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Dominique T
1 abonné
23 critiques
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0,5
Publiée le 19 février 2023
Est ce vraiment un film ? Pas d' histoire, pas de mise en scène, c'est lent, long, interminable. Même isabelle huper semble traîner son ennuis ! Film présenté comme " comédie" ce film est dramatique par sa laideur et le vide sidéral. Film d'auteur qui n'en a aucune. O/10
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1,5
Publiée le 30 juin 2020
Sans queue ni tête qui porte bien son titre, présente une forte ressemblance avec le film de Stanley Kubrick Eyes Wide Shut qui a également échoué. Dans ce film la similitude allait même jusqu'à avoir une scène d'orgie. Faire cela a demandé beaucoup de courage. Cela surprend-il quelqu'un qu'il existe un parallèle entre la psychanalyse et la prostitution ? À la fois dans les rôles de client et d'aide, dans l'échange de services contre de l'argent, dans un désir névrotique qui doit être ajusté au cours d'une session. J'aime Mme Huppert, mais je ne pense pas que ce rôle lui convenait. Pourtant, c'est à cause de sa performance que le film était regardable. Sinon, cela ne m'a rien dit qui ne soit pas évident ou intéressant...
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2,0
Publiée le 9 septembre 2018
Intriguant! C'est le moins que l'on puisse dire! Ce serait presque un sujet pour Sophie Fillières! Ces rèserves faites, on peut reconnaître que la scène du dèbut chez un antiquaire est fort amusante! La rèalisatrice Jeanne Labrune ne dirige jamais ses comèdiens et, si, Isabelle Huppert en prostituèe sur le dèclin, fait dans la fantaisie, le belge Bouli Lanners en psychanalyste semble ailleurs! Le hic, c'est qu'on s'en fiche un peu de ce psychanalyste devenu cynique, conformiste et mou du genou! Dans les seconds rôles, Sabila Moussadek et Valèrie Dreville sont biens! Didier Bezace parle et se rend compte qu'il n'a rien dit! C'est quand même lui qui explique la signification du titre du film, "Sans queue ni tête". Mathieu Carrière, Frèdèric Pierrot et Gilles Cohen, eux, ne font que passer! Ce qui prime ici, c'est la raison et la dèraison dans l'histoire! Ce qui ne veut pas dire que l'on adhère à la chose! Seuls les dèguisements de Huppert restent en mèmoire! Fin sous pilote automatique...
Alice, diplômée en histoire de l’art, (rôle magistralement interprété par Isabelle Huppert) se prostitue et ne supporte plus ses clients ni leurs fantasmes. Elle croise la route de Xavier, un psy malheureux en ménage et, comme elle, excédé par ses clients ! Cette rencontre donne lieu à quelques tranches de vie assez savoureuses, pleines de sel et d’humour. Un bon moment.
Drame psychologique porté par l'interprétation très juste d'Isabelle Huppert. Critique acerbe de notre société sur l'illusion de l'identité entre conformisme et déviance.
"Sans queue ni tête" (2009) la Trois (RTBF) le 27.07.2016
Puisque le titre annonce la couleur, vous savez à quoi vous en tenir ! Il tient sa promesse...De plus, quand on découvre que ce film n'a attiré que 57 000 spectateurs en salles, vous mesurerez l'intérêt du public. Il relate le croisement du milieu psy avec celui des prostituées : que va-t-il en ressortir ? Rien... C'est comme le mariage de la carpe et du lapin. Jeanne Labrune qui réalise ce film et qui est au scénario, ne doit pas être du genre marrrant, marrant... Elle emmène dans son délire cinématographique son compagnon : Richard Buisine qui, de plus, fait une apparition dans cette histoire à dormir debout. Scénario sans intérêt, casting à pleurer... Ce récit vaut surtout pour la manière dont Isabelle Huppert interprête son rôle. Quel courage d'ailleurs d'avoir accepté de jouer dans ce navet ! Si vous êtes moralement en pleine forme, regardez ce film et vous risquez fort d'aller vous coucher tout de suite après le mot "fin"pour oublier ça ! Ah si, une performance cependant : comment ce film a-t-il réussi à trouver un producteur ? willycopresto
Malheureusement, le casting n'est pas du tout à la hauteur du scénario. C'est plutôt l’inverse qui est connu de nos jours. Habituellement, une belle brochette d'acteurs peut redonner vie à un mauvais scénario. Dans ce cas précis, j'ai l'impression que les acteurs ont enterrés ce film qui porte pourtant un sujet brillant. Il me semble qu'on pouvait en tirer autre chose... Ceci étant dit, je tenais à souligner la participation de Frederic Longbois qui est absolument formidable dans le rôle du travesti.
