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    Habemus Papam
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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 7 septembre 2013
    "HABEMUS PAPAM"!
    Eh oui vous l'avez entendu dans tous les sens ces jours-ci cette phrase que la plupart de vos amis Facebook bien content de savoir dire au moins un autre mot que "libido" en latin se sont empressés de mettre en statut!
    Ô grand Dieu que vivement toute cette histoire de nouveau pape se termine pour qu'on puisse reparler enfin de ce qui est VRAIMENT important dans la vie: la faim dans le monde, la pauvreté, la retraite...
    NAAAAN, je plaisante bien sur, nous ce qu'on veut c'est juste savoir si La Fouine à enfin réussi à tuer Booba, si Nabilla à montré ses seins en plastique ou si demain on va pouvoir aller travailler à cause de toute cette saloperie de neige qui tombe...
    Mais avant de clore le sujet, laissez moi vous parler d'un film de circonstance.
    Un film qui parle de prêtres, de Papes, d'églises et de religion catholique.
    Car, oui, j'ai voulu coller à l'actualité comme un timbre sur une enveloppe [ou comme un puceaux sur Youporn], moi j'suis comme ça, un mec qui colle...
    ET je promet, de ne faire aucunes blagues sur la pédophilie, JE LE JURE!

    Aujourd'hui, dans la rubrique "j'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: Habemus papam!

    Bonjour les ENFAAAAAAANTS! [ET MEEERDE! J'ai pas pu me retenir!]
    Alors les enfants, aujourd'hui on va parler d'un film qui vous ai destiné, à VOUS!
    Vous allez voir mes petits, un film qui va vous rappeler de bons souvenirs de catéchisme avec Père Martin dit "Martin la main" et Père Marcus dit "Marcus l'anu..." OUI ENFIN les enfants ne soyez pas vulgaires hein!
    Bah oui c'était quand même de belles années hein, tout ces gros messieurs en robes avec des chapeaux-pancakes et des colliers bling-blings qui chantaient en cœur des chansons d'Andréa Bocelli en latin au coin du feu...
    Et puis rappelez-vous comme on s'amusait au colamaya, au ballon-prisonnier ou au 1,2,3 soleil!
    Et attention, je parle bien du vrai 1,2,3 soleil, pas celui avec Faudel, Rachid Taha et Khaled! Mais celui ou on tape sur un mur en comptant jusqu’à trois et en se retournant et si quelqu'un à bougé ou dit quelque chose on lui défonce la gueule... bon en fait c'est les mêmes 1,2,3 soleil...

    Mais savez-vous les enfants, que tous ces gentils messieurs d’Église ont eux aussi un chef?
    Non pas Dieu voyons ne soyez pas stupides, je veux parler de son bras droit, celui qu'on appelle "Pape"!
    Et pas Pape Diouf le président de l'Olympique de Marseille (une autre institution de croyants)
    Alors le Pape comme je vous disais, c'est une sorte de guide suprême pour tout les catholiques du monde, un peu comme l'était Zidane pour tous les footeux ou Cyndy Sanders pour tous les recalés des télé-crochets...
    Mais, mes chers petits, la Pape n'est pas désigné Pape par un claquement de doigt, mais par une érection [ÉLECTION PARDON!]

    Voyons un peu comment ça se passe.
    Un nouveau pape est élu chaque fois que le précédant "détenteur du titre" meurt ou abandonne (avant de mourir en général).
    L'abandon ne peut être déclaré que si le Pape lui même ne se sent plus capable de tenir les reines de l’Église, ou si il est déclaré mentalement ou physiquement incapable de poursuivre son règne. Mais aussi (c'est écrit en petit astérisque dans son CDE, Contrat à Durée Éternelle), si le Pape commet une erreur allant à l'encontre des lois de l’Église comme divulguer les secrets du Vatican ou bien tripoter un enfant [enfin se faire prendre quoi!]

