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hulot02
16 abonnés
193 critiques
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5,0
Publiée le 14 novembre 2009
Véritable coup de coeur, ce projet prévu initialement pour le petit écran, possède une ampleur et une complexité depassant sans coup ferrir la trés grande majorité des sorties ciné hebdomadaires. Ce premier épisode, le plus viscéral, est traversé de fulgurances poétiques tout en s'attachant à des personnages passionnants et en peignant une angleterre gangrenée par la compromission et la corruption. Multipliant les angles de vue, la réalisation trés inspirée pose les jalons de cette trilogie avec brio. Un régal ! A voir absolument !
Cette trilogie d’abord destinée au petit écran se révèle être une excellente surprise. L’idée est assez originale de confier à trois réalisateurs différents le soin de raconter une enquête sur un fait divers qui fit grand bruit Outre-Manche à l’orée des années 1980. Surnommé « l’éventreur du Yorkshire », le tueur en série qui terrorisait toute la région de Leeds se rappelait au bon souvenir de « Jack the ripper ». Au-delà de l’enquête policière, c’est une vraie descente aux enfers que nous proposent les trois films. Dans cette Angleterre du tatchérisme naissant, le crime organisé gangrène la vie des citoyens des banlieues ouvrières de l’Angleterre du Nord en plein marasme économique. spoiler: Le patronat local est de mèche avec la police pour tirer parti de la crise amplifiée par la politique des conservateurs. Pour couronner le tout, un membre du clergé fournit en chair fraîche ces messieurs pour les aider à assouvir leurs instincts les plus bas. Bien sûr tous ceux qui tentent de se mêler d’un peu trop près des affaires de « l’éventreur du Yorkshire» , trouvant que l’enquête piétine, seront pris dans l’étau de cette « entente » soudée autour du slogan « Au Nord on fait ce que l’on veut !». Chaque film nous dépeint les tentatives vaines entreprises par des « illuminés téméraires » pour démêler le fil de cette histoire glauque jusqu’à l’insoutenable. Le jeune journaliste et le flic intègrespoiler: y laisseront leur vie dans les deux premiers opus . Ce sera l’avocat véreux arrivé là par hasard qui dévoilera le pot aux roses dans le dernier épisode de cette trilogie captivante qui rappelle souvent les meilleurs films de Sydney Lumet.
Etrange polar. La mise en scène, l'ambiance particulièrement âpre, assez proche en cela de celle de Millénium, séduisent. Les acteurs sont parfaits. C'est le scénario finalement qui m'a quelque peu laissé sur ma faim. Ca donne tout de même envie de voir la suite.
Premier épisode de la saga qui traite de l'éventreur du Yorkshire. Dur de croire qu'il s'agit d'un téléfilm quand on voit la qualité de la réalisation. En effet, l'image et le son ont reçu une attention toute particulière. On peut regretter que le scénario patine un peu mais le final vaut à lui seul le détour sans oublier la très bonne prestation d'Andrew Garfield.
Premier volet d'une trilogie, un film noir à l'atmosphère sombre et troublante, passionnant même si pas toujours très clair, porté par des comédiens exemplaire, Andrew Garfield en tête.
D'un roman poisseux un film donc à cette image . Polar sombre sur une sordide histoire de corruption à grande échelle qui va s'étendre sur plusieurs années et en faire des spectateurs les témoins impuissant . Bonne réalisation ainsi qu'interprétation .
Premier volet d'une des meilleures trilogies policières jamais produites, "Red Riding - 1974" est excellent à tous points de vue. Le scénario, nous plongeant dans le Yorkshire des années 70, nous dévoile un monde corrompu où les policiers font des magouilles et où les enquêtes sont bâclées selon le bon vouloir de certaines personnes. Au milieu de tout ça et alors que la disparition d'une fillette vient d'être annoncée, Eddie Dunford (interprété par Andrew Garfield dans sa prestation la plus remarquable), jeune journaliste un peu naïf et intéressé par la vérité mène l'enquête, mettant le nez là où il ne faut pas et ce au péril de sa vie. La mise en scène, à la photographie froide, est parfaitement maîtrisée, nous montrant un personnage à fleur de peau, le seul quasiment innocent dans un endroit où tout le monde est coupable. Avec une solide reconstitution, un casting de seconds rôles en béton (Sean Bean, Rebecca Hall, Eddie Marsan) et une intrigue aussi prenante que pessimiste, "Red Riding - 1974" se pose comme un modèle du genre.
