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    Habemus Papam
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    457 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 mai 2014
    Quand Michel Piccoli, le pape de Nanni Moretti dans "Habemus Papam", accepte son "élection canonique comme prochain souverain pontife" d'un "oui" qui n'a rien de "franc et massif", on se dit qu'il y a de la réticence dans l'air divin du Vatican et que, chez ce nouveau pape tout juste désigné par ses pairs, quelque chose cloche... Et ça cloche tellement que ledit pape, au moment de se présenter au balcon face à la foule des fidèles qui n'attend que lui pour exulter et se fondre en prières, refuse l'obstacle tout net, tel un cheval fourbu et rétif qui se cabre et part au grand galop se mettre aux abris. Situation inédite, grave et incongrue... L'idée de départ est très bonne, la situation fort intéressante et, ma foi, plausible, même si, à ma connaissance, elle ne s'est jamais présentée dans l'Histoire avec autant de brutalité... Il y a bien eu quelques papes, dans un lointain passé, qui n'ont pas tenu la route ou la distance mais ils ne sont pas légion. Il y a bien eu Jean-Paul Ier, mort prématurément, et, très récemment, Benoît XVI qui a renoncé à sa mission. Mais dans l'ensemble ça reste presque anecdotique. Dans le cas que nous propose le film, c'est beaucoup plus inquiétant et "les voies de Dieu" sont plus que jamais "impénétrables" : voilà un pape qui panique d'entrée de jeu, qui ne semble pas "habité" par le divin, un pape que le souffle de Dieu ne pousse pas en avant vers sa mission et vers ses fidèles !... S'ensuit un long film (en tout cas un film qui paraît long), assez décousu, inégal, où le meilleur et le pire se côtoient et où passages sérieux et loufoquerie se suivent et s'interpellent. Certaines scènes sont cocasses au point d'en être ridicules. Parfois, en revanche, ça peut être très drôle, par exemple quand ce psychanalyste d'opérette (Nanni Moretti) doit conduire son travail analytique en présence d'un flopée de cardinaux espions et en ayant eu une sévère mise en garde quant aux sujets à ne surtout pas aborder... Ou quand, au bout de quelque temps, le masque tombe et que l'on perçoit chez ces vieux prélats initialement "sérieux comme des papes", le naturel humain qui revient au galop et qui perce sous la pourpre cardinalice, avec son cortège de petitesses, de mesquineries et d'enfantillages. Cependant, l'ensemble avance de guingois, manque de cohérence. Il est difficile sur un tel sujet de faire tenir ensemble le sérieux, la farce et la dérision. Il y a là une gageure, si bien que, souvent, on perd le fil, on s'ennuie un peu, on a le sentiment que l'intrigue se traîne, s'égare ou s'étiole et que Nanni Moretti fait un peu de remplissage comme s'il ne savait plus vraiment comment étoffer son propos ou quelle direction faire prendre à son excellent sujet de départ. D'où une sorte d'errance du pape Piccoli, très crédible dans le "rôle", même si son problème est, justement, de ne pas l'être, crédible, et même si ses déambulations dépressives à travers la ville, ses rencontres avec une sympathique psychanalyste puis avec Tchekhov et encore et surtout avec ses propres démons intérieurs, ne suffisent pas à emporter l'adhésion du spectateur ou à susciter l'enthousiasme. S'installe donc une impression générale de vague ennui et de "aurait pu beaucoup mieux faire sur un tel sujet". Etudier toutes les conséquences d'une telle situation, décrire les réactions des prélats, des foules, chercher des solutions dignes et envisager les décisions à prendre pour atténuer un tel "divin scandale" et en sortir "la tête haute", aurait pu donner lieu à un film passionnant. Le film oscille constamment entre le sérieux et la farce, ce qui permet au réalisateur-acteur de ne pas trop "se mouiller" mais, du coup, on sort de ce spectacle avec l'idée que le sujet a été effleuré mais pas vraiment traité et que Nanni Moretti a préféré, en quelque sorte, botter en touche.
    Raphaël O
    Raphaël O

