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    One-Eyed Monster
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    10 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Bon, coté idée débile, ce film fait fort. Dur de trouver plus absurde. Le souci c’est qu’en fait rien ne suit vraiment. Il n’y a en fait que le casting qui soit clairement attrayant. Les interprètes sont plutôt sympas, ils endossent des personnages convaincants, surtout dans la première partie avec la représentation particulière du milieu du X, et au final je loue le sérieux avec lequel ils parviennent à prendre l’histoire. Le meilleur du lot est clairement Jason Graham, mais plutôt pas mal épaulé. Le duo Hart-Jeremy a quelque chose d’agréable, tout deux jouant sur leurs images démodées, et globalement il n’y a pas de réelles contre-performance. Napier est hautement caricatural et pas des mieux intégrés mais ca passe, Amber Benson quant à elle est un peu fadasse.
    Le scénario est assez ennuyeux. En fait le film proposait une base de départ délirante, mais n’est pas Henenlotter qui veut, et le résultat ne convainc pas, notamment car le film semble se vouloir large public. Du coup pas de sexe, pas de sang, rien de transgressif, et One eyed Monster apparait totalement timoré. A cela il faut ajouter une seconde partie au déroulement peu concluant. En fait curieusement c’est dans sa première partie, lorsque le film expose la situation, qu’il est le plus réussi. Représentation assez drôle du milieu du porno, doté de gags souvent lourds mais qui font parfois mouche, c’est un point assez positif. La seconde partie est en revanche linéaire au possible, peu drôle, pas gore, et se conclue de manière décevante. A cela s’ajoute un rythme pas si bon que cela, et One eyed Monster apparait faible.
    La réalisation n’est guère meilleure. Le souci c’est qu’avec son idée de base, soit le film se montrait explicite au risque d’être très borderline, soit il ne montrait rien, et dans ce cas… ben pourquoi ne pas avoir choisi un tueur traditionnel ? Là le réalisateur choisit de ne rien montrer, et du coup One eyed Monster n’est rien. Les meurtres sont d’une grande médiocrité, parfois on ne comprend rien parce qu’évidemment on ne peut pas montrer la créature en action donc il faut supposer… bref c’est un ratage. D’autant plus que Fields n’est pas un génie en matière de suggestion. Les décors et la photographie ne relève pas vraiment le niveau. Passable, ils n’apportent aucun réel bonus, le métrage peinant à se doter d’une bonne ambiance, et le résultat visuel se trouvant dans la moyenne basse du genre tout de même. Enfin lourde déception sur la musique, après une entrée en matière pas mauvaise.
    Au final One eyed Monster ne ravira personne. Très creux, il peut heureusement s’appuyer sur quelques bons interprètes convaincus pour sauver les apparences, mais le tout est vide et sans réelle saveur. Pas assez transgressif malgré son sujet, on se prend à regretter Henenlotter et son sens de la dérision et de l’humour noir. Il y avait du potentiel, mais en ne poussant pas leur logique jusqu’au bout, l’équipe du film a accouché d’un métrage bien quelconque, à la peine tant dans l’humour, l’horreur que le sexe. Il n’y a même pas un vrai plan seins, comme dans tout bon nanar qui se respecte ! C’est donc limite pudibond ! 1.
    AMANO JAKU
    AMANO JAKU

