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    Une Chinoise
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    2,9
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    12 critiques spectateurs

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    Cathedrale
    Cathedrale

    85 abonnés 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    She, a Chinese a des airs de docu animalier. Une vie, de Maupassant retraçait habilement la flegmatique avancée de Jeanne dans une existence morose et molle, larve pré-pubère qui n'atteindrait jamais le libre et convoité statut d'éphémère. Mei, quant à elle, est une tortue. Une tortue qui, sous ses traits hermétiques, rêve d'Ailleurs. D'une ville, tout d'abord. Puis d'un pays. Mais il est compliqué, petite Tortue, de se mouvoir librement dans cette existence qui a tout d'un Zoo. La mère porcine couine, agresse et salit toute ambition. Goret ronchon qui s'endort au fond d'une assiette, au grand dégoût de l'immigré trouillard, parti se réfugier dans une religion qu'il ne comprend pas. Crissement de pneu boueux. C'est au tour du Gorille, bestiole pataude et misérable, de t'enquiquiner. Des écouteurs sur les oreilles et un sac à dos qui mange la moitié de l'écran, Tortue Mei s'aventure en ville, pénètre sans le savoir dans l'antre du Dragon. Sans aucun doute ma partie préférée du film, celle où les dialogues se perdent et où les corps s'abandonnent, un feu divin léchant les cadres, les passions se déchaînent, Mai découvre l'amour sous une page d'Avril et se sent comme un serpent dans l'eau. Mais. Le reptile lui même n'est pas totalement libre, rattrapé par des mains humaines qui peuvent l'aimer, le blesser. à Mort. La page du calendrier pour pansement, Mei explore London, rencontre un vieux chat incapable d'aimer, de faire l'amour, une présence, qui s'évapore. Et l'âne un peu idiot, beau mais énervant, qui ne la comprendra jamais. Une Chinoise se cherche, découvre, mais ne peut vivre que dans l'attente. 9 mois plus tard . . .
    Caine78
    Caine78

    6 683 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2011
    C'est un peu toujours le même problème avec ce genre de films : il commence bien, de manière grave, intense, réussit à nous émouvoir grâce à un personnage féminin de qualité, et puis d'un coup, le réalisateur et le scénariste semblent se dire : « merde, on réalise un long-métrage, pas un moyen! Mais alors, que va t-on faire? » Et la réponse est simple : on continue de tourner, mais en ne racontant plus rien. Car la deuxième partie d ' « Une chinoise » s'avère aussi ennuyeuse que sa première n'était réussie, se trainant en longueurs aberrantes et incompréhensibles, comme si c'était un crime de réaliser de 70 minutes si l'on a pas besoin de plus longtemps pour exprimer ce que l'on ressent... Si bien que toute la sympathie que j'avais pu avoir durant la première partie pour cette oeuvre et son héroïne a totalement disparu suite à ces trois derniers quarts d'heure assez pénibles : ils serait vraiment temps d'arrêter cette mode des films incapables de tenir la route sur la durée, et d'expliquer à tous ces cinéastes pourtant pas dénués de talent (et c'est presque ça le pire) que les courts et moyens-métrages, ce n'est pas fait pour les chiens.
    Thomas P
    Thomas P

    33 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2011
    La recherche de couleurs à mettre dans sa vie va mener Mei dans une découverte du monde capitaliste puis occidental sans pour autant trouver la situation idéal. Xiaolu Guo nous offre un regard sur la jeunesse chinoise en quête d’un avenir différent que le travail à la campagne. La grande ville attire la nouvelle génération par de nombreuses opportunités et Mei se laissera prendre au jeu. Un jeu ambigu où la jeune fille ne réussira jamais à se stabiliser, à trouver ce qu’elle cherche : une identité, une place dans la société. Que ce soit en Chine ou à Londres, la succession de ses rencontres l’a construit peu à peu sans lui donner satisfaction. Un déroulement qui provoque l’étonnement, le questionnement chez le spectateur. Le destin de Mei et le message que le film souhaite exposer est plutôt réussit. Les points négatifs résident plus dans le rythme et l’émotion qui ont du mal à créer un effet positif.
    Marie D
    Marie D

    12 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2010
    Film de toute beauté, les sentiments à l'état pur. Lu Huang interprète très bien son rôle de jeune villageoise qui rêve d'un monde meilleur. Une grande leçon à retenir.
    Thierry M
    Thierry M

