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boulou2000
9 critiques
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5,0
Publiée le 23 septembre 2023
Au départ j'ai vu la bande annonce et je me suis dis c'est trop kitch, trop, trop, trop, et vu le succès je me suis dis j'y vais et j'ai adoré trop Kitch trop drôle trop excessif enfin cool
TOUT SAUF FÉMINISTE. Avec brio, Barbie feint un féminisme contemporain. Je ne suis pas si étonnée de constater que 90% des spectateurs tombent dans le panneau, tant le film demeure sympathique à regarder. Sans entrer dans l'analyse du scénario, attardons-nous plutôt à l'analyse qu'entend opérer le film : la place de la femme dans ce monde.
Barbie vit donc dans un monde merveilleux dans lequel règnent les femmes, et où les hommes sont réduits à des accessoires pas plus utiles qu'un sac à main. Ce monde n'en est pas moins complètement imaginaire, tandis que le monde bien réel est un patriarcat très primaire : spoiler: Barbie à peine dans notre monde, se fait mettre une main au cul.
Là, subtilement se glisse le cœur du sujet : Barbie et Ken, en tant qu'objets, n'ont pas de sexe. spoiler: Ce que Barbie rétorque d'ailleurs à ceux qui voudraient la baiser . Comprendra qui le voudra bien que Ken n'est alors qu'un pauvre homme sans ses attributs, frustré, et que cela arrange bien Barbie qui de toute façon n'a rien pour les recevoir spoiler: (cf. la scène où Ken souhaite rester coucher chez Barbie) . Que doit-on alors comprendre lorsque, dans la toute dernière scène du film, Barbie se précipite en tant qu'humaine pour aller voir, toute fière, un gynécologue ? Doit-on comprendre en conclusion : 1) Que la femme ne l'est d'abord que par son sexe ? Pourquoi pas, mais alors c'est alors c'est étonnamment réducteur pour un film "féministe" ; 2) Que Barbie n'a pu régner sur Ken que parce qu'ils étaient tous les deux asexués ? Là, ça se corse. Barbie qui se sentait protégée de la virilité parce qu'elle n'avait pas de sexe, d'un coup est toute heureuse d'en être parée. De deux choses l'une, soit Barbie est véritablement stupide, soit elle fonce droit dans la gueule du loup.
En conclusion, le film Barbie remet habilement les femmes à leur place : le matriarcat n'existe que dans leurs rêves. Le monde bien réel, lui réduit les femmes à leur sexualité et ces dernières, sexe faible qu'elles sont, s'en réjouissent.
Voilà un joli tour de passe passe d'un cynisme absolu, en faisant croire aux spectateurs divertis l'exacte contraire de ce que le film raconte.
Rien d'intéressant dans ce film. Tout le monde va le voir parce que tout le monde va le voir. C'est aussi simple que ça. Du pur marketing, rien de cinématographique.
Hilarant, esthétique, magnifique ! Un moment de formidable légèreté et de franche rigolade mais pas idiot pour autant, superbement joué. Les décors, les costumes, les coiffures et maquillage, sont juste wouaw ! On rêverait de se balader dans le monde de Barbie et on se dit que les acteurs ont dû bien s'éclater à jouer dans ces décors et avec ces tenues !! Je recommande à 1000 %!!!!
Un conte moderne avec comme support la poupée Barbie pour parler du pouvoir masculin dans la société moderne. J'ai en revanche aimé les décors de Barbie Land qui reprennent vraiment les accessoires Mattel avec lesquels jouais ma fille.
Bon, je l'ai regardé assez tardivement, ne voulant pas avoir un avis biaisé par la hype que le film a suscité. Au final, le film est plutôt bon : les décors sont très travaillés, la réalisation déchire (la scène d'intro est vraiment excellente), les acteurs sont très bons (Margot Robbie est excellente), les thématiques sont plutôt bien trouvé (notamment dans le cas de Ken qui n'existe que pour être le compagnon de Barbie) et surtout, le film m'a bien fait rigolé. Mais il y a 2 trucs qui m'ont bien gonflé : -déjà, toute l'équipe de direction de Mattel qui sert pas mal de remplissage, mais surtout, qui jure avec la thématique de Barbie qui se retrouve dans le vrai monde, tant ils s'agissent de façon cartoonesque et exagérée. Ok, ils sont parfois source de bons gags, mais on pouvait s'en passer -le dernier tier qui s'étend, et s'étend, et s'étend au point d'en devenir lourd et indigeste, le tout pour une morale louable (Barbie doit continuer à évoluer avec le temps) mais beaucoup moins profonde que ce qu'on voudrait nous faire croire. Cette dernière partie m'a pas mal cassé le plaisir que j'ai ressenti devant le film. Cela dit, le film reste plaisant, et on voit qu'il a été fait par des personnes qui connaissaient bien le sujet (d'où ma surprise d'apprendre qu'il existait bel et bien une barbie en fauteuil roulant).
