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LAvisDuNeophyte
3 abonnés
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1,5
Publiée le 31 décembre 2017
Au risque de passer pour un béotien, je n'ai compris ni l'histoire ni les dialogues. On doit reconnaître un beau casting, à commencer par le très photogénique Johnny. Mais à part cela, les personnages sont perdus dans leurs lectures et leur dialogues décousus.
Detective est un de ces films qui marque, qui restera dans nos esprits plusieurs années après l'avoir vu, non pas parce que c'est un excellent film mais parce que c'est du Godard et à ce titre il est très singulier. En effet on a un scénario sans queue ni tête ou presque, des effets musicaux forts et bruyants, et des prises de vues assez particulières. C'est donc un peu bizarre, un peu ennuyant aussi à la longue. Ce n'est pas du tout commercial et pourtant ç’aurait du l'être si j'ai bien compris...C'est dommage d'avoir cette pléiade de vedettes, Brasseur, Baye, Halliday, Leaud, Terzief pour un film décevant. En tout cas j'ai apprécié le rôle de Johnny H., film diffusé sur Arte il y a quelques jours en hommage au chanteur/acteur décédé, j'ai trouvé se performance bien meilleure que dans Conseil de Famille de Costa-Gavras.
« Si vous avez compris ce que je viens de dire, c’est que je me suis mal exprimé ! « Cette remarque facétieuse de Alan GREENSPAN, alors président de la Réserve Fédérale américaine, aurait parfaitement servi d’épigraphe à cette désastreuse réalisation de GODARD. Toutefois, l’humour de celui-ci n’atteignant pas – et de loin - celui du financier américain, il s’est contenté de se payer la tête des spectateurs, lesquels ont, eux, payé pour voir le film. Celui-ci, rassemblant une belle brochette d’acteurs réputés, illustre n’importe comment un scénario parfaitement inconsistant, à rendre jaloux Alfred JARRY et son Ubu roi. Les acteurs eux-mêmes sont méprisés ou ridicules (Emmanuelle SEIGNER exhibant sa poitrine tel un robot détraqué ou Alain CUNY déclamant comme s’il interprétait Sophocle, etc…). On se demande si cela va encore durer longtemps et, ouf, cela finit tout de même par s’arrêter, et on l’a déjà oublié.
Imbitable, musiques inappropriée au mauvais moment, content d'arriver au bout., content que çà se termine sans avoir compris à quel moment çà commençait ... bon j'ai triché : Je me suis endormi une dizaine de fois et suis revenu en arrière à chaque fois pour voir ce que j'avais manqué. Ouf heureusement, je n'avais rien raté du tout, étant donné qu'il n'y a rien à retenir de ce film.
Si filmer ses acteurs de dos, à moitié dans le champ, flou, les faire parler hors-champ pour d'ailleurs le plus souvent ne rien dire de concret, si tout ça c'est bien, tant mieux pour Godard et pour ses partisans. Moi je déteste.
Un film pour "intellectuels" qui y trouveront des "tips godardiens", les autres vont s'y ennuyer fermement et ne rien comprendre à ce qui se passe. Un beau gâchis de bons acteurs, même Johnny y est bon. Sinon, je conseille de s'intéresser à Godard et son œuvre et de chercher dans ce film sa trace. Globalement quel ennui !
3ème film compétition Cannes 1985 : Après l'échec de Je vous salue Marie, Godard a voulu faire un film avec des stars (le nouveau couple Nathalie Baye - Johnny Hallyday) et s'est attaqué au film noir, le destructurant à sa manière. Tous les ingrédients sont là (trio avec amant, mafia, milieu de la boxe, dettes de jeu) avec quelques passages parodiques (référence à la littérature en l'opposant la littérature classique à la "série noire" , Jean-Pierre Léaud en détective privé un peu dépassé) avec un travail intéressant sur le son et le montage. L'intrigue ne semble pas intéresser Godard (avec le fameux effet McGuffin), cela rend le film très décousu et parfois abscons, peinant à maintenir l'intérêt tout du long. Toujours intéressant de voir ce que peut faire Godard avec un film de genre.
Après avoir connu un beau succès lors de son retour au cinéma au début des années 80, Jean-Luc Godard peut se payer le service de stars pour mettre en scène ses délires d’auteur hermétique. Il fait notamment un beau coup médiatique en embauchant le chanteur Johnny Hallyday qui semble pourtant à mille lieux de l’univers du cinéaste. On peut quasiment dire la même chose à propos de son choix de Claude Brasseur. Nathalie Baye ayant surtout débuté avec Truffaut, elle était plus légitime auprès d’un auteur de la nouvelle vague. Peu importe finalement puisque le réalisateur se sert de ces pointures pour faire ce qui lui plaît, à savoir une œuvre hermétique qui ne raconte pas grand-chose, mais qui se laisse regarder grâce à une lisibilité globale plus grande que d’habitude. On y perçoit l’obsession de Godard pour les rapports de couple conflictuels, sa dénonciation de l’homo capitalistus qui ne jure que par l’argent, ainsi que son amour du cinéma de genre américain qu’il s’ingénie pourtant à déconstruire à l’aide d’un montage abrupt et défiant toute logique narrative conventionnelle. On peut prendre cela très au sérieux et trouver l’ensemble pompeux et verbeux, ou bien faire le pari de l’humour au second degré et trouver la chose absconse mais amusante. C’est cette seconde option que j’ai choisi. Et cela passe plutôt bien.
