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Rémi Barnault
31 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2024
L'idée de départ de se faire rencontrer le personnage de Sherlock Holmes et le personnage aussi réel que mystérieux qu'est Jack L'éventreur. Tous deux londoniens. Le grand détective et le fameux tueur en série. Tous deux en ont inspiré plus d'un. Au final le film est plutôt satisfaisant.
Voilà un film original : la rencontre entre Holmes et le célèbre tueur en série. Son histoire est toutefois librement adaptée. Si les noms des victimes sont corrects, la temporalité des meurtres et de l'enquête est bouleversée.
Mais le film n'a jamais eu la prétention d'être une retranscription fidèle des événements. Au contraire, il se sert de ce "mythe" pour faciliter l'immersion du spectateur dans son histoire.
Toutefois, cela ne veut pas dire que le scénario est de qualité. On identifie très vite les twists et les révélations. On voit où veulent nous emmener les scénaristes. Et c'est dommage parce que c'est le suspense qui fait le sel de tout bon whodunnit.
Si l'histoire est assez mal écrite, je n'ose pas parler de la caractérisation des personnages. Vous aurez à supporter un Sherlock Holmes omniscient, presque infaillible, et un John Watson complètement benêt. Dans ces conditions, comment voulez-vous vous attacher aux personnages et à leur sort ?
D'ailleurs, ce qui m'a particulièrement agacé, c'est le schéma suivi par le film : Holmes se voit opposer un refus par un personnage qui change systématiquement d'avis dans la minute qui suit, souvent juste parce que Holmes a révélé son identité.
Et ces personnages qui résistaient au départ, accèdent à ses demandes les plus incongrues, souvent sans aucune autre raison valable ! Pourquoi avoir créé ces fausses résistances ? Cela n'a aucun sens hormis fragiliser un peu plus le récit !
Heureusement, le film parvient à créer une ambiance qui rattrape ces défauts et nous incite à rester jusqu'au bout. Il bénéficie ainsi de décors dans lesquels on a envie de se perdre, des jeux d'ombres et de lumière intéressants et un rythme soutenu.
De même, l'acteur principal parvient à se dépatouiller de son personnage mal écrit, de telle sorte qu'on passera malgré tout un moment agréable.
Un excellent Sherlock Holmes, avec une sympathique reconstitution du London de la fin du 19eme siècle. Une vraie enquête policière avec un Watson très drôle. En revanche le film date de 1980 et in le croirait plutôt tourné à la fin des années 60, ou début des années 70, c'est peut-être la raison de son échec au cinéma.
Sir Arthur Conan Doyle ne l'aurait pas imaginé, la Hammer l'a fait. La lutte improbable entre Sherlock Holmes et Jack l'éventreur dans un sinistre quartier de White Chapel superbement reconstitué (du moins l'idée romanesque que je m'en fis, étant un poil trop jeune pour l'avoir connu). Le célébre studio britannique n'a eu qu'à peaufiner ses décors car ce n'est pas la 1ere fois qu'elle situe l'action d'un de ses films dans le coin le plus mal famé de Londres. John Neville et Donald Houston font un parfait duo Holmes / watson et l'enquete est palpitante à suivre, se permettant même une fausse piste (dans laquelle je me suis laissé prendre) avec un personnage jamais évoqué comme suspect mais à la parfaite tête de coupable (vous verrez). Du grand art. 4 / 5
Sur le papier, l’idée est formidable ; dans mes souvenirs, le film une remarquable réussite. A le redécouvrir quelques années plus tard, mon jugement est bien plus mesuré. Si l’atmosphère du Londres victorien est bien rendue avec ses ruelles sombres et embrumées, ses pubs aux fréquentations discutables et ses bas-fonds misérables, on est cependant loin des reconstitutions baroques et oniriques de la Hammer (dont ce film est contemporain) qui apportent une incontestable plus-value à ces productions. Le personnage de Sherlock Holmes est ici fidèle au héros de Conan Doyle mais sa présentation est sans cesse pachydermique : reprises incessantes de ses tics de langage, abus de son esprit de déduction et enfilade de clichés autour de sa personnalité en font, à l’image du docteur Watson, un Sherlock Holmes trop caricatural pour être totalement convaincant. Surtout, John Neville l’incarne avec une telle fadeur qu’il est difficile d’être totalement conquis par sa façon si unique de mener les enquêtes. Du coup, le cheminement de Holmes semble suivre une route convenue qui chasse le mystère tant attendu. Un mystère d’autant plus difficile à entretenir que les motivations de Jack l’Éventreur manquent clairement de profondeur. Le résultat est loin d’être mauvais mais le sujet en or, sous-exploité, apparaît donc décevant. Le postulat constitue en lui-même un point fort évident et un soin particulier a été apporté à l’ambiance générale et à la vraisemblance d’une rencontre potentielle entre le fameux tueur en série et l’univers de Conan Doyle. On aurait cependant aimé davantage de finesse dans l’approche psychologique des différents personnages, une intrigue plus forte et une réalisation plus riche et dynamique. J’aurais ainsi adoré voir un tel projet financé par la Hammer, réalisé par Terence Fischer et interprété par Peter Cushing.
