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Backpacker
78 abonnés
780 critiques
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1,0
Publiée le 25 octobre 2011
"Toutes nos envies" aurait pu être un bon film sur les ravages des crédits à la consommation. Malheureusement, on y croit pas! Cette histoire prévisible, longue et larmoyante (déclenchement automatique et insupportable de violons pour souligner et surligner la dramaturgie!) est mal desservie par des comédiens surjouant en permanence. En particulier l'agaçante Marie Gillain avec ses sourires exaspérants et niais au possible... Décidément, même en avocate atteinte d'une tumeur, Marie Gillain n'est pas crédible! Quant à Vincent Lindon... il fait du Vincent Lindon... les tics en moins heureusement! Et puis, toute cette fausse émotion avec ces gamins qui s'agitent dans tous les sens et prononcent des "phrases" niaises toutes les 2 minutes. Mais quelle niaiserie et manque d'authenticité! Un véritable calvaire. On est à mille lieues du très réussi "Welcome" du même réalisateur. Cette fois-ci, en revanche, Philippe Lioret coupe TOUTES NOS ENVIES d'apprécier son dernier long métrage... Dommage!
Vu en avant-première dans la région où le film a été tourné (Rhône-Alpes). Très bien interprété et mis en scène. Un sujet à double-tranchant, pourrait-on dire, mais qui ne tombe pas dans le larmoyant excessif. C'est juste le bon dosage pour une histoire captivante et émouvante. A voir !
NON , NON et NON ... comment etre abruti au point de délivrer dans la bande annonce tout le film et son suspens STUPIDE .Très bien joué, réalisé , écrit , il faut se déplacer pour voir ce film magnifique aux acteurs excellents . Une histoire vraie qui nous montre le dur combat meme devant la justice du pot de fer contre le pot de terre.
Un film bouleversant... un jeu des acteurs émouvant, des thèmes qui nous touchent tous, la difficulté à lutter contre les diktats de la consommation, la maladie, la disparition d'un proche... Merci à Philippe Lioret de nous faire partager son point de vue et d'aborder ces sujets difficiles et encore une fois de nous faire relativiser sur nos vies. Un film à ne pas manquer !
vu en avt premiere, j'ai adoré !!! dommage que les acteurs et réalisateur ait été pris par le tps !!! mais c génial de venir à la rencontre du public !!!
J'étais également à l'avant 1ère au Cinéville de Lorient. (non Mr Lioret je ne suis pas le type à lunettes du 3è rang...) J'ai bien aimé ce film mais ne suis pas d'accord avec avec le réal. Je trouve ce film déséquilibré et regrette que le surendettement cède la place à la maladie. Le débat m'a laissé sur ma faim, peu de questions techniques et un trop grand cirage de pompes. Mais Vincent Lindon a fait le "show". Je pense que les spectateurs sont trop dans l'émotion et qu'il aurait été préférable qu'il y eut un meneur (il semblait y en avoir un de compétent) pour revenir sur les points essentiels du film qui n'en manquent pas. Mitigé donc, mais conquis par l'excellente interprétation du quatuor.
Après avoir vu la bande annonce, je pensais voir un film militant sur l'endettement des plus démunis face à l'enrichissement des sociétés de crédit, en fait, j'ai vu un film où une jeune femme renonce à se battre pour sa vie mais se bat pour la survie matérielle d'une autre. Etre ou avoir, c'est la question... Sinon, Vincent Lindon, c'est quand il veut...!
Je sors de l'avant-première de Vannes : remarquable!! Un sujet grave relaté sans tomber dans le mélo! Une leçon de vie qui montre l'importance de vivre le présent à 200%! Mention spéciale aux acteurs capables de transmettre ces émotions avec tant de naturel! Mr Lindon toujours aussi époustouflant! J'ai également beaucoup apprécié son message implicite délicatement glissé avec humour à l'égard des photographes dans la salle, avis que je partageais d'ailleurs!
Le film part un peu trop dans tous les sens au début pour finalement bien tout recentrer. Le bon point de ce film est surtout une belle histoire indéfinissable entre les deux principaux protagonistes.
"On ne sort pas indemne de ce film" prévient gentiment le présentateur ce 16 septembre à Dunkerque (Quand les lumières se sont éteintes , vous avez discrètement monter les marches et vous vous êtes assis sur l'une d'elles , Mr Lioret , juste à coté de moi ) . Et de fait l'étonnement laisse vite place à l'émotion .Surprise à mon goût: le combat contre le surendettement passe au second plan derrière la lutte contre la maladie (faut-il y voir une métaphore : surendettement , cancer de cette société ?) mais l'on ne se sent en rien trompé , on est juste scotché au siège , la boule au ventre et les larmes aux yeux , espérant l'inespérable . On craint fortement de sombrer dans le pathétique ,ou pire , dans le morbide , mais non , pas de mièvreries , pas d'images à faire détourner le regard . Et malgré cela , et c'est toute la force du film , on sort de la salle terriblement choqué et paradoxalement plein d'espoir...
Premier film de Philippe Lioret que je vois, "Toutes nos envies" ne donne pas envie de voir un autre film du cinéaste. Le scénario, malgré ses bonnes intentions, ne prend pas notamment à cause des personnages (celui de Marie Gillain est insupportable, celui de Yannick Renier décevant, seul celui de Vincent Lindon parvient à être attachant). En plus de ça, la mise en scène est froide, sans vie et plonge dans un film tout aussi glacial. La dernière demi-heure est interminable.
"Toutes nos envies" s'attaque à deux gros sujets en même temps : les arnaques des sociétés de crédit et, comme ça marche à coup sûr au cinéma, la maladie (en l'occurrence une vilaine tumeur au cerveau). Mais Lioret a un peu de mal à concilier les deux affaires côte à côte pour finir par se concentrer uniquement sur la maladie de la juge incarnée (très bien, par ailleurs) par Marie Gillain. Or, des histoires de cancer, ça court les rues. Celles sur les magouilles des sociétés de crédit, beaucoup moins, et c'est dommage que Lioret n'ait pas plus creusé le sujet : il reste en surface et les acteurs ne semblent pas particulièrement savoir de quoi ils parlent. Malgré quels moments réussis, nous avons affaire à un film typiquement français. Français par son incapacité à faire un film social réussi. Français par son goût pour des sujets ressassés à saveur mélodramatique. Français par son aspect visuel "réaliste" et sans profondeur.