Un parallèle entre la prostitution et la psychanalyse ou quand une personne analysée devient elle même analyste, voilà un bon sujet de départ. Servi par un duo d'acteurs de premier choix (alors qu'au départ le casting devait être complètement différent, le hasard fait parfois bien les choses) qui se compose d'Elizabeth Hupert et de Bouli Lanners (qui se révèle aussi talentueux devant que derrière la caméra), "sans queue ni tête" est un drame social empreint d'une légère touche de comédie. Le gros point faible du film est qu'il faut attendre plus de la moitié de celui-ci pour être pris aux tripes et c'est bien dommage, mais cette réalisation regorge d'assez de qualités pour valoir le détour. On y vois le regretté Richard Debuisne (compagnon de la réalisatrice) dans un rôle secondaire mais qui montre tout son talent, il aurait sans nul doute pu avoir une tout autre carrière en tant que comédien. Conclusion : pas mal mais à éviter un jour de déprime.
L'histoire de deux professionnels qui allongent leurs clients et ceux ci allongent l'oseille très promptement en liquide. Un nouveau film de Jeanne Labrune, c'est comme le nouvel album d'un artiste que l'on aime bien, on s'y sent rapidement à l'aise. C'est un peu pareil avec le dernier Houellebecq, on est fébrile de savoir si l'on va avoir autant de plaisir que la dernière fois, mais on l'attends sans fléchir. Pas de souci, la qualité et le plaisir sont là, mais la philosophe mature de la rive gauche qui fait des films est passée dans la case triste ou plus exactement grave. A savoir la rencontre de deux êtres humains qui trouvent la vie tellement mortelle et les autres si désagréables qu'ils sont un peu au bout du rouleau. La présence extraordinaire de Mademoiselle Huppert et son regard revenu de tout achève de nous confronter à la solitude du genre humain, avec ou sans proches. On est aussi bluffé par Lanners qui en prenant de kilos prend la posture pour des rôles de plus en plus bourgeois avec énormément de réalisme. Le casting est à l'avenant, la musique et la photo en général plus que parfaite, excepté le plan en numérique d'Isabelle bruité et donc flouté alors que le contre champs dans l'hôtel est parfait sur Bouli. Après ce volet existentialiste, réussi mais très déprimant on espère que Jeanne va revenir à ses premières amours, la comédie littéraire sur laquelle seul Emmanuel Mouret nous donne presque autant de plaisir !
Il aurait facilement pu tomber dans le scabreux ce portrait d'une prostituée de luxe, surtout lorsque l'on connaît ne serait-ce qu'un peu la carrière d'Isabelle Huppert. Pourtant, et même si le résultat n'est pas forcément enthousiasmant, il est étonnant de voir comment Jeanne Labrune a réussi à créer un personnage fort, loin d'être infaillible mais surtout d'une dignité absolue, et surtout bien servie par une mise en scène assez travaillée. Si bien que ce qui aurait pu être sans problème un film honteux et démagogue devient ici un beau portrait de femme, moderne et en définitive plus délicat et complexe qu'il n'y paraît : bonne pioche.
Film pénible à regarder et dont le scénario est aussi mauvais que les plans longs qui s'enchainent. Clichés à outrance, analogies douteuses et ennui caractérisent l'ensemble du film
Sans queue ni tête oui parfaitement, surtout le jeu d'Isabelle Huppert. Rappelez moi pourquoi cette femme est une bonne actrice, parce qu'ici c'est lourd et mauvais, digne d'une mauvaise débutante et un peu trop vieille pour le rôle. A part la voir dans divers tenues, je vois pas ce qu'elle fait d'autre dans ce film qui n'était vraiment pas fait pour elle.
1 étoile et c'est bien payée ! Malgré Huppert et Bouli Lanners en contre emploi ne sauvent le film. Isabelle Huppert ne convainc pas toujours en pute de luxe d'un âge certain. Les rencontres pros de la prostituée sentent surtout la naïveté. Le propos pseudo-psychologique reste trop en surface pour créer un vrai intérêt. Quelques bons dialogues et quelques belles scènes parsemés par-ci par-là font que le film surnage mais que de longueurs et d'ennuis.