    Donc, au moment où j'écris ces lignes, nous nous trouvons dans le cas de figure numéro 2, le Pape Benoit XVI à dit un truc du genre: "J'en ai plein le cul de vos conneries, j'me casse et retourne vivre chez ma mère!" et comme un môme capricieux à quitté la table.
    Après que le vieux est fait son pti baluchon et ai quitté la chambre avant midi, l’Église décrète 9 jours de tampon avant une élection durant laquelle, c'est le stagiaire appelé aussi le Camerlingue qui assurera l’intérim.
    Après ces 9 jours, le collège des 120 cardinaux venues du monde entier (sorte de sous-pape, et à 120 sous-pape, l’Église est très puissante) vont s'enfermer dans la chapelle Sixtine pendant plusieurs jours, sans aucunes caméras, micros, téléphones, bref, ce qui se passe à Sixtine, reste à Sixtine...

    "De toutes les matières, c'est la ouate qu'ils préfèrent, passifs ils sont pensifs, en négligé de soie"! Habillés de leurs plus belles robes, chacun va voter sur un bout de papier pour celui d'entre eux que tous pensent être assez fort (et honnête) pour prendre le pouvoir. A raison de 4 votes au maximum par jours, chacun des décomptes fera ressortir un ou plusieurs noms.
    Si personne n'est élu au bout du 5ème jours, alors les cardinaux seront mis au régime pain sec+eau pour les crever et les forcer à accélérer leur choix.
    Chacun des bulletins une fois comptés est brulé ainsi que toutes les notes personnelles des prêtres pour ne laisser aucunes traces. Une poudre est aussi ajoutée au combustible pour donner un fumée noire en cas de non-résultat ou blanche en cas de nouveau Pape élu.
    Une fois le vote terminé, un protocole très précis se met en marche, le doyen des cardinaux demande au gagnant si il accepte d'être Pape, et de choisir son nom. Bon en général le pseudo choisi est rarement "Bogossdu77" ou "Mimid93sisigroslafamille" mais plutôt un nom de saint comme Jean, Pierre, François (Bonus: "je te survivrai, comme un océan..")
    Ensuite, le nouveau souverain pontife est emmené dans la Chambre des larmes (Camera Lacrimatoria) pour se remettre de ses émotions et réciter ses dernières prières devant l'ampleur de la tache qui les attendent tous...
    Enfin quand le nouvel élu à fini de chialer, il s'en va au balcon [certainement pour tenter de se suicider] et à la vue de la foule finit par lever les bras en l'air et danser le "Gagnam style" (nan je rigole mais quand même ça rendrait l’Église un peu plus fun).

    Maintenant que vous avez vue comment ça marche, revenons-en à notre film "Habemus papam".
    Imaginez les enfants qu'après l’élection du Pape comme expliqué plus haut, ce dernier finalement change d'avis juste avant de se présenter au public?
    Sortie en 2011, le film de Nanni Morietti raconte de façon très ouverte comment le cardinal Melville, nouvellement élu, refuse d'être Pape et réussit d'ailleurs à s'enfuir du Vatican pour aller voir finalement comment se passe la vraie vie des vrais gens...

    Si le film se veut un mélange entre comédie et drame, ce qui à mon goût est plutôt réussi, le mélange selon moi est un peut trop "distinct".
    Je veux dire, on sait un peu trop en avance à quels moments du film on doit rire ou non.
    Le film est construit de deux façons, la partie "enfermée" dans le Vatican où un psy venu aider le Pape finit par occuper tout les cardinaux s'ennuyant d'attendre, partie fun du film. Et puis la partie en extérieur où Melville apprend finalement la vraie vie qui est bien moins marrante.