    144 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2014
    Ce film signé Nanni Moretti est pourvu d'un excellent scénario, original, très bien écrit et porté par la superbe prestation de Michel Piccoli, éblouissant en Pape refusant le pontificat.
    À voir !
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2014
    A la succession de Jean Paul II, on avait été témoin de la ferveur qu’exerce le Pape dans nos sociétés contemporaines et la désignation de Benoit XVI était devenue aussi passionnante qu’un feuilleton télévisé. Nanni Moretti revient donc sur ce moment exceptionnel au Vatican, une idée vraiment intéressante au départ avec un Michel Piccoli on ne peut plus savoureux et qui redonne au Pape une dimension humaine à travers laquelle on se retrouve tous. Le sujet particulier pourrait en dissuader plus d’un d’autant plus qu’on se laisse parfois assoupir par le rythme de cette comédie qui tourne parfois à la légère parodie. Habemus Papam repose sur un scénario ingénieux mais ce n’est certainement pas le film indispensable du moment.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Le sujet qui aurait pu s'avérer original est finalement traité fastidieusement en longueur. Quelques loufoqueries mal traitées. Le jeu de Piccoli, qui n'est pas des meilleurs, ne rachète rien.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 mars 2014
    Magnifique allégorie d'un monde en perte de spiritualité religieuse. Dieu disparait, la psychanalyse prend le relais, Dieu démissionne (meurt?). C'est une vision grandiose de ce phénomène moderne. Merci Nanni, tou ê dgénialé!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 février 2014
    film tres dympathique humain qui nous réconcilie avec le vatican et son ultra pouvoir... un bon film.. original. quel role pour Piccoli !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 février 2014
    Un film intimiste qui s'intéresse au poids de la charge du "Saint Père" et à la vie au Vatican avec des Cardinaux plus humains qu'ils ne paraissent d'ordinaire.

    Michel Piccoli est étonnant dans ce film.
    Léa H.
    Léa H.

    32 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2014
    Un film qui prend de délicieux sentiers de traverse, à l’image de son pape erratique. On commence par une satire en demi-teinte du Vatican pour finir par une interrogation abyssale sur la responsabilité et l’identité. Entre temps, Nanni Morreti nous aura séduit par ces digressions poétiques et Michel Piccoli nous aura sidéré par la puissance de son interprétation. Après le lourdingue « la chambre du fils» et le trop théorique « Caïman », le grand retour du cinéaste italien !
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    Heureusement que je suis clouée au lit et qu'on m'a pretté quelques dvd. J'ai hésité à changer de film au moins 10 fois mais je suis allé au bout. Je me suis franchement ennuyée. Le film est vraiment long, les personnages peu attachants et le scénario est creux. Le film peut se résumer à une phrase : c'est l'histoire d'un pape qui doute.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 novembre 2013
    105 minutes de perte de temps, j'ai, de loin, préféré "la chambre du fils"
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    De la part de Nanni Moretti, sur un tel sujet, on pouvait s'attendre à une satire très critique, à la manière de ce qu'il avait fait (ou voulu faire...) dans Le Caïman, tableau de la société italienne sous Berlusconi. Mais cet Habemus papam n'a rien d'un pamphlet anticlérical. Le réalisateur revient au thème de la religion, vingt-six ans après La Messe est finie, et choisit un ton assez proche, cocasse et doux-amer, l'aspect comique étant ici plus développé. La Messe est finie présentait la désillusion d'un curé ayant perdu tous ses repères dans le monde contemporain et perdant peu à peu sa foi en l'homme. Dans un autre cadre, celui du Vatican, Habemus papam présente aussi un homme perdu, dont les repères quotidiens disparaissent alors qu'il est appelé aux plus hautes fonctions pontificales. Il ne perd pas sa foi en l'homme, ni sa foi tout court, mais sa foi en lui, soudain incapable d'agir, écrasé par le poids de sa mission et de ses responsabilités. Crise personnelle et crise du pouvoir : comment assumer tout un passé et ouvrir la voie de l'avenir ? Comment être guide après avoir été toujours guidé ? Quelle est la part de liberté individuelle dans un mouvement collectif ?
    Nanni Moretti croque le portrait d'un homme commun et tourmenté, avec tendresse et sensibilité. Jamais il ne se moque de lui. Son regard amusé se porte davantage sur les conséquences de ses tergiversations : désordre au Vatican, jeux de communication tout empreints de mensonges... De la séquence inaugurale du vote, mise en scène comme une séquence de classe d'école, au tournoi de volley organisé dans la cour (de récréation), en passant par la fugue (du premier de la classe), le réalisateur s'amuse à dépeindre ce petit monde comme un monde de grands enfants. Il se fait plus ironique lorsqu'il évoque les journalistes et leur traitement creux d'informations creuses, ou encore les psychanalystes (thème fétiche depuis longtemps), prétentieux, prompts à appliquer des grilles d'analyse toutes faites... L'immersion forcée de l'un d'entre eux, interprété par Moretti lui-même, en terres religieuses est assez jubilatoire.
    Au final, Habemus papam n'est certes pas parfait (il y a quelques longueurs, notamment lors de la fameuse partie de volley), mais s'impose par son originalité. Le film permet aussi à Michel Piccoli de montrer, une nouvelle fois, l'immensité de son talent. Son jeu est d'une subtilité impressionnante. Ce qu'il parvient à exprimer en un gros plan de quelques secondes, au moment où son personnage apprend qu'il est élu (mélange d'incrédulité, d'émotion, de joie et d'angoisse), est fabuleux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2013
    Habemus Papam suit le chemin intérieur et extérieur d’un pape tout nouvellement élu reculant
    face à l’immensité de sa tache. Face à l’urgence, les cardinaux électeurs décident alors de faire appel
    à une forme de médecine en laquelle ils n’ont pas une entière confiance : la psychanalyse. spoiler: S’ensuivent d’extravagantes péripéties : le souverain pontife s’enfuit du palais, se retrouve intégré dans une troupe de théâtre, pour finalement revenir au Vatican et clarifier sa désertion.