    324 abonnés 797 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Une équipe de tournage de films pornos se rend dans un chalet en pleine montagne pour mettre en boîte de nouvelles scènes. Lors d’une pause où il va à l’extérieur pour uriner, l’acteur principal se retrouve possédé par une entité extraterrestre. Peu après, il décède mais son phallus, désormais habité par l’entité, prend vie et se lance dans un carnage de sexe et de sang…En matière de pitch loufoque, on tient donc ici un sérieux candidat à l’Oscar !! On pouvait donc être s’attendre un déferlement de gore et de mauvais goût du plus bel effet, malheureusement, n’est pas Frank Henenlotter qui veut…Le film se divise alors en deux parties : la première, la plus intéressante finalement, nous dépeint le monde assez méconnu du porno où l’on peut voir qu’un film porno n’est pas finalement une partie de plaisir. Le récit appuie énormément sur les clichés que l’on a de ce milieu et en joue énormément avec humour : une actrice se plaint qu’elle n’arrive pas à retenir son texte alors qu’il ne contient que « Ah !...ah !….ah !...oui….encore…hum….c’est bon…oui….ah !….oh !….oui…comme ça…vas-y…encore !… », Veronica Hart (porno star des années 70 et 80) qui pleure sur son âge car « 47 ans dans le porno, c’est 103 ans pour une actrice !! », Ron Jeremy (autre grande star du porno) qui se rend compte qu’il n’a plus le physique et la résistance d’avant (« C’est triste : j’arrive même plus à me sucer comme avant à cause de mon poids ! »), le réalisateur du film qui demande à Ron d’enlever son pull alors qu’il est torse nu, ou encore cette scène hilarante où Veronica prouve au réal qu’elle est encore « en grande forme ». Non, cette partie est vraiment fun et nous permet d’attendre agréablement la suite, d’autant plus que tous les personnages sont de purs clichés de films d’horreur : on a le black, le sportman musclé, le geek (qui, en plus, est rouquin !!), le couillon rigolo, le borné, les poufs, la vieille belle, la petite prude, le vétéran qui a fait le Viêt-Nam…tout est là mes amis, il ne manque que le juif bijoutier ! Puis vint la seconde partie du film, là où le « monstre » apparaît et où le sang devrait couler à flots…pauvre naïfs que nous sommes. Avec un tel pitch, le réalisateur et les producteurs avaient le choix entre partir dans le film déjanté et subversif nous montrant une bite tueuse, ou faire un film pépère ne montrant pas grand-chose pour ne pas trop subir les foudres de la censure amerloc…que croyez-vous qu’ils ont choisi ? Je vous avez bien dit que n’est pas Frank Henenlotter qui veut. On se retrouve alors avec une sorte de survival très Scooby-Doo (il n’y a qu’à voir cette scène, la plus drôle du film, où le réal se retrouve dans un établi et se retourne lorsqu’il entend du bruit. Il passe sa lampe torche sur le mur où il y a plein d’outil et la bibite à Ron e plein milieu et, lorsqu’il tilte et revient dessus, le membre a disparu, laissant une place vide entre deux outil ! Bel hommage à…Tex Avery !!) qui se contente de nous proposer des meurtres par étranglement avec un morceau de plastique que tient la victime (comme ça, on ne voit jamais réellement un pénis) ou tout simplement par du hors champs. Donc, pas de sexe graveleux ou de gore à outrance : juste une énorme frustration face à ce soufflet loupé…et même si l’humour est toujours présent jusqu’à la fin (le simulateur de rapport sexuel, « Et même si c'est sa queue là dehors, c'est un tueur en série !! »), ça ne sauve jamais le film de son naufrage.
    Même s’il n’est en aucun cas un chef-d’œuvre car il ne tient pas les promesses qu’il suggérait au départ, "One-Eyed Monster" demeure tout de même un film à découvrir une fois pour son pitch de base et pour sa première partie assez amusante. Pour être tout a fait franc, il aurait même sa place dans une soirée dvd spéciale « organes génitaux » avec "Sexual Parasite : Pussy Killer", "Teeth" et "Sex Addict" (de Frank Henenlotter justement !!) : avec des pizzas et de la bière, vous vous ferez une soirée top fun !!
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Ce qui est génial avec le cinéma, c’est qu’il ne cesse de nous surprendre. Jamais avare en idées originales (enfin… là je parle du cinéma indépendant US et non des grandes majors qui ne font que des franchises, des remakes ou des reboots), voir improbables à l’image de One-Eyed Monster (2008) de Adam Fields, une sexy-comedy oscillant entre la Sci-Fi et l’horreur, dont le titre est une référence directe au surnom donné au pénis ("borgne" ou "cyclope").

    Pour son premier long-métrage, les frères Fields (ils sont trois, Adam, Jordan & Scott), ont écrit une histoire rocambolesque et totalement barrée. Celle d’une équipe de tournage de film X partie tourner quelques séquences en haute montage. Entre deux prises, l’acteur principal (Ron Jeremy, qui joue son propre-rôle) est frappé par une météorite et son pénis se détache de son corps pour prendre vie, au détriment de son propriétaire. Son pénis devient alors incontrôlable et tue tout ce qui se trouve sur son passage.

    Il est amusant de constater qu’ils n’ont pas fait les choses à moitié en confiant quelques rôles principaux à de véritables acteurs porno, à commencer par Ron Jeremy (figure emblématique de l'industrie pornographique US des 70’s à 90’s), avec à ses côtés Veronica Hart (célèbre porn-star des 70’s / 80’s), ainsi que Carmen Hart. Et en dehors de tout ce beau monde, on retrouve tout de même des acteurs plus… classiques, et notamment quelques têtes bien connues comme Charles Napier, Amber Benson (qui interprétait Tara dans la série TV Buffy) ou encore Jason Graham.

    Disons le tout de suite, le film ne brille pas par son casting, les acteurs sont ce qu’ils sont, à savoir tous plus mauvais les uns que les autres (à l’exception de Jason Graham, le seul qui tire son épingle du jeu). Ajoutez à cela un gros souci au niveau de la photo, je ne sais pas où ils ont débauché leur chef op’ mais il y avait un sérieux problème de lumière, entre les séquences en extérieur de nuit (où l’on y voit comme en plein jour) et celles en intérieur (y compris dans le tunnel que l’on se croirait en plein air).

