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boscopax
79 abonnés
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3,0
Publiée le 25 janvier 2011
Blier ne change jamais de méthode : un scénar improbable, des acteurs impliqués et surtout des dialogues percutants. Un sujet grave traité en apparence de façon légère et pourtant avec une humanité déconcertante. Mention spéciale pour Dupontel qui est la représentation idéale dans ce rôle. Dommage toutefois que le final laisse sur notre faim, bâclé et peu enclin à représenter vraiment ce que ressent Blier : le bien ne peut triompher.
Connaissant que de réputation le cinéma de Blier, c'est avec curiosité que je me suis laissé tenter par le Bruit des glaçons. Eh bien tout d'abord, cela fait plaisir de retrouver un cinéma français bien écrit. Les dialogues sont savoureux et interpreté avec talent. La réalisation est classe sans utilisé les effets de "mode" d'aujourd'hui. Malheureusement la fin est décevante et tourné de façon beaucoup trop naive. Cepandant le dernier film de Bertrand Blier est une valeure sur pour tous les amateurs de comédies noir à l'ancienne...
Vu en avant-première ce soir. Bertrand Blier aime bien les sujet tabous et le cancer un est un de choix, alors je me disais : "C'est du Bertrand Blier, donc ça doit être génial !" Eh bien non, ce film est raté. L'idée de départ était originale et séduisante, mais elle ne tient pas la distance. Dujardin, Dupontel et leurs comparses ont du mal à s'en sortir, certaines scènes sont mal jouées et cela sent parfois même l'amateurisme le plus total. C'est maladroit et la mayonnaise ne prend donc pas. Encore une fois, cela aurait pu donner lieu à un court ou moyen métrage nerveux, mais on se retrouve finalement avec un long métrage poussif, longuet et... à la limite pénible. On regrette le Bertand Blier des débuts, celui des "Valseuses, "Préparez vos mouchoirs", "Buffet froid" ou "Tenue de soirée". Il a mal vieilli. Plusieurs personnes ont quitté la salle pendant la projection. C'est tout dire !
Dupontel et Dujardin réunis, l'affiche intéresse. Un homme (Jean Dujardin) qui reçoit la visite de son cancer en la personne d'Albert Dupontel, ça intrigue. Il n'en faut pas plus pour se lancer dans cette dramaturgie comique. Car le film est tout l'inverse d'une comédie dramatique. Les premières images de Dupontel remontant d'un pas décidé le chemin vers cette maison qu'on imagine perdue dans le sud de la France, la musique, l'ambiance, tout dans cette introduction appelle au malaise. Il sonne, arrive et se présente comme ce qu'il est, simplement, froidement, "je suis votre cancer". A partir de là, il n'y aura quasiment que lui de drôle, capable de rire comme certains spectateurs, sur le triste sort qui attend cet auteur déchu et le risque potentiel planant au dessus de tous. Personne n'est à l'abri et même si l'on en rigole, Bertrand Blier avec l'aide de ces acteurs nous rappelle sans cesse qu'il n'y a rien de drôle à vivre avec cette maladie. A l'image de la mise en scène au couteau et des dialogues sans temps-mort, Blier tente de filmer la vaste palette d'émotion à l'annonce d'une telle nouvelle et déroule en une heure et demi un rapport à la maladie qu'il n'a que le temps de survoler mais qu'il a le mérite de faire. Il a aussi l'intelligence de prendre un peu de recul dans la forme en théâtralisant le tout et les acteurs semblent évoluer sur des planches. L'entreprise à mesure que l'on avance évolue vers le burlesque jusqu'à son apogée dans un final réussi. Voilà un film qui pour une fois, traite d'un sujet sombre avec humour et intelligence tout en se donnant les moyens de ne pas faire oublier ce qu'il y a de triste dedans. Une réussite.
Charles Faulque (Jean Dujardin) est un ancien écrivain à succès, devenu alcoolique et vivant reclus dans sa maison de campagne. Un beau jour, un homme (Albert Dupontel) frappe à sa porte : "Bonjour, je suis votre cancer, je me suis dit que ça serait peut-être pas mal de faire un petit peu connaissance". La confrontation peut commencer.
