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Georges F
8 abonnés
257 critiques
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1,5
Publiée le 23 août 2010
D'amour et d'eau fraîche: le scénario est simplissime, elle cherche du travail et les petits boulots ne lui plaisent pas, elle couche à 3 reprises, je crois, dans le film: voilà pour l'amour; elle rencontre un zozo qui passe des voitures volées en Espagne et vole à l'étalage, ils se baignent tous les deux dans la rivière: voilà pour l'eau fraîche. Elle trouve un pistolet qui appartient au zozo et le braque sur un vigile de supermarché, ils se sauvent tous les deux en voiture et, à la sortie du parkling,sont arrêtés par la police: est ce que le film va commencer? Non, il est déjà fini et il a traîné en longueur.
Un joli titre pour ce film grave sur le rapport entre notre société et les jeunes qu'elle forme vers un avenir en point d'interrogation. L'éclaircie vient elle de la marginalisation et la petite délinquance? Question posée et les acteurs donnent toute la crédibilité et le réalisme cru au scénario, tout en gardant une légèreté qui accroche le spectateur. Cas isolé ou mal être plus général?
Qu'est ce que c'est rafraîchissant! Une histoire simple avec des situations qui reflètent tout bonnement la vie. Anaïs Demoustier et Pio Marmai crèvent l'écran par leur interprétation d'un naturel épatant et font beaucoup pour la qualité de ce film.
Film court et implacable, celui qu'on aurait aimé montré à nos parents et consort, qui n'ont jamais rien pigés au sort merdique de notre génération. On a tous vécu ça, on a tous du survivre, dépasser, se construire, s'adapter à cet enfer. Ya ceux qui s'adaptent en se coulant dans le moule tertiaire, renonçant dès lors à leur âme, les mêmes dont on voit "luire" l'écran de smartphone de plus en plus un peu partout autour de nous, triturant leur clavier pendant les séances de cinéma, au théâtre, pendant une conversation, nous délaissant sur place comme si l'on n'existait plus, semblant oublier soudainement notre présence, sommés de répondre sur le champ quand l'appareil les requiert, même le dimanche matin, tels des domestiques qu'ON sonne, et il y a les autres ; Julie en est, maladroitement. "Où nous sommes nous égarés ? Nous demandions ce qu'est la Technique et sommes maintenant arrivés devant l'Aléthéia, devant le Dévoilement. en quoi l'aître de la Technique a-t-elle affaire avec le Dévoilement ? Réponse : en tout."
Un excellent film avec une superbe interprétation. Le monde du travail y est décrit sobrement mais avec une férocité subtile et convaincante. Du très bon cinéma.
Rien de très original dans cette chronique mi-sociale mi-naturaliste qui sonne souvent juste, notamment dans sa première partie. On remarque surtout d'excellents acteurs, dirigés et filmés avec beaucoup de finesse.
Le film a beaucoup de mal à démarrer et on se demande d’ailleurs à quel moment il démarre réellement. Cependant on ne s’ennui pas tellement avant que la situation ne commence à bouger vers la fin du film. Cela commence par la galère de cette jeune active, Julie, dans une capitale sans pitié pour elle mais le scénario a pas mal de difficultés à se faire une place. Une fois le Bad Boy rencontré, la vie de la jeune femme prend une tout autre destinée. Une vision de la société où prône le non respect des lois et de la liberté d’entreprendre, changera la personnalité de Julie, blasée de voir tout ses efforts mis au placard. Le film commence à devenir prenant dans le dernier quart d’heure seulement, mais au final, rien ni personne n’est parvenu à nous séduire. Des scènes coupées brusquement, sans bonne transition, perturbe la continuité du film qui ne restera qu’une succession de péripéties sans âme.
Peu de monde cet après-midi pour visionner ce très bon film dont, malheureusement, la fin est en queue de poisson... et totalement invraisemblable. Le film met un peu de temps à démarrer et à trouver ses marques : Julie, jeune "surdiplômée", végète de petit boulot en petit boulot qui n'ont rien à voir avec sa formation initiale et dans lesquels elle va de déconfiture en déconfiture. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Ben qui l'entraîne sur la voie de l'oisiveté mâtinée d'une forme de délinquence. La description du monde des "petits boulots" est très juste. Les acteurs sont très bons et jouent leur rôle avec précision. Cependant la fin du film est impossible : comment, après avoir été interpelés de façon musclée par les flics suite à une altercation avec un vigile avec usage d'arme à feu, nos héros peuvent-ils se retrouver nageant paisiblement dans un lac ? Petite remarque pour finir : sans vouloir faire le prude, était-il absolument nécessaire de nous faire découvrir le corps dénudé (adorable au demeurant) de la jeune Anaïs Demoustier ? Je remarque que presque tous les films nous présentent actuellement des scènes très dénudées qui, la plupart du temps, n'apportent rien au reste du film. Je pose juste la question.
un bon film français, qui trouve tout son sens dans notre société actuelle, on se retrouve dans tous ces personnages qui abordent à leur manière la vie: trimer dans une vie parisienne hors de prix, vivre de petits riens, partir à l'étranger où l'herbe est plus verte.. et tous les profils sont passés en revue: la galère des jeunes, la nana insupportable de la boîte de comm', les parents satisfaits d'une vie que personne ne veut, le commercial qui n'aime pas son job.. Je vois néanmoins ce film davantage destiné à un public international: on retrouve tous les stéréotypes français: toits de Paris, Julie a toujours un clope au bec, la maison d'un ami dans le sud, sans électricité mais tellement charmante.. beau film mais pas rassurant.
Film super ! j'hésitais à aller le voir car j'avais vu des critiques pas top, mais moi j'ai beaucoup aimé, je ne me suis pas ennuyée 1 mn malgré qu'il n'y ait pas de l'action toutes les 2 mn mais j'étais prise dans les émotions des personnages et les situations très réalistes.
Ce que j'ai aimé : le réalisme, la justesse des dialogues et des situations, les 2 acteurs principaux supers (petite remarque de fille : l'acteur principal en est très beau) :), une touche de romantisme, beaucoup de naturel et surtout un vent de liberté qui souffle sur ce film qui fait que j'ai adoré !
Après un joli premier film en 2007 L'année suivante avec déjà Anaïs Demoustier (et avec Ariane Ascaride), Isabelle Czajka nous revient avec D'amour et d'eau fraîche. Moins abouti que le précédent, ce nouveau film est malgré tout assez agréable à regarder. La première partie où l'on suit la jeune héroïne en quête d'un emploi est bien senti, entre réalisme et comédie. Quelques beaux morceaux savoureux notamment lors de ses rencontres sexuelles. Quand apparait le mauvais garçon Pio Marmaï (à la moitié du récit seulement), le film bascule dans autre chose, de pas très précis d'ailleurs, ni drame, ni comédie, qui part un peu en queue de poisson. L'histoire d'amour est mise de côté au profit du polar mais qui est aussi très vite bâclé. La fin survient, abrupte, alors que rien n'est vraiment développé dans cette dernière partie. Dommage ça partait bien et on avait plaisir à suivre les déboires de la jeune fille à la recherche d'un travail. Une bonne idée, une bonne mise en scène qui se délitent subitement sans qu'on sache pourquoi. Comme si la réalisatrice ne savait plus quoi faire de son personnage une fois qu'elle prend le maquis...Heureusement il y a le charme de l'interprétation. La bande-annonce laisse entrevoir quelque chose de beaucoup plus nerveux dans le genre road movie. Mais pas vraiment au final. Inégal donc mais pas désagréable.