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    De rouille et d'os
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    3,9
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    1 587 critiques spectateurs

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    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2013
    un drame humain magnifiquement réalisé et très puissant !!! une leçon de vie
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2012
    Difficile de résister à la sono cannoise nous martelant toute la journée du jeudi 18 mai que "De rouille et d'os" était la future palme, que c'était un coup de poing en pleine face que les festivaliers avaient reçu, bref le chef d'oeuvre absolu de... la journée.
    Voulant faire mon petit festival à moi, mais en région, j'ai vu le nouveau Jacques Audiard, cinéaste éminent et ayant un avantage sur beaucoup d'autres de ses confrères : il a le ticket, celui qui lui permet d'être systématiquement encensé dans toute la presse française sans exception.
    Résultat : très bon film, oui, chef d'oeuvre, peut être mais pas pour moi.
    Il est indéniable que Jacques Audiard est un grand réalisateur, avec des thématiques fortes, viriles et un sens inné du plan alambiqué mais jamais gratuit. Ici, c'est en virtuose de la caméra qu'il se pose et qu'il réussit à nous embarquer dans son histoire. Fouillant l'intime, traquant le moindre frémissement de ses acteurs, il donne à son film une densité incroyable, arrivant à rendre Marion Cotillard absolument juste et émouvante.
    Et il en faut du talent pour arriver à captiver le spectateur avec cette rencontre assez improbable entre un gars déclassé, bloc de chair et de muscles, atrophié du cerveau et amputé des sentiments et une fille battante et rude, confrontée au handicap suite à un accident de travail. La caméra va les suivre, sans concession ni pudeur. Elle va surtout s'attacher à Ali, déclassé, vivant de sa force dans des boulots de videurs ou de gardiennage, puis en boxeur pour combats clandestins. Jacques Audiard tient là sa note sociale, filmant sans concession une Côte d'Azur loin des clichés touristiques, montrant qu'à l'arrière des plages privées et des hôtels de luxe, survit un prolétariat rendu invisible par les parasols et les paillettes.
    Ali, c'est Matthias Schoenaerts, déjà apprécié dans Bullhead, qui confirme ici sa stature d'acteur emplissant l'écran de ses muscles. Il lui reste cependant à prouver qu'il n'est pas qu'un tas de chair quasi muet dans lequel ses deux derniers films semblent le cantonner.
    Seconds rôles parfaits, musique au top, effets spéciaux bluffants ( les moignons de Marion Cotillard ), tout concourt à ce que ce film soit parfait, ce qu'il est presque.
    La fin sur le blog
    http://sansconnivence.blogspot.fr/2012/05/de-rouille-et-dos-de-jacques-audiard.html
    Nico F
    Nico F

    207 abonnés 706 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2012
    Une boule d'émotion.... superbe histoire.. à fleur de peau.. tendu.... magnifiquement joué... splendide
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mai 2012
    Adapté du recueil de nouvelles de l’auteur canadien Craig Davidson, le film réussit à trahir dans les grandes largeurs l’esprit de noirceur qui imprégnait le livre pour, dans l’assemblage pour le moins douteux qui en est érigé, le transformer en un terne et prévisible mélodrame. À trop enfermer les personnages dans une caractérisation convenue, Jacques Audiard donne l’impression de ne s’être posé aucune des questions fondamentales, ou, si d’aventure il se les est posées, de se montrer incapable d’y apporter la moindre réponse en tant que proposition de cinéma. Ainsi, à la situation horrible pour une jeune femme belle et sportive de se voir amputée des deux jambes, le réalisateur se contente avec une délectation suspecte de filmer des moignons, des essais de prothèse et la métamorphose physique. Mais ce qui se passe dans l’esprit de Stéphanie, on n’en sait rien. Tout comme le chemin vers la rédemption – puisque c’est bien de cela qu’il s’agit – d’Ali est juste montré dans son aboutissement et nullement dans son déroulement. Une fois encore, le réalisateur du Prophète se refuse à composer des personnages fouillés. On reste donc dans la superficie et l’action – ce que manifestement il réussit le mieux.