Casting alléchant et scénario original, Le Bruit des Glaçons avait de quoi nous faire saliver. Je dis "avait" car on déchante très vite. Dès le début ou presque, on sait que le dernier Bertrand Blier ne sera pas passionnant. Peut-être le côté théâtral, ou le fait que le film commence trop vite (ou pas assez, allez savoir), mais on se demande ce que l'on fait dans la salle.
Si Jean Dujardin et Albert Dupontel tiennent leur rôle, on ne peut être que déçu par leur face à face, plutôt plat. Le Bruit des Glaçons est censé reposer sur la qualité de ses dialogues et de ses acteurs, malheureusement les dialogues sont la plupart du temps d'un ennui "mortel". Certains donnent même la désagréable impression de n'être là que pour placer une jolie réplique ou un bon mot.
Au rang des points positifs, on pourra noter la relation entre l'écrivain et sa bonne comme le seul véritable intérêt de l'intrigue, avec une Anne Alvaro au top. En revanche le médecin de Charles, sa compagne russe, son fils, ou "ses" paparazzi sont globalement inutiles, n'apportant rien à l'histoire et pesant plus par leur lourdeur que par leur présence.
Même si le charisme des deux acteurs principaux rattrape un peu la faiblesse relative de l'intrigue, on reste globalement déçu par un concept qui aurait pu être énorme mais qui se révèle assez fade.
une idée de départ absolument excellente et quelques bonnes répliques ne suffisent pas à sauver du naufrage ce Titanic dans un verre d'eau... beaucoup de bruit pour rien au vue des critiques incompréhensiblement (mais si ca existe comme mot) dithyrambiques... Au théâtre peut être, mais au ciné, c'est juste navrant. Je retourne voir les valseuses.
Je sais pas vous, mais moi je commence à les apprécier, les films de Bertrand Blier. Alors peut-être que je vieillis et que j'arrive de mieux en mieux à les comprendre. Toujours est-il que j'ai presque été enthousiasmé par "Le bruit des glaçons". L'affiche en est d'ailleurs alléchante avec ces deux acteurs nouveaux dans la galaxie de Blier que sont Jean Dujardin et Albert Dupontel. Surtout quand on sait que ce dernier est déjà bien déjanté, ça sentait assez bon. Il est effectivement pour moi l'atout majeur ici, dans un rôle en or il est vrai que cette personnification du cancer, et chacune de ses répliques cingle grâce à sa hargne cynique habituelle. Après, Blier utilise toujours un peu les mêmes ficelles, ce qui a pour effet de ne plus arriver à destabiliser le spectateur. Mais j'aime bien, moi, surtout qu'à chaque fois ça parle de prostituées et donc de filles dévêtues. Si dans son précédent "Combien tu m'aimes ?" on matait les atours florissants et abondants de Monica Bellucci, c'est ici la jeune christa theret qui nous émoustille drôlement par sa jolie poitrine ferme et tout juste post-pubère. Bon, je suis pas encore totalement convaincu par le fils de son père, mais à propos de cette histoire finalement d'une brûlante actualité à l'heure où les news magazines portent au pinacle les soi-disantes méthodes miraculeuses de David Servan-Schreiber et de David Khayat pour repousser le crabe, juste deux mots s'imposent : a boire !
Un film complexe et très particulier sur comment vivre avec un cancer. Jean Dujardin convainc dans son rôle d'écrivain alcoolique tandis que Dupontel énerve passablement. Ainsi le film est très inégal. Si le début est plutôt drôle malgré une histoire noire, la fin est tout simplement étrange...Au final, ce film laisse un sentiment mitigé ni vraiment mauvais ni vraiment génial... On retiendra surtout quelques phrases excellentissimes mais je vous les laisserai les découvrir si vous vous laissez tenter...
