Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
MARYSE P.
3 abonnés
42 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 10 novembre 2019
j'ai adoré ce film, tellement juste et magnifiquement interprété, peut être parce que j'ai moi même été en surendettement, et je peux donc témoigner que c'est bien comme ça que ça se passe, c'est aussi épouvantable, aussi dégueulasse que ça, c'est donc en même temps un excellent documentaire que tout le monde devrait voir, et à ceux qui disent que l'engagement de ces 2 magistrats est peu crédible, je répondrai que si , c'est tout à fait crédible, quand on aime son métier et qu'on aime les gens, on a très envie de faire quelque chose pour des gens en difficulté, si on en a la possibilité, c'est un challenge passionnant, le meilleur sûrement qu'on puisse trouver dans une vie . Je mets 5/5 car c'est un chef d'oeuvre !
Un film sur le surendettement et sur la mort . Je ne voulais pas voir ce film ,je ne l'ai pas vu en salle ,je m'attendais à une prise de tête imbuvable ,doublée par un affreux mélo .Merci la télé à la demande , j'ai été bluffée ,tout le film est un moment de grâce . J'espère que la scène du tribunal ,Vincent Lindon contre l'avocat des société de crédit ,cette scène restera dans les mémoires du cinéma français . On a vu Gabin nous mettre le frisson dans des plaidoires ,et je ne suis pas une adoratrice du jeu de Vincent Lindon .Mais là !!!!
Bourré de tendresse et d'émotions, un film qui raconte une histoire très forte tout en menant une intrigue et en parlant d'un sujet de société. Un tour de force d'autant mieux réussi qu'il est parfaitement filmé et interprété.
J'ai trouvé ça assez dur le coup despoiler: je case mon mec pour que quelqu'un s'occupe de ma famille quand je vais mourir. Beaucoup trop glauque à la limite du supportable pour moi. Ma note est très personnelle. je comprends qu'on puisse donner plus.
Vincent Lindon et Marie Gillain juste exceptionnels... Ce film aborde plusieurs sujets propres à notre société comme la maladie, le surendettement, le couple ou la famille d'une manière sobre mais magistrale, je n'exagère pas en disant que, pour moi, c'est un des meilleurs film français qu'il m'ait été donné de voir !
Bacurau: une plongée fascinante dans une métaphore des excès du groupe restreint qu’est la micro société, assez sanglant, une qualité de scénario et un script hors pair, convaincu dès les premières minutes, tout en ne devinant jamais la suite : la définition du grand cinéma.. distribution à la hauteur, à retenir dans les très grands films de 2019
Toutes nos envies parle d'un système pervers. Celui des fameux crédits "revolving". La spirale infernale de ces ménages qui y souscrivent et qui finissent complétement asphyxiés par ces crédits à la consommation et leurs huissiers qui iront jusqu'à les harceler à domicile pour les briser psychologiquement. Bien sûr, on pourrait être du côté de cet avocat qui en gros va plaider que cette mère de famille a pris ce crédit en son âme et conscience, que la société prêteuse ne l'a pas forcé, que tout était marqué dans le contrat (en tout petits caractères). En étant encore plus cynique, on pourrait reprocher à cette femme d'avoir fait des enfants alors qu'elle n'avait pas les moyens de les assumer. C'est oublié un peu vite que derrière il y a toute une réalité sociale d'une violence inouïe. Un père qui a disparu et qui ne paie pas sa pension alimentaire. Le chômage. Les petits boulots à temps partiel quand on a la chance d'en trouver un comme ce n'est pas la concurrence qui manque. Le mal-logement. Cette pitié qu'elle inspire avec deux enfants en bas âge et qui fait tout aussi mal. Car ce n'est pas la charité qu'elle demande. Juste de s'en sortir dignement par le travail. Deux juges vont donner un bon coup de pied dans la fourmilière en dénonçant le manque de clarté de la loi qu'on peut interpréter suivant comme ça arrange. Comme si ce combat éprouvant ne suffisait pas, on va assister également à la lutte désespérée de Claire contre la maladie. C'est un peu trop. Car ils ne méritent pas ça tous. Il y aura de beaux moments d'humanité ici ou là. De pâles rayons de soleil pour percer la grisaille ambiante. Tout ça pour quoi ? Rendre le sourire à une maman et faire plier le système. Un sacrifice sans doute nécessaire. Mais quel sacrifice.
Un film social dans lequel on s'attend à trouver Vincent Lindon... Ces juges qui s'associent pour aider une femme croulant sous les dettes à s'en sortir face aux très puissants organismes de crédit, c'est très mélodramatique. Alors attention, je rejoins entièrement la vision de ces robin des bois de la justice sur ces prêts "gratuits à 20%" qui enrichissent grassement les sociétés de crédit et appauvrissent ceux qui les contractent. Mais à trop mêler cette histoire sociale de don quichotte en robe noire à celle, dramatique, d'une personne condamnée par la maladie, tout se mélange et rien n'aboutit vraiment. A voir quand même, parce que le sujet du surendettement fait rarement l'objet d'un film, parce que Marie Gilain se fait rare au cinéma mais cela ne laissera pas un souvenir impérissable.
j'ai beaucoup pleuré il y a 2 thèmes dans ce film, l'aspect juridique plutôt bien mené sur la justice civile et le juge d'instance ce qui est très rarement montré et la maladie d'une jeune mère de famille
Wof ... C'est une petite histoire qui se laisse regarder même si ce n'est pas très original ni très passionnant ! Quelques longueurs et deux/trois choses (très personnel) qui ne m'ont que moyennement plus (entre autre la caricature des gros méchants organisme de crédit et le choix égoïste de l'héroïne de taire sa maladie a tout le monde même à son compagnon). Mélodrame très moyen.
Le sujet est lourd et actuel. Quelques imperfections mais la mise en scène intelligente oublie heureusement les grosses ficelles du pathos. Le film est surtout sublimé par un excellent duo d'acteurs qui n'en font jamais des tonnes.
Les bons soldats, Lindon et Gillain, s'en vont en guerre. La dimension d'héroïsme du film est à son meilleur. Personnellement, je n'y es pas cru une seconde. L'actrice belge ne suscite aucune envie, pire encore, son jeu n'est pas sincère, ou ne semble pas l'être. Rôle finalement assez lisse car rien à se reprocher. Un adultère qui n'abouti pas, un combat contre la maladie en toile de fond, finalement je cherche encore le sujet principal. Lioret compile les errements d'une société dite injuste, mais cela appauvri la charge émotionnelle.