    Embarrassé du personnage de Stéphanie une fois l’accident survenu, filmé avec force ralentis comme on espérait ne plus jamais en voir, il préfère dès lors s’attacher aux combats de boxe et ainsi renouer avec l’environnement masculin qu’il affectionne. L’ensemble se bâtit en fait sur l’attente : celle du drame puis celle de la rencontre entre Ali et Stéphanie. Une fois comblée, il n’y a plus grand-chose à voir. Le film s’enlise de plus en plus dans une dernière partie enneigée à la dramaturgie appuyée et qui s’avère pourtant un énorme contresens. De film en film se confirme l’intuition initiale : Jacques Audiard est un bon faiseur, pas mauvais directeur d’acteurs (beaucoup moins d’actrices), très sûr de lui et de ses effets, exerçant un contrôle carrément visible sur toute sa production. Ça ne suffit hélas pas à en faire un cinéaste, capable de laisser un peu de place au spectateur jamais ému et souvent agacé.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2012
    QUELQUE CHOSE D'ORGANIQUE. Et si c'était mon meilleur Audiard. Avec une Marion Cotillard extraordinaire, composé de 2 scénes sublimes. Un moment fort et beau.
    hubertselby
    hubertselby

    68 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2012
    J'ai aimé le film, surtout pour l'utilisation de la lumière naturelle que fait Jacques Audiard. Marion C. joue admirablement bien. C'est l'anti Piaf et ça fait du bien de de la voir dans un registre pareil. Son collègue belge est très bon, tout en retenu, sauf dans ses coups ! Comment se relever après avoir été anéanti sur fond de misère sociale, c'est tout le discours du film, ça m'a touché. Le film est très charnel, pas aussi organique qu'un Cronenberg mais on ne va pas rentrer dans la dégénérescence des êtres, ici ils essaient de surnager tant bien que mal, c'est simplement beau.
    Gwen R
    Gwen R

    47 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    des beaux et bons interprètes pour ce film âpre dont la fin aurait mérité plus de déploiement comme si Audiard avait trop peur d'être sentimental...
    Mathieu Dumont-Roty
    Mathieu Dumont-Roty

    40 abonnés 988 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2013
    Une histoire d'amour entres deux grands accidentés de la vie mise en scéne impeccablement. Cotillard est impeccable, mais Matthias Schoenearts créve l'écran. 14/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Comment ne pas mettre 3 étoiles pour un Jacques Audiard ? "De rouille et d'os" n'y échappe pas, fort heureusement, et c'est avec une délectable et langoureuse habitude que je viens d'attribuer ma note.
    Encore une fois incritiquable (j'en regarde de ces films, franchement !), Audiard fils signe et soigne ce petit chef d’œuvre.
    De son style visuel épuré et de sa niac personnelle, Jacques nous fait rentrer de plein fouet dans les personnages qu'il décrit. Marion "Piaf" Cotillard étincelle dans ce qui est pour moi l'un de ses meilleurs rôles. En dresseuse d'orques amputée, elle impressionne et montre d'une force tranquille la continuité de vivre face aux coups du sorts. Face à elle, Matthias Schoenaerts (Verhoeven l'avait engagé pour son "Black book" en 2006 dans un mini-rôle. Revu dans "Bullhead" depuis) se fait plus petit, et ce malgré un écart d'interprétation, je trouve. Ce dernier arrive néanmoins à se rendre crédible en étant ici l'essence du cinéma d'Audiard. Dans le personnage du marginal qu'il est et accro aux combats de rue, on le suit tout doucement dans cette descente aux enfers, magistralement bien filmé par le maestro.
    Ce duo, Cotillard-Schoenaerts, se consumant par moment ne tombe jamais dans le larmoyant, car Audiard perçoit toujours à merveille les pépites qu'il tient en main. De même pour la musique d'Alexandre Desplats qui trouve en Audiard son alter-ego.
    Audiard-Desplats-Cotillard-Schoenaerts, ou tout simplement la quintessence du cinéma français... .
    Spectateurs, direction Marineland !
    ocelot
    ocelot

    24 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Très très bin film ! Agréablement surpris même ! A voir !
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mai 2012
    un très grand film,empli d'émotions,avec des acteurs au top de leur forme.
    on pleure mais le film n'est pas triste.
    Matthias Schoenaerts est prodigieux et son petit garçon est à croquer dans
    un rôle au combien difficile.
    à ne pas rater sous aucun pretexte.
    ygor parizel
    ygor parizel

    240 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 novembre 2012
    Un drame intense et super réalisation. Dans un style éthéré par moments et avec des scènes intimes forte, Audiard offre encore un grand film. Matthias Schoenaerts et Marion Cotillard sont tout deux formidable et criant de vérité.
    laurence l
    laurence l

    136 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Toujours fidèle à Jacques Audiard pour ses films si fort je suis convaincue par De rouille et d'os. Un histoire toute simple en apparence qui nous réserve tellement plus, des acteurs tellement convaincants, magistral
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2012
    Jacques Audiard a été scénariste de nombreux films, des bons (Baxter....) et des moins bons. Il a réalisé une excellente première oeuvre, Regarde les hommes tomber; un sympathique polar, Sur mes lèvres, et depuis, il se prend pour un grand cinéaste.

