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Un visiteur
3,5
Publiée le 21 décembre 2011
Une petite comédie bien sympathique de la part de la réalisatrice de La Guerre est Déclarée. Assez drôle et emmenée par deux acteurs talentueux. À voir.
Qui a dis qu'un rupture, c'était triste ? Parce que là, Adèle nous fait rire ! Elle nous ressemble, tout simplement... Un film plein d'humanité, quoi qu'on en dise.
Oulala ! Moi aussi je suis cap de faire un film !! Je suis bête, je croyais qu'écrire un scénar, le réaliser, être acteur et tout et tout c'était un métier. Et bien grâce à ce film, je sais maintenant que n'importe qui peu faire n'importe quoi ! Tout en respectant le style du film français, c'est-à-dire chiant... Oui, je vous vois tous venir ce qui ont trouvé ça joli, frais, drôle, original, touchant et intelligent... C'est parce que j'ai rien compris.... Si c'est ça, ça me rassure !!!!
Un petit bijou que j'ai voulu aller voir avant "la guerre est declaree". Une maniere d'être dans la réalité sans y etre, un ton a la fois vrai et décale, un humour sans cesse présent qui est une maniere de regarder le monde, bref, une vraie personnalité, Valerie-Adele devient notre amie, et comme a Paul et a Rachel sa cousine, elle nous fait du bien, par sa maniere dont elle nous permet de l'accompagner. Mais c'est son message qui m'a le plus touche et qui donne le sens et la puissance a ce film, c'est que les épreuves, quand nous les avons surmontées, nous rendent meilleurs, et nous pouvons souvent remercier ceux qui ont eu le courage d'accepter de nous faire mal, et c'est notre regard sur les autres qui changent.
Le premier film de Valérie Donzelli que j’avais vu était le multi-célébré « La guerre et déclarée », c’est donc avec un a priori plutôt favorable que je me suis décidé à regarder son premier long-métrage. Malheureusement on ne peut pas dire que là la magie est de nouveau opérée ; ce premier long-métrage est loin, mais vraiment très loin, de la réussite que constituée « La guerre est déclarée ». Il accumule les mauvais points, à commencer par une histoire pas vraiment passionnante de trentenaire lunaire qui suite à une rupture amoureuse se lance dans des liaisons sentimentalo-sexuelles plus ou moins folles. On n’arrive pas vraiment à s’attacher à ce personnage un peu insupportable qui évolue dans des péripéties au mieux pas vraiment intéressantes au pire carrément affligeantes. L’image est assez moche à regarder et donne au film un aspect vachement amateur assez décevant pour une actrice plutôt bien introduite dans le milieu du 7ème art. L’interprétation également n’est pas vraiment à la hauteur, peut-être à cause des dialogues, en tout cas, particulièrement pour Jérémie Elkaïm (vraiment le plus mauvais à l’écran), on assiste à des numéros de récitation assez indigents. Au milieu de ça on a des numéros chantés pas vraiment nécessaires ou en tout cas assez pauvres musicalement parlant. En somme un premier long-métrage qu’il n’est pas vraiment indispensable de voir ; passez directement à « La guerre et déclarée » qui est vraiment plus abouti.
1er long métrage intéressant dans ecriture teintée de 60 ' et de nouvelle vague; l'histoire de jeune fille un peu paumée par sa rupture sentimentale et qui croit voir son ex partout. Elle est un peu cruche et crédule mais c'est le cas lors des chagrins d'amour! On enchaine les rencontres et les scènes loufoques mais on finit par sortir la tête de l'eau. Une bonne comédie au ton charmant, un peu parisien parfois mais toujours juste dans les sentiments: à voir et apprécier .
Un film fauché et auteuriste qui démarre très bien mais qui devient barbant par la suite, j'attendais la fin avec impatience ce qui n'est pas bon signe! En bref un bon début mais le soufflé retombe rapidement.
Une jeune femme se fait larguer par son mec, déprime, cherche l’amour, et s’amourache de trois hommes dans lesquels elle cherchera son ex. Valérie Donzelli dont c’est le premier film affiche déjà son identité dans ce petit film au budget certainement ridicule, tant il fait cheap à l’écran. Elle use déjà d’un format atypique et rétro, çà lui permet en partie de faire passer la pilule d’une image parfois un peu cracra auprès des spectateurs. Son film est très original, avec son identité propre et des trouvailles scénaristiques et de mise en scène qui laisse déjà entrevoir son talent au travers d’un film maladroit. Son compagnon joue les 4 rôles masculins, économie budgétaire qui lui permet quelques scènes très malines. Bourré de maladresses et de longueur, incroyable pour un film de 1h20 seulement qui aurait gagné en efficcité en mode court voire moyen métrage. Des efforts louables pour une réalisatrice en construction avec une comédie décalée ; à réserver uniquement aux cinéphiles avertis donc. tout-un-cinema.blogspot.com
Cet essai sans prétention comporte une certaine audace... Fait avec des bouts de ficelles et pourtant réjouissant, il est moins cruche qu'il n'y paraît. Appelons une chatte une chatte: voici une plaisanterie foutraque, le portrait d'une pauvre fille looseuse, faiblarde mais rêveuse, accrochée à son portable.