    158 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    hyper lent et terriblement ennuyeux!!!!!!!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 septembre 2010
    Le début du film se veut assez bien descriptif, les batiments des campagnes chinoises font juste entrepôts. On a l'impression qu'ils vivent à même le sol. La caméra est basse, tout semble bas. D'ailleurs on voit le camioneur s'asseoir sur un petit tabouret et manger ses nouilles du chef, autant s'asseoir par terre ! Xiaolu Guo va même montrer un poulet égorgé devant la maison dénuée de toute couleur vivante, pas pour le seul plaisir d'être répugné mais plutôt pour nous souhaiter la bienvenue dans ce pays. On a effectivement atteri en Chine, et pas n'importe où, dans une des ces campagnes où rien ne brille et ne captive, où essayer de s'éléver sur la pointe des pieds pour scruter l'horizon et y trouver une quelconque distraction est vain. Alors on reste à terre, bas ; de toute façon cela tombe bien la riziculture se passe bien sur cette terre. D'ailleurs, le viol de l'heroine Mei se passera dans cette environnement, au milieu de feuillages ternes et la boue comme lit de noces. Un viol affreusement pudique et réservé. La victime s'enfuit sans appel au secours, se fait mettre à terre sans crier, rien à voir avec le viol de Monica Belluci dans Irréversible. Cela rélève moins d'un blocage de la part de Mei que d'une croyance en un acte réduit au néant. Une sorte de fatalité comprise, d'un évènement courant qu'on espérait ne pas arriver.

    Xiaolu Guo passe sur la psychologie et les sentiments de l'héroine dans les post-évènements marquants (par ex le viol). Le film privilégie les réactions silencieuses comme la table renversée par Mei et sur laquelle le camioneur a eu le culot de revenir manger. Pas de blabla, on a compris que cela lui a fait quelque chose. Mais il n'est pas nécessaire d'en discuter car de toute évidence Mei est peu bavarde, et possède un visage inexpressif tout au long du film, reflet de son existence passée dans une campagne misérable. En cela, on pourrait la croire stupide mais sa mine grave recèle des énergies insoupsonnées. Elle ne fait pas ce qu'il y a de meilleur (elle se fait virer d'un atelier de vêtement arrivée en ville) mais elle possède ce courage et cette confiance d'aller voir autre part. Ainsi, le film est ponctué par ses déplacements de la campagne chinoise à l'autre bout du monde en Angleterre, et des hommes qu'elle réussit à avoir (ou pas selon les points de vue). Car, Mei n'a que cela, elle n'a que sa gueule qui intrigue. Dur, d'avoir rien appris dans la campagne.
    Anna M.
    Anna M.

