Dommage, ce film aurait pu avoir un attrait certain, le livre étant fort bien écrit ! L'histoire banale en somme aurait pu être traitée de manière plus vivante. En fait, le metteur en scène a raté le coche... Les acteurs sont bons, mais "mal dirigés". Je le regrette vivement.
Bon, d'accord, pas d'effets spéciaux, pas de 3D, pas d'explosion ni de scènes violentes dans ce petit film ma foi bien sympa. C'est la chronique toute simple d'une famille et d'un village du Sud-ouest sur la période 1944-46 (estimée et peut-être un peu plus large car les repères temporels ne sont pas nombreux). Ce film s'est fait "descendre" par la critique et par un bonne partie des spectateurs et ça m'étonnerait qu'il fasse une 2ème semaine... Mais c'est l'adaptation d'un livre autobiographique de Pierre Perret et l'exercice est difficile. Parmi les principaux reproches qu'on peut faire à ce film, c'est sa lenteur extrême au début. Certaines scènes durent, durent et durent encore. Mais un peu à la fois, il y a une certaine prise de rythme, celui de la campagne, de la pêche aux écrevisses, du temps qui s'écoule lentement à cette époque définitivement révolue. Autre point : le jeu des acteurs n'est pas toujours très naturel. Mais j'ai quand même passé un assez bon moment en visionnant ce film. Petite remarque : il paraît que les départements du Nord et de la Bretagne détiennent le record de l'alcoolisme en France. Je pense que le Sud-ouest doit venir juste après ou même faire ex-aequo. Ca picole sec d'un bout à l'autre du film... Mais il est vrai que tout se passe essentiellement dans un bistrot.
juste le fait de visionner la bande annonce et je me suis dit.... mais il ne se passe rien dans ce film, on dirait un documentaire.... apparemment selon les critiques, je ne me suis pas trompée.... dommage car j'aime le cinéma français...
Sans doute pas le meilleur film de Bernard Campan. Si vous avez vu la bande annonce, il est (à mon sens) inutile d'assister à la projection : elle ne vous apportera rien de plus. Le contexte et le casting auraient pu être intéressants s'ils avaient été mis au service d'une d'histoire. Les dialogues sont vides, le jeu des acteurs peu convaincant, quant au scénario... il brille par son absence. On peut dépeindre la France d'après guerre sans forcément faire un film chiant je pense, je n'ai pas lu le livre mais je suis à peu près certaine que l'adaptation cinématographique ne lui rend pas justice. Je me suis rarement autant ennuyée je dois dire, pour la première fois je n'ai pas eu le courage de rester jusqu'à la fin de la séance. J'ai attendu 50 minutes qu'il se passe quelque chose, en vain. Circulez, y a rien à voir ...
Ce film manque de tout. Une histoire véritable, au minimum un scénario. Bref, au "Café du pont" mieux vaut ne pas s'y arrêter ! C'est d'un ennui total.
Si Pierre Perret est avant tout un chanteur, on a quand même eu l'occasion de le voir quelquefois au cinéma. Notamment dans "Les patates" de Claude Autant-Lara où il incarnait un ouvrier pendant la seconde guerre mondiale. L'interprétation de ce rôle trouve peut-être son explication ici, dans "Le café du pont" qui s'inspire apparemment de l'enfance du chansonnier et qui évoque ces années sombres avec la présence de soldats teutons. Mais ce film va bien au-delà de cet aspect et nous montre surtout quelques années heureuses d'une famille attachante. Pas vraiment d'histoire ou de fil directeur dans cette description que je vois plus comme une succession de tableaux qui dégagent une impression de bonheur, de simplicité et d'insouciance. Sensation renforcée par le naturel des comédiens qui, mis à part les acteurs principaux, semblent être plus ou moins amateurs. C'est ainsi que Manuel Poirier nous livre une oeuvre chaleureuse et touchante, avec en prime la présence de son vieux complice Sergi Lopez pour quelques petites scènes qui symbolisent l'amitié et la fidélité de ces deux artistes dont le destin est étroitement lié. Voilà donc un film qui respire la fraternité !
Voilà un film bien ennuyeux ! Il ne se passe rien, de longues scènes qui n'en finissent pas à croire qu'il fallait tenir 1h30... Pendant tout le films, j'ai attendu quelque chose ... J'espérais une chronique d'une France d'après guerre et l'ébauche de ce qui sera la carrière de Pierre Perret mais non. Rien n'est venu ! Une perte de temps et d'argent ! Passez votre chemin et attendez sa diffusion à la télé...
Une bande annonce laissant entrevoir un film sympathique assez "après guerre", mélant une petite histoire de famille avec les aléaléas et "rêve" à cette époque. Mais malheureusement, le film ne vas pas beaucoup plus loin. Le casting est de mise avec l'ambiance du film, de même pour le jeu des acteurs. Visuellement, on sent bien le coté "après guerre" de la chose ; mais pour le reste on a l'impression que quelques choses a été mis de coté. Du moins, on est quand même face à un film à la réalisation soignée, simple, beau ; mais parofis un peu soporiphique. LE manque de péripéties, de retournement de situation... en sont peut être une partie de la cause d'une sorte d'ennui (même si l'on se doute qu'il ne sagit pas d'un film d'action.lol^^). LE film est donc assez plat, du début à la fin. La bande annonce pourrait tres bien résumé le film^^. LE scénario qui sur feuille se veut simple mais surement remplit de surprise... ne l'est en faite absolument pas et paraitra pour un grand nombre assez vide. Une histoire plus "recherchée", poussée", "réfléchit"... (chose qui le sont, on ne peut le nier mais pas assez pour donner un certains rythme au film) aurait pu transporter un peu plus le spectacteur. Car l'empathie pour les personnages est beaucoup trop absente (même si l'expression n'est pas très correct, je me comprend^^), alors que le jeu des acteurs (pareil pour les seconds rôles) est tout a fait correct. Mais le tout est quand même assez ennuyeux et manque reelement de rythme, d'un "vrai" scénario construit. A la limite, lorsqu'il passera à la TV. Mais je ne pense pas que cela vaille une place de cinéma.
Ceux qui sont allés voir ce film sans connaître l'univers de M. Poirier n'auraient peut-être pas dû faire le déplacement. Poirier n'est pas Jean Becker et l'absence de scénario tant déplorée par certains n'est pas un manque mais une réussite. Nous sommes là dans un cinéma d'auteur et pas dans un cinéma commercial destiné à plaire au plus grand nombre. Et heureusement.