    Bref, film de circonstance que je vous conseil chaudement et puis entre Saint-Père (François 1er) et Paire de Seins (Nabilla), en ce moment à la TV, ça vous aidera peut-être à rééquilibré votre bonne conscience...ou pape
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2013
    Ok l'idée de départ est formidable (ce pape dépassé par le poids de la fonction qu'on lui impose), notre ami Piccoli est excellent, mais bon voilà, c'est sympa mais ça reste assez mineur, on sent un Nanni Moretti paresseux derrière ce point de départ qui aurait probablement mérité un développement beaucoup plus ambitieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 28 août 2013
    Je suis parti sur ce film au début avec beaucoup d'aprioris, puis fis agréablement surpris sur la moitié pour en sortir légèrement déçu à la fin. En effet, "Habemus Papam" nous parle d'un sujet peu abordé au cinéma, la religion catholique, et plus spécifiquement, la vie pontificale au Vatican.
    Le scénario manque de consistance et l'intrigue se dérobe par quelques scènes proches de l'absurde...
    Là où la réalisation reste douteuse et inachevée, je salue cependant l'idée du socle narratif qui partait d'une bonne intrigue. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 juillet 2013
    Il faut bien l’avouer, en rentrant dans la salle j’étais partagée entre curiosité et réticences.

    Au final, le scénario est original et traité avec brio. En effet, le film est un mélange constant de différents registres. Il mêle ainsi le réalisme, le grotesque, la comédie et le drame avec une dose d’humour qui marque un véritable rythme. Le film est drôle, léger, les bouffonneries quelques fois présentes sont subtilement dosées et ne contredisent pas la trame.
    Les décors du Vatican recrées pour le long métrage sont réussis et très réalistes.

    Le jeu des acteurs est subtil et efficace. Michel Piccoli tient son rôle à merveille et permet une bonne compréhension des doutes du Pape. L’importance, accordée aux silences et aux regards, est soulignée par de nombreux gros plans qui montrent son inquiétude et ses appréhensions.

    Une autre originalité du film vient des nombreuses ruptures et paradoxes.
    spoiler: D’une part, le film jongle entre des séquences de libertés et d’autres d’enfermements. La liberté est marquée par Melville (Miche Piccoli) qui retrouve une liberté perdue en s’enfuyant du Vatican. En se promenant dans Rome, il retrouve ainsi une sensation d’errance qu’il avait perdu depuis longtemps. L’enfermement est représenté par le psychanalyste (Nanni Moretti lui même) qui se retrouve prisonnier dans le Vatican. D’autre part, le paradoxe évident dans le comportement du Pape pose quelques ambigüités. Le Pape refuse de jouer le rôle qu’on lui impose, d’assumer « son rôle » ; pourtant celui-ci rêve de devenir acteur : quitte à jouer plusieurs rôles dans le texte de Tchekhov.


    L’absence des scandales dont font l’objet le Vatican et la religion catholique permet de mettre nos préjugés à bas. Seuls l’humour et l’ironie montrent l’absurdité de certaines coutumes.

    Habemus Papam demeure un très bon film mêlant humour, ironie, réalisme et drame.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 août 2013
    Le premier quart d'heure est savoureux, mais une fois que le Pape fuit, la tension retombe complètement
    Deye Deye
    Deye Deye