Une belle enquête à la Sherlock Holmes ou toute trouvaille se veut issue d'observation, déduction, logique. Cette façon est assez ludique voire amusante mais on a parfois un peu de mal à suivre ces fameuses déductions. Ajouter à cela un peu d'action sous forme de bagarre, vous comprendrez la note de ce film. On mettra de côté la dernière scène, de combat, un peu foutraque, voire incohérente. A voir par les amateurs d'enquête policière et de Sherlock Holmes bien entendu.
Forcément, le meilleur détective de fiction contre le serial killer inconnu et insaisissable ça attire, l’affiche est top au point de se demander pourquoi ce film n’est pas connu. Et là on voit le début et on commence à comprendre. En effet, on aurait dit qu’il date de 1935 alors qu’il est de 1980… L’image, les couleurs, la musique, la chanson du début, le style etc tout est dépassé d’emblée et ça fait bizarre. Cette manie de mettre des chants, surtout quand c’est moche, est assez agaçante. La B.O. suit certes l’action mais elle n’est pas belle pour autant, trop forte ou absente parfois, voir juste inintéressante. Le rythme est lent et mou, on a quelques longueurs, les dialogues se perdent par moments, le montage louvoie trop (on prend des chemins très détournés pour en arriver à l’enquête), les FX sont passés (les flammes ça fait là encore très 1935 on va dire), ça crie trop souvent, trop fort et trop longuement, les meurtres s’enchaînent sans transitions et la violence est soit mal faite soit trop suggérée. Cependant tout n’est pas mauvais. Déjà on a tous les ingrédients d’un bon Holmes : son art du déguisement, son maniement de la canne, son violon, sa pipe, ses tenues, ses déductions sur de menus objets, son frère (pas trop raccord aux livres physiquement mais moralement ça passe), puis faut avouer que Peter Neville fait un bon Holmes, assez stoïque et aux traits typiques (par contre les autres acteurs c’est pas ça). Ce qui m’a surpris c’est qu’on a vraiment les éléments connus de l’enquête sur Jack l’Éventreur (le nombre de meurtres, les types de femmes, les lettres, l’hypothèse qu’une femme soit la tueuse), puis la logique se tient donc ça fait plus immersif, ça et des décors raccords. Enfin on est dans le ton des romans, dans la construction du récit on croirait que Doyle est scénariste, notamment via le récit des vies des protagonistes. Du coup la trame est prévisible mais ça ne gâche pas l’intérêt. En somme ça reste un bon long métrage sur Holmes, il y en a énormément donc on peut comparer. C’est juste que vu l’époque je pensais qu’on pouvait espérer mieux (ce qui ne signifie pas plus actuel, hein Ritchie ?).
Ce n'est pas la première fois que le plus célèbre des détectives anglais affronte le plus célèbre serial killer anglais mais cette fois-ci c'est au cinéma. Si l'ambiance de l'East End est fidèlement retranscrite, les crimes ne sont pas conformes à la réalité et l'alliance Jack l'Éventreur/Sherlock Holmes ne fonctionne pas. Évidemment le scénario créé une identité au tueur de Whitechapel, mais si vous voulez connaître la vérité, je vous conseille l'enquête menée par Sophie Herfort (JACK L'ÉVENTREUR DÉMASQUÉ).
Très belle surprise que ce "Sherlock Holmes contre Jack L'Eventreur" ! La rencontre de ces deux mythiques personnages est ici bien intéressante à suivre grâce notamment à la présence d'une très belle photographie qui fait bien honneur à l'époque victorienne mais aussi d'une mise en scène bien maîtrisée qui nous propose quelques moments bien angoissants et d'autres où le suspense est bien présent. Je noterai aussi la présence d'un scénario bien écrit et qui propose une révélation finale qui risque d'en surprendre plus d'un, mais aussi un casting convaincant où l'on peut retrouver un excellent John Neville dans le rôle du célèbre détective.