    Habemus Papam s’ouvre sur la messe d’enterrement d’un pape dont on ne cite pas le nom, afin de ne pas se confondre sur la vraie nature de ce film, qui est purement et simplement une fiction. Le film se déroule pourtant dans un espace temps et dans des lieux bien réels, ce qui peut dérouter parfois : ainsi le nom de Sarkozy est cité, des images d’archives (et souvent les mêmes séquences, ce qui nous donne l’impression de revoir à chaque fois les mêmes scènes) sont utilisées… Puis le défilé des cardinaux vers la chapelle Sixtine pour le conclave, la musique étourdissante, les costumes sublimes donnent à la scène toute la puissance tranquille que ces cardinaux ont, eux qui sont sur le point de désigner un homme à même d’inspirer et de diriger plus d’un milliard de personnes dans le monde. Cette atmosphère recueillie est pourtant vite troublée par les vociférations d’un journaliste, qui en plus de déranger les cardinaux, nous dérange nous, spectateurs dans la contemplation de cette lente et majestueuse procession. Suite ridicule et stéréotypée : des plans rapprochés des « favoris » du conclave, chacun la même expression sur le visage et les mêmes mots à la bouche. Le décor est cependant magnifique, ce qui rattrape un peu la niaiserie de la scène. Le pape est enfin élu, il accepte sa charge pontificale… Mais ne se présente pas au balcon, pris de peur. Et c’est là, véritablement, qu’on atteint le point culminant du film ; on ressent en même temps que Melville (le nouveau chef de l’Église catholique) la charge infiniment lourde qui lui est attribuée, on essaie, naïvement, de lui insuffler tout le courage qu’on lui souhaite à ce pape franchouillard.

    Une intrigue sans intérêt mais qui laisse l'espoir d'une bonne fin...

    Les pérégrinations du pape dans la ville de Rome, les rendez-vous avec les psychanalystes ne paraissent pas franchement utiles : ces petits moments sans envergure ne servent visiblement qu’à pouvoir écrire « comédie » dans la fiche technique du film. Ces séances de questions ne nous apprennent en effet rien sur la psychologie du pape; on n'y discerne aucune grandeur. On ne trouve d'ailleurs cette grandeur nulle part dans le film, sauf peut-être durant la scène du tournoi de volley, formidable de joie de vivre et de gaieté spoiler: tandis que, à côté, là où - pensent les cardinaux – le souverain pontife fait une retraite de prière, c'est en fait un garde suisse qui fait le pape.


    spoiler: Un espoir anéanti. La fin nous déçoit au plus haut point. Après avoir visionné une heure d’ennuyantes déambulations, dans l’attente d’une annonce victorieuse d’un pape ragaillardi, c’est finalement la défaite qui remporte la partie. Un si lâche abandon face à une si noble tache… Le spectateur croyant se dit alors en son for intérieur : « Ah, s’il avait prié… »
    Hastur64
    Hastur64

    222 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 septembre 2013
    Précédé d’un critique flatteuse et d’un pitch intriguant « Habemus papam » et son Pape qui refuse sa charge et fait une dépression paraissait être un film prometteur. De fait le début du film est assez drôle entre un Pape dépressif, une curie dépassée et un psychologue pas dans les meilleures conditions pour faire son travail. Mais rapidement j’ai trouvé le film vraiment creux et les errances incognito de ce Pape dans Rome ainsi que les chroniques d’un conclave sans fin où les cardinaux jouent aux cartes et au volley-ball si elles font sourire ne semblent pas vouloir faire autre chose que meubler le temps avec une critique douce-amère et vraiment superficielle de la psychologie et de la religion comme de peu de secours dans les moments de crise. Sinon hors de la prestation tout en nuance de Michel Piccoli, le film n’a pas trouvé plus de grâce à mes yeux que celle d’un film distrayant et parfois amusant, mais vraiment très (trop ?) léger. Je suis donc pour le coup un peu dubitatif devant l’élogieuse réputation qui précédait cette œuvre et qui semble plus tenir à la réputation de Nanni Moretti et au sujet assez iconoclaste qu’au film en lui-même. À voir, mais sans réelle précipitation.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 septembre 2013
    C'est l'histoire d'un cardinal qui a été élu Pape et qui éprouve des doutes afin d'occuper cette fonction. Voilà j'ai tout dit du film, tout le reste c'est de l'ennuie. Dommage car les acteurs mettent du sien.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 septembre 2013
    Appréciant beaucoup Moretti, je suis sorti déçu de ce film car j'en attendais beaucoup. Un bon réalisateur, un acteur superbe et un sujet prometteur. Hélas, la sauce ne prend pas et c'est vraiment dommage. Un peu comme si on avait fait un sandwich basique avec du caviar et de de la truffe.
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