    2 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2013
    Bon film avec un thème de départ très intéressant. Michel Piccoli est très bon dans le rôle de ce pape qui ne veut pas l'être. Nanni Moretti réalise quelques scènes très cocasse et plaisante à voir. Habemus papam me fait penser au style d'un certain Woody Allen. On ne pouffe pas de rire mais on sourit aisément. Le seul regret, c'est d'arriver là où on est parti.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 juin 2013
    "Habemus Papam" c'est un peu une "force tranquille" du cinéma. Je pensais m'endormir, et bien j'ai scotché. Soyons clair, il ne se passe pas grand chose en terme d'action. Pas grand chose mais en même temps tellement dans la tête d'un homme, campé par l'excellent Michel Piccoli, qui s'apprête, sans aucune conviction, à remplir les plus hautes fonctions pontificales. Comment, en un déclic, remettre en cause toute une vie vouée à la religion, se rendre compte de ce qu'on aurait pu être, pu faire, si on avait suivi d'autres chemins que ceux qui mènent à Rome. Un film très intelligent où Nani Moretti s'amuse en montrant aussi que derrière les camails, derrière les soutanes, derrière les fonctions, il y a des hommes, des hommes qui ont des doutes, des incertitudes, des faiblesses, des passions, des ambitions, des regrets et des passe-temps aussi cons que les cartes et le beach-volley... Des hommes comme nous quoi.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Le pape, monarque de l'Etat du Vatican et responsable de l'Eglise catholique est-il infaillible ? Se pose t-il des questions sur son pouvoir confié par Dieu ? Pour Moretti, la réponse est bien évidemment positive. En mettant en scène Melville, un cardinal récemment élu pape par tous ses confrères, le réalisateur souhaite humaniser la figure symbolique du saint-père, mais aussi tourner en dérision le conclave ainsi que ses protagonistes. On est obligé de rire lorsque nous voyons une éminence se casser la binette de façon grotesque, ou lorsqu'un autre oublie les paroles du chant religieux. On pourrait citer une multitude d'exemples car il y en a de ce genre tout au long du film. A cela s'ajoute la psychanalyse présentée elle aussi comme une caricature. Au-delà de l'aspect comique, il faut retenir la dimension psychologique qui prend tout son sens avec l'excellent Michel Piccoli. Ce dernier joue l'homme en proie aux doutes de façon épatante, avec une remise en question qui va le conduire vers le domaine qu'il avait choisi avant Dieu : le théâtre. Ce n'est pas tant la religion qui est visée ici mais plutôt la foi. On remarque vite que Melville n'était pas destiné à rentrer dans l'Eglise car ce n'était pas sa vocation. Il va pourtant se retrouver à la place suprême de l'Eglise catholique de manière purement aléatoire, ce qui laisse vivement à réfléchir. On comprend avec Habemus Papam la dangerosité du pouvoir et ce qu'il implique. Ce film est peut-être sur le pape, mais aurait très bien pu porter sur d'autres personnalités tenant les rênes du monde et évoquer le même message. Rozanov disait que « Satan a séduit le pape en lui offrant le pouvoir » mais visiblement, Melville a refusé la proposition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mai 2013
    Acceptes-tu d'être Pape? -Oui,mais non...

    Le sujet est lancé, et avec lui, un Michel Piccoli clopinant mais toujours autant attendrissant, dirigé par un Nanni Moretti qui se veut un Freud au Vatican. Voilà pour l'essentiel. Comment? Du détail? Certes. On connait la passion pour le Vatican chez les réalisateurs et les acteurs, en témoignent les "polars-vaticans" tirés des livres-pour ne pas utiliser à mauvais escient le mot oeuvre- de Dan Brown ou encore l'excellent Amen avec Matthieu Kassovitz réalisé par Costa-Gravas. Mais là n'est pas le sujet puisque pour une fois, il est question de traiter le Saint-Siège avec humour...et intelligence!Si, si, c'est possible! Entendons-nous. Lors du conclave, Michel Piccoli se voit élu Pape...pris de panique, il s'enfuit dans Rome à la recherche de réponses qu'il ne saurait trouver seul au milieu des cardinaux. C'est alors qu'intervient Nanni Moretti, le réalisateur, chargé tout d'abord de psychanaliser le nouveau pape puis d'organiser les premières olympiades vaticanes. Si on est forcé d'admettre que les scènes montrant les cardinaux jouer au volley-ball sont divertissantes, elles le sont cinq minutes. On se lasse vite de ces jeux très chrétiens pour la simple raison que Michel Piccoli porte à lui seul le film. Son errance romaine, ses rencontres, ses doutes à la fois de nouveau chef des chrétiens et de simple chrétien sont touchants, vrais. L'humilité avec laquelle le vieil acteur incarne son rôle ne peut laisser indifférent, il nous renvoie à notre propre conviction religieuse et notre propre condition humaine. Ses doutes sont les nôtres, ses questions aussi. Comme lui, le spectateur veut une réponse...qui ne viendra qu'à la toute fin du film par une phrase, si simple en apparence mais fabuleuse: "Certains sont faits pour mener le troupeau, d'autre pour suivre le berger".
    En somme, Habemus Papam? Oui, mais non... A voir? Oui, pour Michel Piccoli, un grand rôle.
    Julie M.
    Julie M.

