Dans la lignée de ses films « Les valseuses » et « Buffet froid », le réalisateur signe une fois de plus une œuvre bizarre. Avec ce genre de film surréaliste, ça passe ou ça casse. Malheureusement ici, tout est raté et cela dès les premières minutes. Dupontel, qui incarne le cancer de Dujardin, est horripilant. Les deux compères dégoisent dans le vide. Les autres personnages (la servante et son cancer du sein, la jeune russe, le médecin, le fils etc.) errent dans le film comme des âmes perdues. La réalisation (plans fixes sur un escalier, sur une bouteille…) est d’une pauvreté manifeste, probablement dans l'espoir de donner un aspect (faussement) intellectuel au film. Les scènes se suivent au petit bonheur. C’est triste, lent, pitoyable, scabreux et parfois abscons. Pour couronner le tout, le stratagème final utilisé pour se débarrasser des cancers est d'une bêtise incommensurable. Cela a été un vrai supplice pour moi de visionner ce film.
Le sujet est grave, le scénario est osé, le jeu des acteurs est nickel, le traitement original, l'humour noir. Ça ne laisse pas indifférent, moi, ça m'a plu !
Un film spécial mais intéressant. On a des allégories du cancer. Il y a un côté à la fois poétique, comique et dramatique. C'est très bien joué. Le cancer est personnalisé et montré comme quelque chose dont on ne peut pas se défaire. Le cancer est malsain. C'est aussi une forme de conscience. C'est face à la mort que le personnage de Dujardin se confie et reconnait ses fautes. C'est donc un film intéressant qui peut laisser libre cour selon moi à différentes interprétations sur cette personnalisation du cancer.
Seul Blier peut nous pondre des scénars comme ceux là !!! C'est décalé à souhait comme toujours.
Même si l'histoire s'essouffle un peu vers la fin, je prends toujours un réel plaisir à suivre l'univers de ce cinéaste. Dupontel est plutôt bon, me rappelant par instants le grand Gégé époque Buffet froid. Dujardin s'en sort également pas mal, quant aux dialogues, c'est du pur bonheur.
Je serai tenté de lui mettre une meilleure note mais l'impression est quand même mitigée. L'idée de départ est en or, on se dit que le duel Dujardin-Dupontel va être énorme, et il l'est pendant 20 minutes... Mais ensuite Blier ne sait plus quoi raconter malheureusement, avec des flashback hasardeux, des pseudo-rebondissement qui ne racontent pas grand chose et des moments franchement limite (la servante qui couche avec le fils de 16 ans, hum hum...). Le montage est court, ça aide à passer, l'écriture est pas mal et nous raccroche par moment, même si certains plans font franchement du remplissage. Mais plus vient la fin plus le dénouement se devine, on tombe dans une romance peu crédible et peu intéressante... Mention spéciale à la réalisation aussi, car le Bruit des Glaçons est bien filmé, même si ça fait un peu téléfilm parfois. Il y avait surement moyen de faire mieux, déjà ne pas tomber dans la romance eut été bien... Dommage!
Scénario original pour ce film surréaliste aux dialogues bien affutés. Pour parler de sa peur du Cancer avec humour, désespoir et.... espoir, il suffit de lui donner la parole... et il se montre vil souvent, sympathique et accomodant parfois, et exceptionnellement un peu couard. Très bon jeu des acteurs, mise en scène vivante.
Humour noir et grinçant, dialogues surréalistes et scènes qui le sont tout autant, Le Bruit des Glaçons mérite assurément le détour; ne serait ce au moins pour son côté décalé et détaché (et bien sûr original) face au cancer... Jean Dujardin est parfait, et Albert Dupontel excellent comme d'habitude. Evidemment à prendre à un certain degré... Un film à voir pour son originalité et pour l'interprétation du tandem Dujardin-Dupontel, mais pas que.
Un nouvel ovni signé Blier. Mise en scène intelligente, acteurs toujours au top et bande originale juste sublime, Le Bruit des Glaçons est un film décalé à l'humour noir aussi assassin qu'une cellule cancéreuse.
Singulier. C'est ainsi que je décrirais l'expérience que j'ai eue en regardant ce film. Plein d'humour et de piment dans les dialogues, plein de simplicité et de tendresse dans le jeu des acteurs, plein de cruauté et d'espoir dans le scénario, tout y est. Chaque mot prononcé semble avoir été calculé avec une précision chirurgicale. En effet le cinéaste Bernard Blier abord avec beaucoup de cynisme le thème de cancer, personnifié ici par Dupontel et Boyer , qui sont excellents et drôles dans ces rôles pourtant atypiques. On prend quelques claques en regardant ce film, on reste scotché notamment devant les verres de scotch que le personnage interprété par Dujardin peut s'enfiler ! ^^ J'ai dû mal à expliquer réellement ce qui m'a captivé dans ce film, mais quelque part il est touchant, c'est sûr. Très cru(el), mais très intelligent, tout semble avoir été calculé comme je l'ai dit, sans fausse note, sans temps mort. Donc bonne note évidemment.