Sherlock Holmes a eu de nombreuses adaptations cinématographiques depuis les années 50. Si certains sont perfectibles (l'attaque de l'Orient Express), d'autres en revanche sont excellents (les Chiens des Baskerville, la vie privée de Holmes...). Pourtant, l'oeuvre Sherlock Holmes contre Jack l’Éventreur qui semble alléchant sur le papier ne devient qu'un simple thriller dans un Londres victorien qui suit une ligne linéaire, sans surprises et sans véritablement explorer la psychologie de notre Holmes ou du tueur. Et c'est sur cette idée manquante que l'oeuvre en devient inintéressante. En effet, poursuivre le meurtrier de meurtres en meurtres sur la base d'indices simplistes voir opportunistes ne conduit pas à une appréciation totale de l'oeuvre. D'autant plus que les acteurs ne sont pas hyper charismatiques et que la réalisation reste très impersonnelle, vous vous retrouvez avec un léger goût amer alors qu'on nous vantait tant de belles choses.
Certes, on peut être agacé par le discours péremptoire du detective et par les effets un peu désuets. On appréciera en revanche l'ambiance British que l'on ressent dans les ruelles de Whitechapel et le mépris de classe bien marqué chez nos voisins, encore aujourd'hui.
Le film vieillit bien et captive par son intrigue. Neville sonne juste dans le personnage, même si ce n'est pas le meilleur Sherlock Holmes, cela reste un honnête film policier.
Bien sûr Sherlock énerve un peu avec ses conclusions péremptoires, et son manque de scrupulespoiler: (il est quand même responsable de la mort de deux innocents dans la scène finale !) mais ça fait partie du personnage, on sent aussi le film tenté de nous faire du moralisme, mais ça reste mesuré. spoiler: (bien que la métaphore avec les flammes de l'enfer à la fin… mais bon passons…) L'enquête est alambiquée, mais encore une fois c'est du Sherlock, et le côté policier sans être génial tient la route. Ce film est aussi un film d'ambiance et de ce côté on est servi, le film prend un malsain plaisir à nous montrer de très jolies filles dont on sait pertinemment qu'elles vont finir tuées. Quant à la scène où Georgia Brown interprète le "Tararaboum di-hay" c'est tout simplement l'une des plus fabuleuses scènes de cabaret de l'histoire du cinéma !
L'idée de réunir dans une même histoire le célèbre détective et le tueur de Whitechapel tombait sous le sens, même ville, même époque... Le film date certes de 1965 mais on peut tout de même lui reprocher un manque d'effets chocs et de spectaculaire. On peut également lui reprocher de faire la part belle aux géniales déductions et aux filatures de Holmes tout en négligeant l'immensité de l'horreur des crimes de l'éventreur. Les lettres du serial killer, devenues célèbres et commençant par "from hell" ne sont ici mentionnées qu'une seule fois, les scènes de meurtre sont résumées à des gros plans de filles hurlant à la mort, comme dans n'importe quel film de l'époque. Un peu plat pour un tueur si "mythique". Reste le principal défaut du scénario: le mobile des meurtres, à mon goût totalement stupide et bien loin de la réelle histoire. Côté distribution le vénérable John Neville campe un Sherlock Holmes tout à fait crédible même si on peut lui reprocher d'en faire un peu trop dans son côté dandy pédant. Il reste tout de même à mille lieues d'un Peter Cushing ou d'un Jeremy Brett, beaucoup plus sobres lorsqu'ils incarnaient le limier de Baker Street.
Film médiocre, uniquement bon pour les vrais amateurs du Ripper. Par contre... Il existe une nouvelle théorie analysée dans un roman : "Jack n'est pas un homme"
Et si Jack l’Éventreur était une femme ayant réellement existé en 1888 ? Mêlant biographie et faits réels, ce roman pourrait-il être la clé du mystère ?
L'histoire narre la vie de cette femme ayant réellement vécu en 1888, à partir de ses 18 ans lorsqu'elle rencontre son futur mari anglais, alors qu'elle est américaine. Comment cette "étrangère" fut-elle poussée dans ses derniers retranchements ? Une enfance instable, une mère castratrice aux mœurs légères, un mari volage ainsi que l'époque victorienne et puritaine sont autant d'explications nous guidant sur le chemin de la réponse. Il s'agit d'un mélange de psychologie, des faits de ce criminel ayant terrorisé l'Angleterre et d'une biographie authentique.
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