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    Habemus Papam
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    3,5
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    457 critiques spectateurs

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    calliphilus
    calliphilus

    8 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2011
    Après un docu-fiction digne d’une deuxième partie de programme TV (« présumé coupable »), après deux navets sur fond de familles bobos (« la guerre » et « le skylab »), nous avons envie de nous exclamer : enfin du cinéma ! D’abord les prises de vue : elles nous donnent à voir l’un des plus beaux sites du monde sans tomber dans la carte postale. Ensuite les acteurs : une brochette époustouflante de vieux messieurs en tenue de cardinal plus vrais que nature. Enfin le drame : drame d’un homme qui non seulement ne se sent pas à la hauteur mais surtout a l’impression d’avoir raté sa vraie vocation celle de devenir un acteur de théâtre, drame d’un conclave qui ne sait plus quoi faire, drame des fidèles qui attendent un successeur papal. Le tout dit avec un humour délicat jamais irrévérencieux, les religieux n’étant pas ridiculisés mais leurs petits travers peints avec gentillesse. Seule la conclusion nous laisse sur la faim. Nino Moretti, qui joue admirablement le rôle du psy, ne nous livre pas le fond de sa pensée. Peut-être a-t-il voulu éviter un film à thèse pour se concentrer sur le portrait psychologique. Le parallèle avec Tchékhov est-il un début d’explication ? Dernière chose pour la version en V.O. : quel bonheur que d’entendre cette si belle, si musicale langue italienne ! Comme elle proche de la nôtre mais tellement plus mélodieuse, et la diction des acteurs italiens : un exemple pour nos acteurs et surtout actrices que l’on comprend à peine !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 octobre 2011
    Très bon film, toutefois un peu court sur la fin. J'ai trouvé ce film intéressant bien que trop ressemblant à un téléfilm qu'à un film de l'envergure que l'on lui donne.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    Un film magnifique, très touchant, de très bons acteurs et une super mise en scène. La fin inattendue nous laisse un peu sur notre faim.
    Oriwa
    Oriwa

    63 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    Excellent ! Beaucoup d'humour et de finesse. Michel Piccoli y est très émouvant et Nanni Moretti subtil, comme son film.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 12 octobre 2011
    Beau tres très beau
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 octobre 2011
    Après le succès de Des Hommes et des Dieux et le lancement de la création originale de Canal , Borgia, la crise de foi est de bon ton sur les écrans. Chaque fois avant d'aller voir un film qui aborde en fond ou en surface la religion, on a peur de se faire méchamment chier, et il faut bien l'avouer à chaque fois ou presque on est surpris. C'est très intéressant de voir comment un réalisateur peut, dans un monde athée, parvenir à toucher un public en parlant religion. Peut être est ce justement parce qu'il sait ne pas rester dans le cloître religieux, si j'ose dire, mais bien comprendre l'influence de celle ci encore aujourd'hui. Travail difficile donc mais c'est là qu'on reconnait les vrais. Si les moines de Tibhirine avaient su être passionnants dans un style solennel, Habemus Papam joue plus la carte du détachement, voire du grotesque sans pour autant jamais être vulgaire ou irrespectueux, comme le sera peut être ( sans doute ) Borgia pour le plus grand bonheur des post-nietzschéens en mal de victime. Film très intelligent qui montre comment l'adhésion à des principes ou des croyances peut être ébranlée lorsqu'il s'agit d'impliquer sa personne et non plus se contenter d'appartenir. C'est un film tout en sensibilité qui confronte la fragilité d'un être, brillamment interprété par Michel Piccoli, et la foi de tous, soulignant avec justesse les notions de responsabilité, de limites humaines face à une croyance partagée, une communauté les dépassant largement.



    Habemus Papam n'est pas loin de tout reproche non plus, quelques scènes sont clairement là pour broder, mais globalement le film fait preuve d'une légèreté qui le sied bien et qui légitime son approche quelque peu farfelue du sujet. Le film est une longue attente, pour les fidèles, pour les cardinaux, mais pour le Pape lui même qui face à un évènement d'une telle ampleur se redécouvre lui même et refais le parcours de sa vie. Une attente faite de doute, d'appréhension mais qui est l'occasion pour Melville ( le vrai nom du Pape ) de renouer avec ses anciennes passions qu'il avait finit par oublier. Moretti en ce sens voit la religion comme un refuge, et on pourrait presque dire comme un aveux de résignation, comme un choix de vie par défaut : Melville n'a pas pu entrer au conservatoire, mais il se dit encore acteur au détour d'une conversation; impossible ici de ne pas voir comment subtilement Moretti définit la fonction du Pape, acteur au service d'une cause qui le dépasse, au service d'un milliard de croyants qui oublient souvent que derrière la figure du souverain pontife il y a l'homme et son passé. Sans renier toute existence de foi, le rôle de psychanalyste interprété par Moretti lui même n'est pas innocent, et l'excellente scène où le Pape se fait psychanalyser selon les critères rigoureux énumérés par les cardinaux (!) est une pique finement placée, ravageuse de sens, débordante d'humour. Débordante d'humour comme tout le stratagème composé dans l'attente du "rétablissement" ( le faux pape ), tout comme aussi le tournoi de volley entre cardinaux sous forme de coupe des continents proposé par Brezzi ( Moretti ).