La trilogie s'ouvre de la meilleure des manière, étant malheureusement passée trop inaperçu à mon avis, ce thriller noir, adaptation des nouvelles de David Peace propose une ambiance et une intrigue d'une grande qualité. Andrew Garfield dont le talent n'était plus à prouver après l'excellent "Boy A" tient à la perfection le rôle du journaliste en quête de vérité qui plonge dans un enfer de corruption. Il ne me reste plus qu'à visionner les deux épisodes suivants pour maintenir mon opinion en tout cas, ce premier opus démontre un bon potentiel qui est pour l'instant, bien exploité.
Mais non, mais non, c’est pas possible ça. Andrew Garfield m’a prouvé dans Boy A et The Social Network qu’il était un remarquable acteur. A nouveau il s’illustre par une prestation sans fausse note mais, mon Dieu, c’est quoi ce film. Majoritairement bien reçu par la critique, et assez méconnu, avec un casting intéressant (Garfield donc, mais aussi Bean, Hall et Mullan), ce film avait tout pour me plaire et s’avérer être une bonne pépite bien cachée. Mais en fait non, les deux premiers tiers du film sont fades et creux, il faut vraiment de la bonne volonté pour avoir envie de tout voir. Pourtant on s’y croirait, l’Angleterre des eighties est bien retranscrite par exemple. Puis techniquement c’est pas mal fait, il y a des scènes intéressantes. Mais le scénario est faible, faible… L’enquête n’avance pas, on ne nous emmène pas vers de fausses pistes (du moins je ne me suis pas fait avoir), on tente tant bien que mal de faire de l’humour pour trancher avec le drame mais ça ne passe pas. Mais à ma grande surprise, la dernière demie heure du film est très intéressante. Enfin il se passe quelque chose de plus passionnant qu’une voiture qui démarre ou qu’une cigarette qui crépite. On nous tire les ficelles et enfin on se dit que finalement, c’est pas si mal foutu que ça. La fin m’a beaucoup plu. Mais bon c’est dommage que ça tourne en rond pendant une heure au début quoi… Résultat mitigé donc, en espérant que les second et troisième opus me plairont plus.
La trilogie est franchement à voir dans sa totalité. Même si, pris chacun à part les films ont de nombreux défauts (trop monocorde, trop lent..), ils sont dans l'ensemble plutot viscérals et assez intimistes. ILs retracent parfaitement l'ambiance opressante et froide du nord de l'angleterre un peu moins les livres dont ils sont issus...
Dans la veine des scénarios réalistes, sombres et désespérés. Un coup de poing dans la figure qui prend son temps à venir mais qui frappe fort et qui laisse des traces. J'ai apprécié la photographie subliminale de certaines scènes (Barry sous la porte indiquant "way out" qui dit que c'est l'inaction des gens de bien qui laisse le mal exister), le rythme de l'ensemble, l'aspect abrupte de certaines scènes et intimistes de certaines autres.
Le premier volet de cette trilogie est une réussite, malgré quelques embrouilles au niveau des personnages ( dur dur en vostfr de donner un nom à un visage ) Andrew Garfield est définitivement un de mes acteurs préféré, qui joue, incroyablement bien ! J'ai hâte de voir le deuxième volet ! Un très très bon thriller !
Passages à tabac, tortures, viol et meurtres d'enfants, le tout au premier degré ... On est plus près du film d'horreur que du thriller, rien ne vous est épargné. A se demander si Jarrold n'est pas un peu dérangé pour se complaire dans cette barbarie. Si vous avez besoin de vous détendre, passez votre chemin ! A part ça, cette histoire a été vue et revue des tas de fois (en mieux) et ne vous surprendra pas. 4/20.
« The Red Riding trilogy - 1974 », réalisé par Julian Jarrold, est le premier volet d’une trilogie policière britannique à l’atmosphère sinistre et sombre, à l’image du ciel grisâtre de cette région du Yorkshire, au nord de l’Angleterre. Un jeune journaliste impétueux enquête sur la disparition de jeunes filles dans le Yorkshire et découvre une région gangrénée par une corruption généralisée, y compris dans les forces de Police chargées des investigations. Le réalisateur imprime une tension soutenue pour ce polar très noir. La narration est fluide et la photographie blafarde contribue à installer une ambiance oppressante et glauque. Le film bénéficie d’une très bonne interprétation d’ensemble et même si Julian Jarrold mise plus sur l’installation d’un climat pesant que sur le rythme, ce premier volet, à travers cette enquête, dépeint avec force une région du nord de l’Angleterre frappée durement par la crise économique et en pleine régression sociale.