Excellent, vraiment un super film. Il y a quelques années, j’avais déjà particulièrement apprécié le 1er Sherlock, celui-ci est au moins aussi bon. Il faut définitivement que Guy Ritchie et Robert Downey Jr. continuent de travailler ensemble. Ce réalisateur a le mérite de traiter ses films avec une originalité incroyable et que dire de cet acteur ?! Il est tout simplement génial !!! Son interprétation - à mi-chemin entre le grand malade mûr pour passer le reste de ses jours entre 4 murs et l’enquêteur de génie - est fabuleuse. Et les images rendent à merveille la capacité de réflexion, de concentration et d’observation du personnage. Sens de l’observation qui fait d’ailleurs penser à ce que l’on décrit chez certains autistes. Ils voient tout, sentent tout, à tel point que ces infos submergent ceux qui les reçoivent. Mais Sherlock, lui, n’est pas submergé du tout. Ils accumulent les éléments, les organisent, les synthétisent. A l’image de cette partie d’échecs face au Docteur Moriarty, qui permet de comprendre vite qu’il a plusieurs coups d’avance sur les autres et même sur les plus grands esprits. Il est une sorte de Dr House : torturé, alcoolo (il boit du liquide d’embaumement !), accro à tout ce qui est toxique… Il fait tout pour être détestable mais on ne peut pas s’empêcher de l’adorer. C’est d’ailleurs ce cher Watson, incarné par un très bon Jude Law, qui en est la meilleure illustration. Sa vie et son mariage sont mis en danger par son "partenaire" mais il sait que Sherlock à raison et ne peut s’empêcher de le suivre dans ses folies. A voir, sans hésitation.
Pour ceux qui ont aimé le volet numéro un de ces nouvelles adaptions du personnage de Sherlock Holmes à la sauce Guy Richie, ce deuxième opus les comblera. Il reprend l’intrigue là où le premier s’était arrêté et la mène tambour battant à travers toute l’Europe. Le tandem Holmes-Watson fonctionne à merveille avec un Watson plus en verve que dans le premier et qui parfois est en passe de prendre le dessus sur son compagnon détective. Le scénario pousse leur relation aux frontières de la "bromance", avec un Sherlock Holmes à la limite de la possession mâtinée de jalousie envers son acolyte nouvellement marié. Sinon le film fonctionne sur le même paradigme d’action mêlée d’humour le tout sur fond d’intrigue emberlificotée permettant à Holmes et son avatar démoniaque Moriarty de se livrer à une partie d’échecs dont le but n’est rien de moins que le destin de l’Europe. Ce trio est entouré de personnages secondaires hauts en couleur comme le frère de Holmes, Mycroft, incarné par un Stephen Fry tout en rondeurs physiques et langagières. Les scènes d’actions sont à couper le souffle et ne laissent au spectateur que le temps de savourer les bons mots échangés entre les deux acolytes dans les temps morts. Bref un pur moment de cinéma à grand spectacle. À voir sans attendre et pour patienter jusqu’à la sortie du numéro trois.
Dans le parfait prolongement du premier opus, ce Sherlock Holmes deuxième du nom est une bonne cuvée mais manque de ce qu'il y a de plus important pour un détective, c'est à dire une enquête. En effet, ici nous assistons plus à un film d'aventure qu'à un film policier. L'intrigue (légère) sert juste de prétexte à faire cavaler nos héros à travers l'europe et au beau milieu d'explosion à tout va. Nous avons aussi droit au grand face à face entre le héros et son alter égo ennemi (qui soi-disant passant, est superbement joué par Jared harris), dont on sait comment ça va se finir. Sinon la réalisation est impeccable et le casting toujours au diapason (seule bémol à noomi rapace, j'ai trouvé le personnage un peu fade et presque inutile), dommage qu'il manque un scénario en béton. On prend quand même plaisir à suivre cette aventure bien rythmée de notre farfelu détective. Vivement le suivant.
Après un premier volet encourageant malgré la part belle faite à l'action, Guy Ritchie récidive avec "A Game of Shadows". Malheureusement, cette fois-ci, il n'existe pas de motif de satisfaction puisque la résolution d'enquête a été totalement délaissée au profit d'une surenchère d'action, ce qui est incompréhensible dans la mesure où ce n'est pas ce qu'on est censé rechercher dans un Sherlock Holmes. En vérité, il s'agit d'une escroquerie visant à contourner la difficulté de créer une énigme policière valable en proposant à la place des scènes d'action aux spectateurs idiots. Le pire c'est que cela marche ! Le scénario, vaporeux, est plus que fade. Du côté de la réalisation, le recours à un montage hystérique qui hache les scènes de combat ne fait que confirmer l'incompétence du réalisateur britannique car, comme toujours, ce procédé sert à masquer la pauvreté des chorégraphies. Les ralentis et les accélérations sont d'ailleurs du plus mauvais effet. Bavard, lourd et mystificateur, "A Game of Shadows" entérine la destruction du mythe entamée avec le premier opus. Navrant.
