Décidément, les scénarii puisant leurs sources dans l'histoire ou les faits divers réels sont légion en ce moment. Une mode ou une conséquence des reality show ? Quoi qu'il en soit, on est ici en présence d'une excellente comédie dramatique sur le combat d'un groupe d'ouvrières des usines Ford en 1968.
La réalisation purement anglaise fait régulièrement penser à celle de Full Monty, où la vie ouvrière est montrée sans pudeur ni pathos. On entre dans le film sans difficulté et on n'a aucune envie d'en ressortir. Ici aussi, la vie ouvrière, où s'y ajoutent les manœuvres syndicales et patronales, est parfaitement restituée avec une fraîcheur qui ne fait pas oublier la réalité. Bref un sans faute pour Nigel Cole qui a su reproduire parfaitement l'Angleterre industrielle de la fin des années 60.
Les acteurs, eux, sont d'une justesse exquise, malgré leur faible notoriété. On tombe sous le charme, on y croit !! Que demander de plus ? Rien !!
Quant au scénario, il restitue magnifiquement la lutte de ces femmes pour l'égalité des salaires, avec l'univers des piquets de grève, bien loin des clichés du JT de 20h des chaînes nationales, les difficultés qu'un grève provoque à tous les niveaux, professionnels, familiaux, personnels... Un must dans le genre qui ne plombe pas l'aspect souvent comique et naturel de ce film.
Cette comédie anglaise est un véritable petit bijou. L'histoire est très bien écrite, le mélange drame-comédie fonctionne très bien, les dialogues sont savoureux. Mais ce qui fait le charme de ce film, ce sont les actrices: Sally Hawkins est parfaite tout comme les autres. Mention spéciale à Rosammund Pike,qui arrive, en quelques scènes, à nous subjuguer par une palette d'émotions, rendant son personnage plus intéressant que les autres.
Super ambiance du film, de l'espoir, de la joie de vivre, des actrices plus sympathiques les unes que les autres (j'adore les scènes avec Rosamund Pike, je l'avais toujours prise pour une blonde un peu bêbête par ex dans "An Education") et des personnages qui forment une amitié solide. Une vraie force et un sens de la justice dans le personnage de Rita, et ce qui est bien c'est qu'on y croit et qu'on veut savoir comment ça s'est passé même si on en connait l'issue. Bref, que du bon.
Un film sympathique sur une lutte syndicale dans les années pré Thathcher en Angleterre....La lutte syndicale n'est pa très approfondie et c'est surtout son contexte, presque de façon romantique qui est décrit, relations dans le couple, avec les amis, avec les syndicalistes...L'ensemble est assez édulcoré et très loin des passions et des rigueurs d'un combat important pour l'égalité des sexes...C'est plus émouvant que réaliste, c'est interprété par des syndicalistes plutot jolies et des actrices attachantes (Sally Hawkins, Rosamund Pike, Geraldine James, etc....)...J'ai eu peur que ce soit un documentaire, c'en est pas un et c'est un film romancé et attachant...Ne vous attendez donc pas à un film vérité....
Un film qui devrait être diffusé dans tous les lycées ainsi que "Joe Hill" sur le début du syndicalisme. Un film qui donne envie de se lever à la fin et d'applaudir en hommage à ces femmes que l'on voit d'ailleurs en vrai au générique !! On rit, on pleure, on s'enthousiasme et on se dit que ces femmes sont des "mecs biens"! Merci à elles et merci à Nigel Cole qui est aussi un mec bien !!
Loin de l'image intellectuelle germanopratine de la revendication féministe des années 60-70 (dont je salue toutefois le combat courageux), cette relation d'un fait historique touchant des femmes de la classe ouvrière dans leur lutte pour l'égalité salariale, le respect et la dignité est très bien retracée, avec beaucoup de finesse psychologique et sociale. Des actrices-eurs formidables, justes, drôles et émouvants. A voir sans réserve.
"We Want Sex Equality" aborde un sujet datant du printemps 68 se déroulant en Angleterre. Une grève générale orchestrée par un groupe de femme dans une usine Ford , revendiquent l'égalité des salaires face au hommes. Mouvement de grève qui va entraîner de nombreux licenciements ( on en compte un peu près mille ). Elles iront jusqu'à dérouler des banderoles d'ou le titre du film. Le sujet est prenant , avec un jeu d'acteur assez époustouflant et une mention spéciale pour Sally Hawkins ou encore Daniel Mays qui joue un rôle assez intéressant. Le film dégage quelque chose de joyeux , de rafraîchissant il est très vivant et ne tombe pas dans la facilité de retranscription. A savoir aussi , que ce sujet est encore aujourd'hui d'actualité et qu'il n'a pas fini de faire parler.
Un film qui prend un ton complètement subjectif, féministe à outrance, qui espère jouer sur l'égalité des sexes pour être accepté par tous. Si certains arguments sont bien exposés (l'assemblage des textiles), les discours où les filles disent "allez ! les filles !", je m'en cogne un peu. Les discours du film, interprétés par une mère au foyer travailleuse, totalement vulnérable au départ et devenant un porte étendard de la cause, nous traite comme si nous devions nous rallier tous à la cause (j'entends par là qu'on nous donne les arguments comme si nous étions tous des cons machos qui payent pas les femmes). Et une femme en tenue provocante qui gueule "respectez nous !" ça me fait plus rire qu'autre chose (car les fringues qu'on porte, c'est un langage qu'il faut assumer). Féministe dans le mauvais sens, je me suis tout simplement à moitié ennuyé devant cet ersatz de drame à la sauce vanille qui apporte la réponse démagogique que tous à part moi souhaitaient voir. Parfait, que les autres le louent, je le toiserai de loin. Bob Hoskins à ce titre est le personnage le plus inutile que j'ai vu depuis bien longtemps (en gros, il dit "ouais les filles, faites la grève !"). Superflu.
Un très bon film, très bien réalisé, touchant et émouvant. Il était temps que les femmes de soulèvent et se battent pour faire valoir leurs droits, très grand temps. Le personnage de Rita est exemplaire. On voit bien ici les difficultés que de telles revendications ont pu entrainer, notamment au sein même des familles. Mais quelle joie de voir ce que ces femmes ont accompli! Une plongé dans les 60s n'est pas désagréable non plus, avec ces personnages (ces femmes), hauts en couleur.