    Il filme bien: ça, c'est sûr. Il filme le mouvement, les ombres et les lumières, ces moments aveuglants (ça se passe dans le Midi) où toute vision s'abolit dans un flash de lumière. C'est un très bon technicien image. Ca ne fait pas, hélas, un cinéaste.

    Les associations de défense des animaux détestent les Marineland. Ils disent que c'est une honte de rabaisser des animaux aussi intelligents que des dauphins, qui cherchent la communication avec les hommes, en leur faisant faire des tours de cirque. Ce qu'on voit dans le film leur donne raison: le spectacle encadré par des pom pom girls se déroule au son de musique disco, et les montreurs se tortillent en mesure. Franchement, faire écouter du disco aux dauphins, ils ne méritent pas ça! Ici ce sont des orques -gros bestiaux- il y en a un qui se rate (ou se venge? Va savoir.... Vas y pèpère!) et détruit une partie de la passerelle, emmenant en même temps les gambettes de Marion Cotillard. On est contents!

    Après, il y a un documentaire sur les prothèses pour les amputés des gambettes (juste au dessus du genou), mais on a en vrai les athlètes Oscar Pistorius et la ravissante Aimée Mullins, alors on sait déja que la chirurgie fait des merveilles! La technologie des effets spéciaux aussi, puisqu'en affublant l'actrice de chaussettes vertes qui seront ensuite gommées sur l'image, on nous fait croire à son handicap...

    Notre Marion sans gambettes (on savait déjà qu'elle n'a pas tellement de cerveau puisqu'elle fait partie de ceux qui croient que le 11 septembre n'a pas existé) rencontre Ali (le formidable Matthias Schoenaerts, qui a lui seul vaut le voyage), employé de sécurité, chargé de famille (un fils de 5 ans), qui a le QI d'un orang outang (pardon, les orang outangs). Pour gagner un peu d'argent, comme il a fait de la boxe, il s'engage dans ces matchs clandestins de lutte libre où, sur la caillasse d'une arrière cour, les hommes s'affrontent, tous les coups sont permis, au milieu d'une horde d'abrutis bavants. Ali n'est pas mauvais, il trouve Stéphanie bien jolie (c'est vrai qu'elle l'est), il est pret à l'aider, l'emmène à la plage, et lui propose de tirer un coup quand elle est en manque d'homme, et que lui même a le temps, il suffit d'envoyer un SMS: OPE? OPE pour opérationnel, naturellement. Ali n'est pas mauvais, il essaye de faire "bien" pour son fils, même s'il le rudoie souvent, et se décharge généralement sur sa soeur, qui les a recueilli, l'épatante Corinne Masiero.

    Audiard a de commun avec Bertrand Blier, autre grand surfait du cinéma français, de se complaire dans la bassesse. Ses bas-du-front n'existent pas. Vous les voyez lire? Ecouter de la musique? Ouvrir un journal pour s'informer sur la politique? Rien. Baiser semble être la seule solution qu'ils connaissent pour se divertir....

    Imaginons le même sujet traité par un GRAND cinéaste. Eastwood, par exemple, c'aurait été tout à fait un sujet pour lui. On serait sortis sans dessus dessous. Parce qu'Eastwood filme toujours la part d'humanité de ses héros, fut-ce des salauds (le kidnappeur d'Un monde parfait par exemple). Audiard filme des bonobos. On se désintéresse donc très vite de leur sort....

    Donc, vous pouvez éviter sans mal. Ca vous fera des économies.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2012
    Audiard surprend, parce qu'il abandonne ses mises en scène coup de poing, percutantes, pour prendre le soin d'installer une sensibilité palpable dans le récit, et le rend par la même occasion au moins aussi percutant et fort. Il peut déstabiliser ceux qui s'étaient habitué à un film comme l'excellent Un Prophète, mais Audiard c'est comme ça que je l'aime aussi. Dans une approche naturaliste sans fioriture, en dépeignant des anti-héros brisés par la vie. Cotillard est géniale, malgré l'empathie que suscite dès le départ son personnage handicapé, elle en fait une femme à la fois énervante et touchante. Schoenaerts quant à lui transporte une tension paralysante et démolit tout sur son passage, confirmant ainsi qu'il est l'un des gros espoirs de ces prochaines années. De rouille et d'os est une réussite totale qui sait allier sensibilité et violence avec brio.
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