    14 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2010
    Je me disais que j'allais voir un film intéressant sur une femme chinoise, sa vies, ses ambitions, la dure réalité .... BREF je me suis ennuyée, certes il s'agit d'un film intéressant à pleins de point de vue, mais d'un ennui!!!
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2010
    Romancière et cinéaste chinoise exilée à Londres depuis plusieurs années, Xialo Guo est bien placée pour livrer une analyse pertinente de l'évolution de son pays natal. D'où la côté parfois documentaire d'Une chinoise, un des aspects les plus séduisants de ce film inclassable. De son milieu rural à Londres, en passant par les salons de coiffure très particuliers d'une métropole chinoise, c'est l'itinéraire d'une jeune fille sans objectif précis dans la vie que nous raconte Xiaolu Guo. Le plus étonnant est que son existence en Angleterre ne va guère différer de celle qu'elle menait dans son pays natal. Ennuyeuse, marquée par la présence d'hommes insignifiants qui ne la voient que comme objet sexuel (à une exception près). La mondialisation est en marche et ne propose rien de bien excitant quand on a 20 ans et des poussières. L'intérêt d'Une chinoise réside dans ses partis pris narratifs et formels. Le film est découpé en 13 chapitres, au titre le plus souvent ironique, les scènes sont coupées de façon abrupte et, surtout, les ellipses temporelles y sont continuelles, et tant pis pour la vraisemblance de l'ensemble. Mei, la jeune héroïne énigmatique (le jeu intériorisé de l'actrice n'y est pas pour rien), va sans cesse de l'avant, comme un canard sans tête, et laisse sur le bas-côté tous les autres personnages. Que deviennent sa mère, son mari britannique, son amant indien ? Mystère et boule de riz. De temps en temps, Xialo Guo se paie le luxe de plans à la Sofia Coppola. Mei est bel et bien "Lost in Translation". La B.O achève de désorienter, imaginez la campagne chinoise avec un morceau de rock en fond sonore ! Une chinoise est loin d'être un film déprimant, c'est un objet un peu bizarre sur la vacuité de notre époque ; un exercice stylisé, qui préfère le cynisme à la gentillesse, et ne cherche pas spécialement à être aimable. A prendre ou à laisser.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 septembre 2010
    Une jeune chinoise d'aujourd'hui quitte son petit village sans avenir, attirée par le bouillonnement de la grande ville. Son odyssée pleine d'embûches et de frustrations la conduira jusqu'à Londres. Ce récit nous offre un beau portrait de femme en quête de liberté, avec en toile de fond une Chine en pleine mutation et le déracinement ressenti au contact de l'occident. En ces temps de mondialisation, ce film pose de vraies questions mais peine à nous émouvoir en raison d'une mise en scène traînante et du jeu intériorisé à l'excès de l'actrice principale.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    28 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    Ce film a la dégaine bougée des errances existentielles, les mauvaises manières glandeuses et fiévreuses de la jeunesse provinciale sans cause, comme tous les films chinois du genre. La rencontre avec Spikey, au Love Salon, à Chongqing (où l'on ne fait pas que laver les cheveux), cartonne l'air de rien au rayon 5 étoiles. L'économie de paroles, le langage du corps ... quelle présence !! magnétique... les regards... les couleurs... les étreintes tarifées, cabossées, bagarreuses, les cicatrices ouvertes, les plaies encore fraîches, le bain du python... on atteint quelque chose comme le cœur du temps... Hey !! mais ne serait-ce pas de l'amour ?! Les corps directement exposés au monde, alors ce sont les peaux qui ramassent... qui saignent... Le dernier gros tiers à Londres fait chuter la note... dilue le rythme scandé par le petit système de chapitrage sympatoche qui introduit d'un trait charmant les situations, les personnages rencontrés par Li Mei à chaque soubresaut existentiel, la bande originale électrisée signée John Parish, les chansons adolescentes chinoises, modestes, punk, l'inévitable scène de karaoké... (merci aux programmes papier de mentionner les séances sur Paris...) http://www.youtube.com/watch?v=B9WV-R_UMVg
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 septembre 2010
    Le film passe à Paris dans les cinémas suivant : l'UGC Ciné Cité des Halles, à l'Espace St Michel, au Lincoln. Allez y dès la première semaine, en espérant que le film reste plusieurs semaines ...
    jujulcactus
    jujulcactus

    25 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2010
    Je me méfies toujours un peu du cinéma chinois bien qu'il me tente comme pour ce «Une Chinoise», mise en scène quasi-inexistante proche du documentaire, politiquement très orienté: propagande ou révolte, et souffrant souvent de gros problèmes de rythme notamment à cause d'un script réduit au minimum, on peut s'attendre à du contemplatif pur et dur... C'est aussi pour ça que j'avais une petite appréhension, je ne savais pas trop à quoi m'attendre, et j'avais tord ! Certes le choix de découper son oeuvre, en 13 volets il me semble, est un peu perturbant au départ mais c'est justement ces ellypses qui donnent du charme aux non-dits. Pas très bavard, le film arrive pourtant à toucher de nombreux sujets (choc des cultures, immigration, amour, indépendance, société....) à travers ce portrait d'une jeune femme perdue qui se cherche, voyage, change de métier, d'homme ... Mais qui ne fait que se perdre davantage... Edifiant par la douce cruauté qui s'installe, et par la personnalité toute en reserve de cette chinoise meurtrie, qui rêve et s'accroche à tout ce qui lui sourit un peu, mais qui délaisse aussitôt ses relations souvent contruites sur des situations malsaines ... Xiaolu Guo signe là un film saisissant, jamais plombé par la charge de son sujet quelque peu pessimiste, elle trouve le ton juste et humain à l'instar de sa merveilleuse actrice principale Lu Huang. Avec une image bien léchée, une BO oscillant entre petites mélodies au piano et punk chinois et cet aspect road-movie dans son sens propre, le film se démarque nettement des autres productions de l'empire du milieu. Un essai à la fois dur et touchant, qui vous transporte l'espace d'une heure et demie dans une quête d'identité prenante. Alors vous aussi n'hésitez pas à aller voir ce film, bien que la distribution soit très très limitée, si vous en avez l'occasion de le découvrir .. C'est une petite perle!
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