    30 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 avril 2013
    Un vrai bijou de Nanni Moretti : original, surprenant, fin, subtil, tendre. Je ne m'attendais pas du tout à ça.
    C'est un film à la fois émouvant et drôle. L'interprétation de Michel Piccoli est génialissime. Le monde clérical est présenté sous un angle presque enfantin mais terriblement attendrissant et hilarant. Une bouffée d'air frais, avec derrière une vraie réflexion sur la spiritualité, les rêves perdus, la conscience de soi et de ses responsabilités.
    Génial.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Ce film est troublant. On est partagé entre la teneur du rôle que tient Michel Piccoli et tout ce ridicule qu'il entoure. Car oui, ce film est d'un ridicule monstre. On a bien saisit l'idée que Nanni Moretti essaie de nous faire passer : le pape c'est dieu et ses cardinaux des abrutis. Chrétien ou pas, là n'est pas la question.
    Ce film est tout sauf bien, critiqué est une chose, jugé en ai une autre. Je pense vraiment qu'il y a une grosse erreur d'écriture. Ca sonne faux du début à la fin, on ne croit vraiment pas à cette histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 avril 2013
    Film splendide. Quand on voit le déroulement du film c’est juste magnifique. Un début grandiose avec l’entrée en conclave des cardinaux et puis le déroulement du conclave. Cependant le film ne reste pas sur l’élection du pape et joue aussi beaucoup sur l’effet psychologique, sur la réaction humaine de l’élu. Malgré le fait qu’il soit appelé par Dieu comme ils le disent dans ce film, les cardinaux restent des êtres humains vulnérables, pouvant ressentir la peur… Ce film montre donc beaucoup plus de choses psychologiques que religieuses. Côté décors c’est juste splendide, si Nanni Moretti n’avait pas dit qu’il n’avait pas pu tourner au Vatican nous ne l’aurions pas remarqué tellement les décors sont réalistes. Et puis la photographie sur les couleurs et la lumière est également très belle. Enfin la bande son est parfaitement choisi à chaque fois.
    Côtés acteurs, Michel Piccoli est extraordinaire et Nanni Moretti bien. Ce film est un chef d’œuvre religieux et psychologique.
    LaPoesiedAtitla
    LaPoesiedAtitla

    3 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 avril 2013
    Voilà un film qui avait a priori de jolies qualités : Michel Piccoli d'abord, très bon comme toujours, et un propos singulier. Entre humour et psychologie du personnage, un être qui n'a jamais réalisé ce qu'il voulait vraiment et part à sa reconquête, le film développe mal son propos et c'est vraiment regrettable.
    De nombreuses scènes absolument acadabrantesques gâchent le spectacle.
    Le film aurait pu, et dû, être une énorme réussite (ce qu'il est si j'en crois les critiques), mais pour moi, il aurait fallu plus de réalisme pour rendre le tout intéressant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2013
    Je viens de voir ce film au cinéma , trés déçu , mon voisin n'a pas arrêté de parler durant le film , en bouffant ces putain de chips .
    Concernant le film à proprement parler , j'ai pas compris l'histoire avec le mec élu . L'ancien "papam" à démissioné pour récupérer le chéque de caution de sa soutane ?
    Je le déconseille !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 mars 2013
    Peut être qu'on sera déçu que le film perde la puissance et la créativité... miraculeuse des trois premiers quarts d'heure par la suite. Mais l'idée de scénario qui s'ensuit, si elle parait hors de propos, trop étrangère à ce qu'on espérait, voir inintéressante, est d'une subtilité non ostentatoire, donc pas forcément décelable : il est question de la reconnaissance du chemin si différent de celui qu'il aurait voulu qu’a prit d'un vieillard lucide, de nostalgie, de passion de jeunesse et d'aspiration à une vie simple, traitée de façon légère. Mais passons : qu'est Habemus Papam ? Quand un film rassemble des idées anthologiques, des moments d'humour réjouissants, une interprétation fantastique d'un acteur octogénaire qu'on a rarement autant aimé, une mise en scène profonde, un propos audacieux et une fin imprévisible, sans compromis et néanmoins marquante, un seul mot : chef d'oeuvre. Pas un film de bigot, pas un film d'athée bien qu'on puisse le penser, simplement un film humain, en une pureté et une simplicité divine.
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