bon. Sur le fond on pourra cependant critiquer le parti pris de nous monter les cardinaux électeurs comme une bande de niais, peu intéressés par l'accession à la charge papale. La vérité est autrement plus complexe et les conditions de l'élection de Benoit XVI en 2005 l'ont bien démontré quand on se donne la peine de ne pas interpréter cet événement de façon superficielle.
On s'y ennuie autant que les cardinaux. Les déambulations mélancoliques d'un pape qui est apeuré par la charge qui l'attend dans les rues de Rome, ne suffisent pas à mon bonheur pour un excellent film. Mr Picolli nous fait partagé l'égarement de ce pauvre homme écrasé par la tâche qui lui est confiée. Mais son personnage manque de densité. D'autre part l'absurdité de la situation est parfaitement rendu par la puérilité qui point sous la lourdeur des velours pontificaux.
Un chef-d'oeuvre d'originalité, d'élégance, de maîtrise et d'équilibre... Une réflexion profonde sur l'exercice du pouvoir. Plusieurs scènes sont espiègles et très drôles. Ce film a réussi à me fasciner alors que je suis profondément laïque ! Magnifiquement interprété par les rôles principaux et secondaires. Du cinéma profond pur plaisir !
Nanni Moretti est un artiste engagé, à la manière de son film "Le caiman" qui critiquait la politique de Berlusconi, cette fois c'est la religion catholique dont il se moque. Cette histoire d'un pape qui ne veut pas se présenter devant tout le monde après son élection est très comique. Nanni Moretti qui tient le rôle du psychanalyste en profite aussi pour se moquer de cette science bien incertaine. Les "carences de soin" prônées par sa femme psychanalyste elle-aussi ont l'air d'être le problème de tout le monde....