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Eselce
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4 238 critiques
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3,0
Publiée le 8 janvier 2017
Un bon sujet et un film bien tourné. Il serait mieux passé avec de l'humour et donne une assez mauvaise publicité au constructeur américain chez les britanniques. Et pourtant, 55 000 empois masculins contre moins de 200 à la fin des années 60. C'était le combat de David contre Goliath ! A voir pour les amoureux des causes féminines, ce n'est pas une perte de temps.
Ce film social britannique, réalisé par Nigel Cole, nous conte une histoire vraie sur un rythme dynamique avec beaucoup d’humour et de réalisme. Le scénario nous délivre des scènes émouvantes dans un climat politique tendu. Le jeu des actrices est très brillant : Rosamund Pike, Geraldine James, avec un « Big Up » particulier pour Sally Hawkins dans le rôle principal de Rita O’Grady et Bob Hoskins dans le rôle d’Albert son chef d’équipe. Le pitch : Une première en 1968 : Les ouvrières de la sellerie de l’usine Ford de Dagenham (Essex) se mettent en grève et réclament l’égalité de salaire avec les hommes. Rita O’Grady, apolitique et novice dans la contestation, va pourtant se retrouver leader du mouvement syndicaliste machiste et défrayer la chronique et les institutions politiques.
J'ai beaucoup aimé ce film, me sentant proche des idées féministes, c'est un plaisir de découvrir ces personnages très attachants dans le combat de l'égalité des salaires. Après du point de vu de la mise en scène et de la réalisation, le film reste assez classique mais les costumes sixtie's et les couleur saturé donnent le ton joyeux du film.
Vu en avant-première ce film "sympathique" couronné à Dinard. Comme nous l'a expliqué le directeur artistique, c'est un film de la même veine que "The full Monty" ou "Les virtuoses": une sorte de conte social où "les gens ordinaires" font des choses extraordinaires et font tomber des obstacles qu'on croyaient infranchissables...le tout dans la bonne humeur et l'humour britannique.
Là, c'est le combat des femmes pour l'égalité...des salaires (symbole fort). Avant d'imposer leurs arguments aux "grand patronat" elles doivent convaincre leurs maris mais aussi leurs dirigeants syndicaux en interne.... sympa et tonique.....
Et ben, c'est une belle surprise ! Une histoire pas forcément très connue et c est bien dommage! J appréhendais un film au discours trop féministe mais pas du tout! Le combat de ces femmes était bien plus que légitime et nécessaire pour faire évoluer les mentalités moyen-ageuse des hommes de l 'd qui se seront battus, malgré les médisances de tous leur entourage et surtout de leur mari, d derrière machin, p'tit bout de femme dont personne ne soupçonnait la détermination! Grâce à sa volonté et ses discours persuasifs, ses collègues auront eu le courage de la suivre jusqu' à rencontrer la ministre anglaise du travail de l époque qui n aura d autres choix que de se plier à leurs revendications et surtout faire plier les gros pontes de l industrie auto américaine.... Le début de l émancipation des femmes! Malheureusement, on ne peut constater aujourd'hui qu il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour une vraie Egalité entre les hommes et les femmes.... Tjrs est il que le film nous donne à connaitre ce petit bout de femme qu était Rita O'Grady interprétée par une géniale Sally Hawkins(son meilleur rôle? En tout cas, pas loin...) qui n aura rien lâché malgré les nombreux obstacles et la réticence générale face à elle. Ses discours auront drôlement fait évoluer les mentalités de époque et qui gagneraient être entendu de nos jours. Ceux-ci qui sonnent encore très 'juste' ( sa repartie face à son mari qui pense être parfait parce que non-violent me restera longtemps en tête! Génial!). Un film historique que vous ne devez pas loupé surtout si vous êtes légèrement macho!!! Ce film pourrait vous faire voir les choses (je n'ai pas écrit "les femmes" pas de malentendus hein?!?) autrement....
Un film anglais de qualité qui n'est pas sans rappeler The Full Monty. En effet, on suit l'histoire de jeunes femmes de classe populaire employées dans une usine et qui recherche la reconnaissance de leur profession et de leurs savoir faire ! Comme tout film anglais, la réalisation est de qualité, la reconstitution d'époque fidèle, l'interprétation irréprochable, la musique excellente et la trame de fond passionnante. Un excellent film qui pèche cependant parfois dans ses dialogues ne mettant pas en valeur les femmes, contrairement au sujet du film, un comble !
Au moment même où l’on révolutionne à Paris, un groupe d’ouvrières "non spécialisées" d’une usine Ford dans la banlieue londonienne entame une grève en revendiquant l’égalité salariale. Bien que traiter sous le ton de la comédie, les thèmes abordés ici par ce drame social anglais donne à réfléchir puisqu’ils sont encore de nos jours toujours d’actualité. « We want sex equality » bénéficie d’une distribution de premier choix parmi lesquels Bob Hopkins et une pétillante Miranda Richardson dans le rôle de la Secrétaire d’Etat Barbara Castle. Frais et sympathique.
A travail équivalent, salaire équivalent. Voilà qui pourrait être l'accroche de ce film, car pour quoi les femmes devraient-elles avoir un salaire différent du nôtre. Mais à l'époque, les mentalités étaient tout autre, et même s'il reste encore du chemin jusqu'à la complète parité, du progrès a été fait. Le film en lui-même est sympathique, les actrices donnent envie qu'on les aide à aller jusqu'au bout, un film à voir.
Ce film n'est pas nul. Mais il est très ennuyeux. Le sujet pouvait être intéressant, mais les films sur les grands sujets de sociétés de l'époque sont fréquents. Et la, c'est plat. Le déroulement est toujours le même: on se rebelle, ça se passe bien, puis ça tourne mal, mais on finit par gagner. Bah la, c'est exactement ça, mais sans surprise, sans humour, sans dynamisme. Même le casting est sans plus. Du coup c'est pas un navet, mais je le déconseille pour peur d'ennui mortel.
Comédie historique doucerette qui place la problématique de l'égalité salariale entre hommes et femmes comme personnage central autour duquel gravitent plusieurs portraits, de la simple salariée désabusée à la femme engagée en passant par les syndicats, les maris, les hommes employés chez Ford, les dirigeants et les politiques. Toute la panoplie est citée, si ce n'est le contexte historique au sein duquel tout ça s'est déroulé. Evidemment, il fallait bien focaliser sur le sujet sinon ça aurait certainement été trop fourni et brouillon, mais on tombe là dans une légèreté qui dresse un portrait un peu trop lisse des faits pour être honnête, la parité salariale n'étant toujours pas acquise... Au final, ce film donne surtout l'impression de n'avoir trouvé ni son ton ni son rythme, balayant les faits de manière superficielle en visant à séduire l'unanimité par ses coloris pastels, au risque de désintéresser les spectateurs.
Fan fan fan. Ces nanas me plaisent au plus haut point. C'est l'Angleterre dans toute sa vérité, avec sa gouaille (si si). Le flegme anglais est un comportement de classe. Heureux de l'avoir vu.