Avec ce film, on a l'impression de ne voir le Blier que l'on aime que par épisodes. Si l'on retrouve brièvement son sens de la formule fracassant et provocateur, ses plans brillants et la délicieuse absurdité du montage, ces instants sont beaucoup trop rares et, la plupart du temps, le film se contente d'être sinistre et ennuyeux. Peu de vraie comédie, un faux rythme qui n'emmène pas le spectateur, quelques ajouts pas forcément convaincants (l'arrivée d'un deuxième cancer par exemple) et une bande son véritablement insupportable suffisent à plomber un film dont l'idée de départ était pourtant excellente. De son formidable humour grinçant, le réalisateur semble n'avoir gardé qu'une noirceur déprimante ; comme si sa propre peur de la mort contaminait son envie d'en rire. Côté acteurs, Dupontel s'avère excellent en incarnation du cancer mais Dujardin n'est pas toujours dans le ton et on se dit parfois que personne ne sait dire les dialogues de Blier comme Depardieu...
Dernier Blier en date, loin d'être le meilleur. L'idée de base est génial (un écrivain alcoolique reçoit la visite de son cancer), le casting l'est tout autant (dupontel / Dujardin) mais le soufflé retombe très vite... Blier tourne en rond assez rapidement,la mise en scène fait parfois un peu téléfilm et la bande son très laide, n'est pas du tout adaptée à l'image. On se console tout de même avec certaines répliques savoureuses dont seul Blier à le secret.
Très déçu par ce film. Le scénario paraisssait pourtant intéressant, mais au final, c'est mal fait, il y a trop de longueurs, ce n'est que parfois drôle, et pourtant j'aime l'humour noir, une vraie déception.
Le cinéma de Bertrand Blier consiste bien souvent à mettre en lumière à l'aide de contextes fantastiques les méandres tourmentées de personnages transcendés par leurs dialectiques.
Entretenir ce concept peut se révèler parfois douloureux.
Ceci se confirme à travers le parcours de cette pale réplique bien éloignée des plus beaux rayons d'un cinéaste talentueux délivrant à travers son oeuvre un message unique.
L'homme ne peut se révéler que dans un monde parallèle décalé de la normalisation.
Un état second cérébral ou alcoolisé en permanence dans un univers métaphysique habitacle et entame de tous ses excès.
Ici tout semble superficiel, chargé, sans âme, mal interprété.
Les absences de Gérard Depardieu et de Miou Miou se font cruellement sentir, évacués d'un travail racoleur et limité dont le but est de prolonger dans le temps une pensée unique, ceci à n'importe quel prix.
Le cinéma français (eh oui ma bonne dame) revient à la charge avec ce qu'il peut nous offrir de pire; sujet plombant traité avec une morale déjà vue présentée avec des ficelles grosses comme une maison. Okay, on peut "vaincre" un cancer en retrouvant le sens de sa vie, c'est pigé. Avait-t-on besoin d'une heure trente de métaphores idiotes accompagnées de ces scènes faussement provocatrices de cul sans aucune logique pour le comprendre ? Et bien sûr, ce n'est pas monsieur tout-le-monde qui affronte ce cancer caractérisé, non, c'est un écrivain dans sa baraque en Languedoc qui n'a pas su profiter de la vie (le pauvre). Je me rappelle m'être dit "oh non pitié, il ne va pas s'adresser à la caméra??".... Il le fait. "Oh, non, me dites pas qu'on va avoir droit à une histoire de sexe entre le petit et la dame??" ...ah bah si ! Bref, vraiment tout ce qu'il y a de détestable dans le ciné national. Et on se plaint que notre culture soit en difficulté! Il faudra au film quelques dialogues teintés d'humour noire et quelques blagues de poivrot faciles pour lui éviter l'étiquette de torture philosophique à deux balles mais franchement.... c'est déprimant, j'en suis sorti avec un affreux mal de crâne.
Un film pas comme les autres, ou je dirais voila un film français intéressant, des acteurs superbe, je me demande comment même ils ont pu réussir a faire toute ses scène tantôt triste et tantôt d'une si grande joyeuseté. A voir vraiment pour se faire une idée car au moins quelque chose de nouveau.