Ce coup-ci, Sherlock est tombé sur un os et sur as, un gars au QI aussi développé que le sien, le Professeur James Moriarty, dont l’intelligence n’a d’égale que son côté machiavélique et sans scrupules puisque ce Dark Vador du XIXème siècle fomente dans son esprit tordu un plan diabolique dont on ne comprend les multiples ficelles, pas si élémentaires que ça, qu’à la fin, grâce aux explications éclairées du bon Holmes.
Pendant ce temps-là, l’énervant Watson (puisqu’il est la preuve vivante que l’on peut être moustachu et dégarni mais toujours beau gosse) lui essaye tant bien que mal de convoler en justes noces avec la jolie Mary, mais ce n’est pas facile quand on a comme meilleur copain un détective complètement barge et survolté…
Alors il est clair que les puristes et les nostalgiques du héros de Conan Doyle risquent de s’arracher les cheveux, car Guy Ritchie a donné un sérieux coup de jeune au très sérieux détective…Mais après tout, pour survivre aux affres du temps, avant lui Mickey, Bibendum, Monsieur Propre, Tintin et tant d’autres ont dû, eux aussi, faire de sérieuses cures de Jouvence.
Pour ma part j’ai bien aimé à la fois le côté déjanté, moderne et plein d’humour de ce 2ème opus servi par un casting de rêve et les reconstitutions criantes de vérité des décors de Strasbourg de Vienne, de Paris, de Chine, etc.. Dans ce jeu d’ombres, le scénario complexe et alambiqué est un poil moins abouti que dans celui du précédent film et les ralentis systématiques des très nombreuses scènes d’actions pourront légitimement irriter certains, mais dans l’ensemble, les 2h07 minutes passent vite et la mission de divertissement grand public est pleinement accomplie, avec une fin pleine d’interrogations sur un éventuel troisième épisode à venir…
Une suite dans la lignée du premier, avec ses bonnes idées (notamment au niveau de la recherche visuelle et au sound design), et ses défauts (le fait que le scénario, bien que creusé, soit trop accessible, et que, quoi qu'il arrive aux personnages, on ne s'inquiète pas pour eux...)
Ce deuxième film des « nouvelles aventures » de Sherlock Holmes est particulièrement décevant, sans doute en grande partie à cause d'un scénario confus et insipide, sur fond d'un grand complot de marchands d'armes pour déclencher une guerre mondiale dès 1891... La mise en scène avec ses ralentis « très ralentis » est particulièrement fatigante. Les acteurs, et surtout Robert Downey Jr, en sont réduits à cabotiner pour exister, car l'histoire ne leur offre, en dehors de quelques scènes de bagarres inutiles, que très peu le loisir de mettre en valeur leurs personnages. Reste quelques belles photos des villes de Londres ou de Paris à la fin du XIXe siècle, reconstituées avec beaucoup de soin et de moyen. L'univers et le décor sont de ce côté crédibles. On ne peut pas en dire autant des scènes en extérieur, les héros franchissant par exemple la frontière entre la France et l'Allemagne dans un paysage typique de la... Savoie. Le film, bien en dessous de son prédécesseur, est à oublier très vite.
Alors que le premier volet était déjà une agréable surprise, ce Sherlock Holmes 2 est vraiment bluffant. Grâce à une mise en scène originale parsemée de ralentis et de zooms, un scénario bien ficelé et intelligent (c'est du Sherlock Holmes tout de même!) ainsi qu'une interprétation de qualité de la part de Robert Downey Jr et Jude Law, on suit avec grand plaisir les aventures du célèbre détective et de son célèbre ami, qui sont cette fois-ci confrontés à leur pire ennemi, le très charismatique James Moriarty. Cette rivalité offre ainsi des scènes très marquantes, notamment celle de la course dans les bois, juste sublime. Action, musique et humour sont aussi justement dosés. On passe ainsi un excellent moment devant ce film, qui est un parfait divertissement.
Cette suite est digne du premier , le duo fonctionne toujours à merveille, l'action y est plus présente, le scénario nous plonge dans un duel acharné entre Holmes et le Professeur Moriarty qui donne un suspense de qualité. Une suite qui nous donne envie de voir une nouvelle aventure de nos deux compères.
Très bon film, de l'action, de l'humour, bien rythmé. On ne s'ennuie pas et Robert Downey Jr est à mon goût encore meilleur que dans le 1er volet des aventures de Sherlock Holmes.
Le second Sherlock Holmes de Guy Ritchie, une suite moins prenante que le premier mais reste un très bon film. Des acteurs convaincants, une mise en scène égale au premier opus, un pur divertissement !