    Mais tout cela est secondaire lorsque l’on tombe sur un pareil film. On pensait avoir tout vu, entre la capote tueuse (Killer Condom - 1996), le vagin génétiquement modifié (Sexual Parasite : Pussy Killer - 2004), le vagin avec des dents (Teeth - 2008) ou les sexes difformes (Sex Addict - 2008), désormais dans le même registre, nous aurons le pénis possédé par une origine extra-terrestre qui saute sur tout ce qui bouge afin de les féconder (pour ensuite les tuer).

    Une SérieB rigolote et qui ne se prend pas tellement au sérieux, le tout, avec un budget on l’imagine extrêmement mince (pour l’exemple, on en voit quasiment jamais le pénis de tout le film, il aurait été pourtant marrant de le mettre en scène, par le biais de CGI ou d’animatronics, mais c’était sans doute trop couteux). Pour le coup, le film a été trop frileux à ce niveau-là.

    Mais le film n’en reste pas moins drôle, spoiler: notamment lorsque l’on comprend que le pénis peut prendre possession des humains une fois qu’il est dans le « ass » de son hôte (sic), on s’amusera aussi de l’anecdote de la guerre du Vietnam racontée par Charles Napier (où un pénis décime tous ses frères d’arme un par un) ou encore lorsque Veronica Hart raconte qu’elle peut tuer le pénis grâce à son muscle Kegel (dans son vagin), donnant lieu à une scène de fin mémorable où le pénis, étouffé dans le vagin de l’actrice, se retrouve avec les burnes qui explosent littéralement, avec une pluie de sperme en guise de feu d’artifice…


    Du grand n’importe quoi, on vous aura prévenu. Quoi qu’il en soit, le film reste suffisamment sage pour ne pas choquer (le puritanisme aux States est tel qu’il a obtenu une classification "R" : interdit aux moins de 17ans, cela n’était clairement pas nécessaire, car tout y est suggéré, jamais montré).

    [http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger]
    lastachille
    lastachille

    39 abonnés 384 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 août 2014
    Mis à part une idée pour le moins originale, et quelques sourrirs (surtout au début, pour l'idée), par la suite c'est juste ennuyant et lassant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Évidemment il faut être indulgent car le scénario - bien barré - de départ prouve que l'intention était de produire un pastiche des films du genre. Pour résumer, une équipe de tournage porno isolée dans un chalet en Californie du Nord tombe sur un extraterrestre dont la première préoccupation est de se reproduire au travers du membre spécifique dédié de l'un des acteurs présents (je ne vous fais pas un dessin, vous voyez à quoi cela nous amène). Cependant, s'il y a une relative bonne volonté pour donner corps à toute cette histoire, cela ne suffit pas toujours hélas à nous faire oublier le manque de liant du tout. La trame, bien que courte, a du mal à susciter une attention soutenue malgré quelques tentatives sporadiques de redonner du punch par quelques pointes d'action. À souligner qu'il y a de vrais acteurs porno, jouant leur rôle avec dérision. Il ne suffit pas de pasticher, encore faut-il captiver l'assistance et ce que l'on regrette c'est que le film s'est cantonné dans un entre-deux pas convaincant.
    Peter Parker
    Peter Parker

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2021
    J'ai pas les mots la...
    Quelle daube !
    Mal joué, scénario complètement tordu mais ça on est prévenu des qu'on lit le résumé.
    Amis cinéphiles aux idées farfelues, ce film est pour vous.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 février 2021
    C'est même plus drôle tellement c'est mauvais, mal joué, mal doublé.
    On voit rien c'est ennuyeux.
    Docteurmarlboro
    Docteurmarlboro

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 août 2024
    Enfin ! Toutes ces années à attendre le chef d'oeuvre ultime et il est là devant mes yeux ébahis...je cri encore au génie, l'émotion n'est pas encore retombée que déjà j'ai peur, oui j'ai peur que tout me semble fade après ça !
    Hugo Lobidel
    Hugo Lobidel

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 janvier 2021
    Mais comment de l'argent à pu être dépenser dans cet etronc, ce navet, cette purge... Il n'y a rien qui va mais absolument rien. Des acteurs caricaturaux, un scénario qui tient sur un timbre coupé en 18 et des incohérences partout, tout le temps. J'adore les série B mais alors la, mais c'est juste impossible. C'est du suicide social pour toute l'équipe. Je déconseille absolument à tout le monde ce cancer cinématographique.
    YoungC
    YoungC

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 août 2024
    Un Film Vraiment Affreux, tout est faux, rien ne vas, comment est ce possible que le réalisateur puisse être content de son travail.
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