Partant d'une idée fantasque intéressante le récit se perd dans divers ridicules à cause de réactions absurdes voire purement idiotes des personnages ainsi que d'un ton burlesque acceptable n'étaient les sermons et autres lourdes leçons de morale qui marquent une frontière apparemment infranchissable entre mâles au pouvoir, cupides et dédaigneux, et femmes soumises à ce fameux patriarcat dans le monde réel. Heureusement chez Barbie tout est inversé! Les Barbie écrasent les Ken sans vergogne, même quand ceux-ci éprouvent tendresse voire amour pour leurs belles... Une fois plus cultivés et serviables ceux-ci deviennent de tyranniques abrutis, permettant une réflexion fort constructive^^ Bien que certains situations ou numéros musicaux fassent rire par leur comique assumé, l'intrigue ambitionne aussi une dimension philosophique voire métaphysique sidérante par son orgueil déplacé. Manquant cruellement de subtilité, le parallèle entre les deux univers assomme parfois au lieu de divertir, bien que Barbieland bénéficie d'un visuel bariolé fort plaisant. Reste un excellent casting, notamment le couple phare très convainquant, Ryan Gosling s'imposant puissamment. Une oeuvre #metoo qui dessert le féminisme...
Curieux, insolite ou indécent, le phénomène Barbenheimer n'a laissé personne indifférent. Un film va même s'inspirer du buzz en ligne (Hollywood reste Hollywood), gageons qu'il saura en extirper la frivolité derrière l'apparente prise de position sur le cinéma pour tous les publics. Rembobinons un peu. Avant d'être un triomphe de marketing, le film signé Greta Gerwig était simplement la tentative de reproduire la réussite de La Grande Aventure Lego. Du l'embauche de la réalisatrice très indé au casting très pimpant (Margot Robbie, Ryan Gosling) jusqu'à l'ajout du très drôle Will Ferrell, il y a l'ambition de combiner sexy-comique-esprit. Il y avait plus qu'à...Sauf que ça ne marche pas des masses.
Barbie a ses références (The Truman Show, Le Magicien d'Oz, Jacques Tati,...), Barbie a son esthétique. C'est d'ailleurs très réussi sur ce plan. Le Barbie Land crée par la conceptrice Sarah Greenwood et la décoratrice Katie Spenceraux est une pépite. Couleurs pétantes, maisons ouvertes aux lignes parfaites et les toiles de fond peintes traduisent à merveille son artificialité. Le chef opérateur Rodrigo Prieto a en plus l'excellente idée de prolonger ce sentiment sur le monde réel en lui accolant une photographie grisâtre et morne tout droit sortie d'une production MCU. Tout cela donne une identité forte au film de Gerwig, qui en plus s'amuse à insérer quelques plans avec les poupées aux prise de vues réelles. La mise en scène et l'écriture vont par contre sauvagement se casser les dents sur le discours...
Alors oui, le public est moins select que son "concurrent" Oppenheimer, mais était-ce une raison pour délivrer un speech anti-patriarcal aussi frontalement bas de plafond et embrouillé ? Le récit d'une Barbie cherchant à raviver l'optimisme dans une famille en pleine déprime, en voilà une belle idée pourtant mal déclamée car Barbie ne sait pas quoi en faire, au point de partir dans tous les sens et ne mener nulle part. Une sous-intrigue mal fichue (L'empire Mattel et son PDG), des personnages sous-exploités (Alan) et un ton moyennement drôle. Ironie de l'affaire, l'adaptation ne trouve le ton que quand Ken hacke l'intrigue. Le talent comique de Ryan Gosling permet au film de trouver le bon dosage entre caricature et critique. Ça ne sauve pas le film du ruisseau malgré ses qualités plastiques, mais ça permet de réduire (légèrement) le fossé entre les idées stimulantes et l'exécution amorphe.