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2,5
Publiée le 12 juin 2015
Johnny Hallyday chez Jean-Luc Godard ? Au festival de Cannes 1985, on s'attendait a voir une journèe agitèe avec ce "Dètective" et ses interprètes Johnny Hallyday et Nathalie Baye! Et bien, on n'a pas ètè dèçu! Et Godard en particulier n'a pas ètè dèçu puisqu'en entrant dans le palais cannois, un inconnu lui a lancè au visage une tarte à la crème! Incident sans gravitè mais qui tèmoigne bien de la fièvre sur la Croisette lorsque dèbarque un nouveau long-mètrage de Godard! Un film souvent incomprèhensible, mais avec beaucoup de voix (une bonne diction n'est pas inutile pour vaincre le mal), de l'humour et de la modernitè, où l'on parle à l'èpoque d'un retour de source! Une sorte de retour à l'èpoque de "A bout de souffle" au son mythique de la symphonie inachevèe de Schubert! Du cinèma qui ne ronronne pas, qui ne nous accable pas par son didactisme, sa narration scolaire, et qui nous offre une poèsie très « godardienne » dans lesquelles les grandes villes n'ont rien de vraies, leur silence ment et leurs bruits sont trompeurs! Petits rôles de Julie Delpy et surtout d'Emmanuelle Seigner qui se montrait dèjà très à l'aise dans son corps...
Le premier Godard que je fais jusqu'au bout. C'est loin d'être un ennuie profond mais loin également d'être une exaltation débordante. J'ai du mal à tout saisir au film, je me suis senti largué par moment malgré des dialogues et des mises en scène intéressante.
De plus mené par un casting portant des noms (Nathalie Baye, Johnny Hallyday, Claude Brasseur et forcément en second plan Jean-Pierre Léaud encore une fois complètement déjanté qui repointe un peu le bout de son nez et qui connaissez des années difficiles surtout après la mort de son père et alter-ego François Truffaut).
Un long métrage de Godard qui s'amuse a ne pas respecter les codes cinématographiques si ce n'est qu'il se met en règle avec les siennes et ses propres contradictions.
"Détective", en bon film de Godard, ne ressemble à rien d'autre qu'à un film de son auteur. Autrement dit, pas d'intrigue à proprement parler, mais un déluge de citations, d'expérimentations et de provocations en tout genre. On croise notamment dans l'hôtel qui sert de décor au film un couple en crise façon "Le mépris", un entraîneur de boxe qui doit de l'argent à la mafia où encore une jeune femme qui apparaît régulièrement seins nus (Emmanuelle Seigner). Quant au détective du titre, il est interprété par Jean-Pierre Léaud, plus barré que jamais. Des personnages et un casting hétéroclites qui résument bien l'ambition de Godard, celle de pratiquer un cinéma déroutant, inventif et radical, voire expérimental. Et même si cet opus n'est pas son meilleur (avouons qu'il est assez inégal), il reste assez audacieux,stimulant et ambitieux plastiquement pour laisser une trace durable dans la mémoire du spectateur.
Godard s'amuse avec quelques archétypes du polar, mais se soucie peu de les utiliser pour tisser une intrigue cohérente. Ce petit jeu est un énième prétexte pour s'écouter penser, jouer avec les mots et les citations, par le biais de ses acteurs. Acteurs qui forment par ailleurs un casting hétéroclite, où Johnny Hallyday croise Alain Cuny et Laurent Terzieff, par exemple. Faut aimer les oppositions de style... Broderie "intellichiante" sur l'argent, l'amour, la mort, façon fragmentaire et décousue, le film lasse très vite et s'avère globalement pénible à suivre, malgré quelques saillies ou situations insolites. À noter que Détective est dédié à John Cassavetes, Edgar G. Ulmer et Clint Eastwood !
Godard adapte ici un scénario d'Alain Sarde, le producteur du film. Cela se sent assez vite que ce n'est pas une histoire de Godard tant l'histoire manque de richesse et paraît faible par rapport aux autres films de JLG. Il y intègre cependant sa touche avec notamment le retour de Jean-Pierre Leaud. Un film des plus étrange mais néanmoins intéressant pour qui s'intéresse a Godard.
Déçu, j'avoue que certaines scènes sont magnifiques, on est chez Godard quand même, les dialogues sont géniaux, mais je n'ai pas saisi le sens du film, il m'a un peu largué, même si je ne me suis pas ennuyé, j'avoue ne pas avoir compris du tout, et c'est pénible car certains dialogues, réflexions sont tout simplement géniales.