    C'est son approche volontairement naïve qui fait la force du film, son relativisme envers même des évènements tel que l'élection d'un Pape. Absolument pas analytique ni théorique, Habemus Papam, remet l'homme au centre des choses, car ni sa fonction, ni son rôle, ni l'attente qu'on a de lui ne peuvent mieux le définir qu'il ne se définit lui même. Melville n'est pas le Pape, c'est un acteur, qui le temps d'une pièce, aura joué le Pape.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Des longueurs, mais original et des acteurs justes.
    À voir!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Ce n'est pas les acteurs mais les personnages qui m'ont déçu et tout particulièrement celui de Michel Piccoli qui incarne un rôle intéressant au début mais qui devient ennuyeux sur la longueur car sans évolution. La fin est du coup tellement prévisible qu'elle nous laisse sur notre faim. Dommage, car ce qu'on nous montre des "coulisses" du Vatican est vraiment plaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    A voir pour Michel Piccoli ; sinon l'intrigue est mince et frise même longuement le ridicule avec Nanni Moretti. Quelques moments drôles mais globalement décevant nonobstant de bonnes critiques.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    Farce sur l'élection du pape au St -siège. raiment très drôle. Nani Moretti a des idées fulgurantes. Dommage que les 5 dermières mn soient un peu décevante.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    Nous avons un Pape ! Oui... Bon, je sais, ça fait déjà un moment que ça s'est produit ça, mais Nanni Moretti a une la très bonne idée de revisiter la courte période de sa succession, à sa façon.

    Je vais directement le dire : Si j'ai bien aimé ce film, c'est parce qu'il a su rester dans la légèreté avec un humour omniprésent du début à la fin. Partir dans les bas fonds de la psychologie avec une fixation sur le rôle de Michel Piccoli, successeur de Jean-Paul II, aurait plongé le film dans un univers de chiantise.

    Mais Habemus Papam garde donc cette légèreté qui en fait un film agréable à regarder, qui exprime très clairement le sentiment qu'il souhaite passer. Comment réussir à accepter une mission comme celle-ci quand elle n'est clairement pas choisie, mais imposée. N'importe qui ne peut pas commander à des millions de personnes. Heureusement, la vie est faite de meneurs et de suiveurs. Ça évite de trop se marcher sur les pieds. Seulement, en règle général, on le choisit. Soit même !

    Comment ne pas penser que parmi toutes les "candidats" aux postes, aucun ne se serait fait dessus par la peur que cela peut engendrer ! Au-delà de la peur dues aux attentes, c'est aussi la peur de décevoir ses amis et de se décevoir soit-même.

    Voilà, en résumé une pensée "normale". Qui suffit pour faire le film. Pas besoin d'aller plus loin. Profitons des frasques de Piccoli pour se sortir de ce désastre personnel qu'il est en train de vivre !

    D'ailleurs, le pape Piccoli est parfait et le psy Morreti n'est pas assez présent ! J'en aurais plus voulu. Il a clairement un parti pris en jouant ce rôle anti-religion et c'est ça qui m'a plu ! La totalité forme un jeu plaisant à regarder qui va faire monter ce film au rang des 4 étoiles. A regarder !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    Ce sujet devait être traité ainsi. Un Michel Piccoli sublime, une trame délicate et soignée. Un sujet maîtrisé de bout en bout. Ni trop discret, ni trop indiscret. L'équilibre est respecté, le spectateur comblé. Surtout, le sujet est là où on ne l'attendait pas! Bravo aux protagonistes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    Bon film, mais la fin nous laisse un peu sur notre faim...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2011
    Au delà de l'idée qui est bonne, le scénario est vraiment creux. Il ne se passe pas grand chose. Du coup, on tombe vite dans les caricatures de situations, histoire de remplir le temps. Michel Piccoli se débat bien dans son rôle trop léger.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 octobre 2011
    Je n'ai pas vu de mention de la question de la la foi dans les critiques que j'ai lues. Pourtant, l'absence du traitement de ce sujet dans le film, m'a semblé évidente. Comment Melville peut-il dire qu'il ne se sent pas l'âme d'un guide et qu'il a besoin d'être guidé ? le premier guide d'un croyant n'est-il pas Dieu lui-même ? Un pape peut-il ne pas se sentir de guide pour l'accompagner dans sa fonction, comme il s'est senti guidé toute sa vie ? Les cardinaux, qui jouent au puzzle ou aux cartes en fin de journée, ne font pas non plus souvent appel à leur sentiment religieux pour appréhender la suite des évènements ou souhaiter une issue prochaine à l'atermoiement imposé par Melville. La vision de Moretti semble de ne pas vouloir évoquer seulement le sujet de la foi, sinon pour souligner son absence totale. Pour évoquer le reste du film, j'ai trouvé les parties de volley-ball trop dérisoires pour être ni crédibles, ni comiques, les interventions du psychanalyste et son personnage trop nombreuses ; reste une renonciation annoncée qui semble s'opposer au volontarisme actuel et qui entraîne dans une triste mélancolie, un arrêt du temps où les repères disparaissent, où l'on se retrouve avec un grand vide devant soi et la nécessité de chercher à le combler,une bulle étrange dans laquelle on est enfermée et qui nous fait quitter le sol et la réalité avec une question taraudante : à quoi je sers.
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