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Akamaru
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2,0
Publiée le 31 mars 2012
"We want sex equality" s'inscrit clairement dans la veine du cinéma humoristique anglais,balayée de considérations sociales et d'un mouvement de groupe fédérateur.Le film de Nigel Cole laisse la part belle aux femmes et au féminisme.Quelle autre histoire que celle de ces ouvrières de l'usine Ford,en grève en 1968,pouvait mieux leur rendre hommage?En réclamant l'égalité des salaires entre hommes et femmes,elles ont répandu une traînée de poudre,qui a évolué leurs conditions de travail,sans toutefois totalement changer leur statut...Quoi qu'il en soit,le groupe d'actrices pétille,la savoureuse Sally Hawkins en tête.Alors,pourquoi sommes-nous régulièrement agacés?C'est peut-être à cause de cette glamourisation des années 60.C'est peut-être car le traitement du sujet est vraiment trop désinvolte pour se rendre probant.On a l'impression que le stade de l'anecdotique n'est jamais dépassé,alors que la mise en scène se contente du minimum syndical.Il y a bien quelques rires,mais aucune portée politique et sociale,ce qui était quand même le but de départ!
Classique dans tous les sens du terme, il est pourtant difficile de trouver quoi que ce soit à redire à ce « We Want Sex Equality ». D'ailleurs, pourquoi faudrait-il toujours faire dans l'originalité ou l'audace? Car quant le spectacle est d'aussi bonne facture, dit aussi bien ce qu'il à a dire et s'avère aussi drôle parfois qu'émouvant, je ne vois vraiment pas de quoi on se plaint. Quel plaisir en effet de voir s'animer devant nous des personnages aussi forts, se battant pour une noble cause, et ce sans que Nigel Cole ne cherche à faire dans le pathos, celui-ci trouvant au contraire un très bel équilibre entre rires et larmes. Bref, s'il ne restera peut-être pas dans les annales du cinéma, « We Want Sex Equality », porté par une Sally Hawkins très en forme, n'en est pas moins un beau film, ce genre d'oeuvre dont on sort ému et heureux : que lui demander de plus?
C'est pas mal, j'ai aimé le propos du film , tirée d'une histoire vraie , à voir mais je trouve qu'il y a quelques longueurs , mais sinon c'est un film sympathique .
C est vraiment un bon film et on apprend plein de choses, tout n est pas gagné mais sans être féministe on ne peut que les remercier. Bien joué et bien tourné .
Fin années 60, des ouvrières de Ford se mettent en grève, fait nouveau et inattendu, pour elles comme pour les autres... Comme réalisant le pouvoir qu'elles ont, jusque maintenant méconnu... Elles veulent gagner comme les hommes mais ce n'est pas concevable pur Ford... Pas mal, ça se laisse regarder, une assez bonne chronique sociale... Mais pas transcendant. Ca manque vraiment de rythme...
08 / 20 , Malgré une morale intelligente et bien exploitée , We want sex equality ne grimpe pas haut dans mon estime. Des actrices avec un potentiel presque invisible , une bande originale absente , le style d'image vieillot est limite insuportable , un humour pas très efficasse. Des dialogues , certes efficasses mais ce film n'est pas fait pour moi , je me suis ennuiyé tous le long , tout est prévisible , comme je l'ai fait comprendre c'est enrichissant mais c'est vite lassant. Je n'ai pas aimé mais je comprends les bonnes critiques.
D'un sujet en or massif 24 carats, Nigel Cole est passé à côté. Pourtant représentant du pays de Sa Très Gracieuse Majesté, pays qui règne incontestablement sur le grand cinéma social depuis des décennies (même s'il a dû partager ce règne pendant la grande époque du cinéma italien !!!), Nigel Cole rate ce film n'arrivant jamais à se montrer piquant dans le côté satire sociale du sujet, ni sur l'autre aspect qui aurait pu être vraiment croustillant du film : la guerre des sexes. Par exemple, l'amitié inattendu entre la principale meneuse des grévistes et la femme d'un des patrons n'est pas assez exploitée. Le film perd ainsi un gain important d'humour et d'émotion. Reste une belle interprétation en particulier pour ce qui est de Sally Hawkins. Une petite déception.
1968...cela semble si loin et on a oublié. On a oublié comment les bonnes femmes se sont battus pour obtenir (presque) les mêmes salaires que les hommes. Sally Hawkins semble si forte et si fragile à la fois dans sa petite jupe droite et ses dents en avant ( c'est une british). Le rapprochement avec Rosamund Pike est aussi touchant.
Une étape importante de l'histoire sociale anglaise traité avec un humour un peu trop léger et prévisible. Des personnages réels mais dont l'évolution reste scotchée aux conventions du genre: constat, prise de conscience, engagement, conséquences. Un schéma transposable à n'importe quelle intrigue de ce type. Malgré tout, le punch des actrices (Sally Hawkins et Rosamund Pike surtout) et l'application à reconstituer la fin des années 60 dans les banlieues ouvrières anglaises (que ce soit les décors, les costumes, mais surtout les mentalités) réveillent notre intérêt et laisse le souvenir d'un film relativement sympathique.
En mai 1968, la rétrogradation de plusieurs employées sous-qualifiés incitent les 187 femmes (pour 50000 hommes) de l'usine Ford à Dagenham en Grande-Bretagne à débrayer. A priori prévu pour une journée, le mouvement, ne trouvant pas écho auprès de la direction Ford, devint illimité. Fait réel, cette chronique sociale pour l'égalité de traîtement hommes/femmes est de qualité. L'interprétation est juste et en bref un bon petit film.
Film franchement sympathique. Les actrices sont toute très bonnes, surtout celle qui jour le personnage principal. Les personnages sont attachants, on a envie de se battre avec elles, et on voit que l'égalité des sexes n'a pas été facile. La mise en scène est plutôt classique, mais c'est vraiment bien, le temps passe très vite. C'est un bon feel good movie engagé, à voir.
Dagenham nous rappelle furieusement que l'oligarchie capitaliste ne fait que s'adapter en réponse aux rares progrès sociaux, mais qu'elle possède toujours une bonne longueur d'avance sur le salarié écrasé et captif de sa propre condition. Ce film résonne étrangement, très justement.