Il est juste incroyable ! La thématique est menée d’une main de maître ; même si le scénario reste simple, le déroulé et le rythme sont agencés à la perfection, le mélange des stéréotypes passés, présent et modernisme est exemplaire. Les décors sont magnifiquement pensés pour servir le film. Les actrices et acteurs sont fantastiques dans leurs jeux et incarnent à la perfection les personnages, bouleversants par leurs sentiments, ressentiment et aspirations. La bande son, la claque ! Un mélange de clichés, de « hit », de court passage « comédie musicale » et de créations originales (Billie Eilish 😍) qui illustre et sublime le film. Ce film doit être vu par toutes les petites filles et les petits garçons du monde ! Il doit être vu et étudié à l’école pour faire avancer les mœurs, ni plus ni moins. Merci d’avoir lu ce pavé, il fallait que ce soit dit. 🤣😘
Le féminisme dans toute sa splendeur avec tous ses défauts et aucune de ses qualités. Les hommes, comme dans tous ces films woke, sont réduits à des abrutis primitifs que ce soit dans le monde de barbie ou dans la "réalité" et les femmes sont destinées à dominer le monde en écrasant les hommes gratuitement (cad faire exactement ce que les féministes reprochent aux hommes soit disant de faire...) Il y avait de bonnes idées et c'est dommage d'avoir gâché le tout pour ces détails de militance idéologiques. spoiler: Ex: pourquoi dire que Barbie n'aime pas Ken? Barbie et Ken ont tjr été destiné à être ensemble alors pq faire de barbie un stéréotype de la féministe célibataire qui n'aime aucun homme stéréotype de la féministe célibataire qui n'aime aucun homme?
Barbie mérite bien son succès. Intelligent, subtil et fun. Le film nous emmène plus loin que l'on ne pouvait l'imaginer. Le concept est original et je n'ai pas vu le temps passer. Un film féministe sans être trop moralisateur et qui apporte un vent de fraicheur.
Jugée imparfaite au yeux de ses congénères en plastique et en pleine crise existentielle Barbie stéréotypée (Qui précise qu'elle n'a pas de vagin...d'ou le Rdv avec son gynéco) est envoyée dans le monde réel (Real World) pour trouver le sale gosse qui détruit ce monde figé dans le bonheur ...balade ou s'invite un Ken enamouré (Luis sans pénis....même s'il pense le contraire) ....et la le film devient vite sociétal voir féministe ou Barbie se découvre des sentiments indéfinis qu'elle ne peut comprendre tout en prenant conscience de son moi et de son corps . Bourré d'autodérision (L'ets Mattel se parodiant a la limite de la flagellation ,Ken en éternel second pathétique est a mourir de rire) ....Mais on s'arrêtera là.... on ne doit pas défendre le féminisme a coup de stéréotypes en utilisant ceux des hommes....rien ne sert d'opposer le matriarcat au patriarcat...Néanmoins le film se prend trop au sérieux. Les poupées sont interprétées par deux acteurs impliqués incarnant leurs rôles à merveille ( Margot Robbie et Ryan Gosling) ....Une fois mais pas deux
Très bon film drôle, agréable à regarder, plein de clins d'œils. Le thème est super et Barbie va peut-être (et je l'espère) changer la mentalité de certaines personnes en leur faisant découvrir les notions de patriarcat, etc... Bref, cela aurait pu être génial si ce n'est que le film ressemble à une publicité pour acheter des Barbie de plus de 2 heures. Incroyable ! Les Barbie ont été inventées pour rendre les petites filles libres de choisir leurs métiers, de devenir ce qu'elles veulent ! Non mais vraiment ! Les filles ont été influencées par les critères de beauté que les premières Barbie véhiculaient : la peau blanche, la taille très fine, etc ! Heureusement que les temps changent. spoiler: Et pour finir, j'ai trouvé la fin un petit peu décevante.
J'ai visionné ce film par curiosité du à son succès , chose que je n'aurai certainement pas faite sans le "battage médiatique".Je pense sincèrement avoir perdu du temps .Ce films est d'une lourdeur et d'un ennuis incroyable.Les dialogues sont vraiment niais , quand aux clichés , aussi gros qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine .La réalisatrice fait passé" l'homme " pour un débile frimeur et arrogant, sans aucun discernement , une vision vraiment manichéenne .