Malgré des défauts évidents, probablement dus en partie à un manque de moyens, on saura gré à Valérie Donzelli de nous proposer un cinéma véritablement personnel et plein de vitalité, qui perpétue le vent de fraîcheur apporté par la Nouvelle Vague. A bien y regarder, ce n'est pas si fréquent dans le cinéma français, qui alterne drames sociaux ou polars dépressifs et comédie ultra-lourdingue. Des clins d'oeils en pagaille au cinéma français des années 60, on apprécie. Après, il faut reconnaitre que Jérémie Elkaïm a tout de même un jeu d'acteur assez...euh... déroutant et que malgré la bonne humeur affichée, il y a des brefs passages limites vulgaires voire sordides. Par contre, même si on ne la voit pas beaucoup, merci à V.Donzelli d'avoir proposé un rôle à la scandaleusement sous-employée Laure Marsac.
ho que c'est nul nul. une pauvre fille se fait larguer par son copain et d'ailleurs j'ai du mal a comprendre la scène de supermarché du début.......pppffft ??, elle passe son temps a pleurer, pleurer ENCORE pleurer puis le film se transforme en mode érotique avec un petit copain différent a chaque fois HO et puis ils s'en donnent a cœur joie sur les scènes de sexe.....nul a un point.....rarement atteint.
Très fraîche comédie douce amère sur le thème de la séparation et de la reconstruction. Du ton gentiment décalé. Des artifices narratifs (voix off et panneaux écrits) qui tombent juste. Une légèreté qui dédramatise une situation difficile. Une chute qui illustre une vraie proposition à dimension quasi psychanalytique et dénoue un choix de mise en scène (l'interprétation des différents rôles masculins par Jérémie Elkaïm). J'adore !
Difficile de ne pas se laisser attendrir par le premier film de l'actrice Valérie Donzelli. Même s'il est en grande partie raté, il fait souffler un vent frais sur la comédie française.
Le grand-père paternel de La reine des pommes pourrait être Tati, pour l'aspect dégingandé et parfois lunaire de l'actrice. Le grand-père maternel serait Trénet qui illustre le générique de début, et dont la fantaisie débridée peut servir de référence tutélaire à l'oeuvre dans son ensemble.
Dans ce schéma familial, le papa serait sans conteste Eric Rohmer, pour les dialogues à la fois précis et artificiels, et le phrasé parfois pompeux. Des oncles et tantes recommandables pourraient être recherchés du côté de Truffaut (la voix off !), ou Agnès Varda.
Pour le grand frère, Christophe Honoré s'impose : cette façon de pousser la chansonnette au beau mileu du film est un hommage direct aux Chansons d'amour, ainsi que cette façon de vouloir à tout prix ressembler à Chiaria Mastroianni en plaquant ses cheveux sur le front. Un petit frère naturel est bien entendu Emmanuel Mouret (Fais moi plaisir, Un baiser s'il vous plait) pour l'alliage mystérieux du salace, du précieux et du burlesque. Enfin la soeur est Agnès Obaldia (Romaine par moins 30), soeur en gaffes, en miss catastrophe et en gourde larguée par les mecs.
Petits moyens, caméra DV à l'arrache, scènes qui tombent à plat, approximations, tout est bancal mais rien est inintéressant, témoin ce pari impossible de faire tenir au même acteur les 4 rôles masculins principaux (et ça marche). D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Ballade fluette ou conte contemporain appelez ça comme vous voulez, La Reine des pommes se révèle être un petit mélo dans l'air du temps, mignon tout plein mais qui aborde les sujets sans vraiment les fouiller. Touche à tout mais sur de rien, on peut trouver que ça donne du charme au film ou que ça lui retire le peu de crédibilité qu'il a. Pas grand chose à en dire, pour sa défense on pourra justifier par de faible moyen, mais les dialogues ont quelques choses d'insipides qui du naïf volontaire vire rapidement à l'ennuyeux même si Valérie Donzelli a mis du cœur à l'ouvrage. Le film est sauvé in extremis par la fin, les dernières 20 minutes faisant honneur à un scénario jusque là mollasson et ajoute une petite touche d'humour et d'émotion. Dommage qu'il faille attendre une heure avant de voir le film devenir plus attrayant.