Version grand format de la série, on y retrouve l'ingrédient principal avec l'espèce de compte à rebours censé nous faire flipper notre race. Sauf que dans le film cet artifice est plus ridicule qu'autre chose. La course poursuite ne débute qu'à partir de la première demi-heure, avant cela on s'emmerde royalement. Et que dire des deux histoires mises en parallèles, elles n'ont aucun impact l'une sur l'autre, du coup lorsqu'on nous montre ce qui se passe à Washington on a un peu l'impression d'avoir droit à une page de pub. Si l'on oublie le côté adaptation à partir d'une série télévisée, le film est plutôt honorable, on ne s'ennuie pas trop sauf au début. On peut juste lui reprocher sa trop grande linéarité.
Ce "long métrage" de transition entre les épisodes 6 et 7 de "24", a été présenté comme celui du repositionnement politique, les méthodes brutales de Jack Bauer commençant à faire tache dans une Amérique lassée par la Busherie irakienne. Et quoi de mieux que la compassion envers une Afrique massacrant ses propres enfants pour s'acheter une bonne conscience ? Mais chassez le naturel... : les rebelles sont des affreux communistes, tandis que la présidente des USA se soucie, elle, de la légitimité du gouvernement en place ; l'ONU, bête noire des néo-cons, est une organisation de couards ridicules ; et, au final, même si Bauer aime maintenant les enfants de couleur, c'est pour qu'ils comprennent bien que leur salut ne peut venir que de l'homme blanc et américain ! Tout cela est plus nauséabond encore habillé des oripeaux de la "rédemption". Comme on peine à s'intéresser à l'enfilage de clichés qui servent de scènes d'action à un film curieusement plat, on ne peut qu'être consterné !
un bon film qui ouvre la saison diffuse e nce moment sur canal qui est d'ailleurs genial une bonne idee qui change de d'habitude a voir!! mais avec la saison apres car l'histoire se suit
Après une longue attente, Jack Bauer est enfin de retour dans un format plutôt inédit : le téléfilm. Avec 24 : Rédemption, les créateurs et scénaristes du show nous emmènent dans un lieu complètement inhabituel, l'Afrique où l'on retrouve notre héros préféré dans une nouvelle aventure toujours en temps réel. L'histoire permet d'introdure les événements de la saison 7 (qui se trouve être la meilleur par ailleurs) ainsi que les nouveaux personnages dans ces quelques 1h20 d'action et de suspense. Le réalisateur Jon Cassar signe donc un téléfilm énergique, grâce notamment à sa réalisation toujours aussi efficace, mais de plus la bande son de Sean Callery est toujours aussi remarquable. Un rythme soutenu grâce aussi aux talents des comédiens et en particulier de Kiefer Sutherland qui apporte vraiment toute son énergie à l'un des personnages les plus complexe de l'histoire des séries télévisés. Jack Bauer qui tente d'échapper au gouvernement américain pour une sombre affaire, qui sera traité au cour de la saison 7, fuit depuis plusieurs années et se retrouve en Afrique où il retrouve son ami interprété par l'incroyable Robert Carlyle. Mais il devra alors sauver un groupe d’enfants des griffes de miliciens sanguinaires au Sangala, en risquant de ce faire rattraper par son passé. 24 : Rédemption est donc un excellent téléfilm (sans toutefois être nécessaire puisqu'il fut tourné après le début de la saison 7, heureusement c'est toujours avec plaisir que l'on retrouve Jack Bauer) mais nous permet d'avoir un légère aperçu de ce que pourrait donner 24 Heures Chrono dans un autre format que tous les fans attendent : le film. La série révolutionnaire réussi son pari et la présence en plus de Jon Voight et Cherry Jones apporte encore de la qualité. Jack Bauer est donc de retour pour un nouveau compte à rebours, un vrai régale.