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    De rouille et d'os
    Note moyenne
    3,9
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    1 587 critiques spectateurs

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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    694 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Esthétiquement magnifique, "De rouille et d'os" est plus qu'un beau film sur le plan technique. Car cette superbe photographie n'est pas seulement la pour magnifier les acteurs, mais fait egalement ressortir toute leur grace, leur sensualité, leur finesse. Et la bande originale extrêmement bien choisie, elle, appuie l'émotion de ces mêmes personnages et fait tout simplement ressortir leurs âmes!

    https://www.cineserie.com/news/cinema/de-rouille-et-dos-comment-les-jambes-de-marion-cotillard-ont-ete-amputees-5390027/
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Ali et Sam, son garçon de cinq ans, sont dans le besoin. Ils descendent dans le midi voir sa sœur Anna espérant qu'elle pourra s'occuper de l'enfant. Mais Anna travaille dans un supermarché. Ne pouvant garder l'enfant, elle lui trouve une place à l'école. Ali, ancien boxeur, trouve un job de videur dans une boite de nuit. A cette occasion il rencontre Stéphanie. Il fait beau à Antibes et tout semble donc s'arranger et puis c'est le drame. Stéphanie, éleveuse d'orques, a un accident de travail. Le réveil à l'hôpital est brutal : elle se retrouve en fauteuil mais Ali va l'aider à revivre.

    Ali et Stéphanie se mettent ensembles, et pourtant ils sont deux paradoxes : contrairement à Stéphanie qui est romantique et tendre, Ali est un personnage qui manque totalement de délicatesse ; il est violent, égoïste et de plus mauvais père. S'en suit une relation houleuse, de nombreuses scènes de sexe brutal et de violents combats de boxe thaï.

    Malgré de bonnes interprétations de Marion Cotillard dans le rôle de Stéphanie et de Matthias Schoenaerts dans celui d'Ali ; ce film de Jacques Audiard comportant trop de brutalité gratuite donne un résultat moyen.
    Shephard69
    Shephard69

    335 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2013
    Un film très puissant, profond, porté par deux acteurs magnifiques, même si je n'aime pas du tout Marion Cotillard. Des moments grandioses même si je trouve la mise en scène d'Audiard plus froide que dans "Un prophète". Solide.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 mars 2013
    Tout le monde sait que le requin a souffert d'une mauvaise réputation après les "dents de la mer" et aujourd'hui on fait ça aux orques, en plus pour un film vide et plat !!!
    Je ne comprend pas comme le parc d'antibe a laissé faire ça ... en même temps que peut on demander a des êtres capables de les mettre en bocal !!!!
    NUL !!!!!!!!!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 mars 2013
    Jacques Audiard nous livre un film creux profondément mysogyne (les femmes sont vraiment réduites au rang de vulgaires filles faciles tout au long du film), pimenté de quelques scènes de sexe et de violence. Il y avait pourtant matière à faire un bon film (sur le handicap et sa perception chez les valides, p. ex). Mais, à mélanger les genres, Audiard, qui n'a décidémment pas le talent de son père se mélange les pinceaux et nous livre un film fade et creux. A fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 mai 2012
    Je décerne la palme d'or du film le plus sinistre à "de rouille et d'os", incroyablement plat, sans émotions, et sans intérêts !!!!! passez votre chemin...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Nous sommes allé voir ce film en amoureux pensant voir un film tout en émotion traitant du handicap de manière humaine... C'est visiblement loupé.

    Le film s'axe essentiellement sur la "reconstruction" de l'individu meurtri. L'idée est bonne mais le film met en scène des personnages trop négatifs (surtout Ali) et verse trop dans la débauche (violence / sexe) d'autant plus que ces scènes ne servent en rien le scénario. Le film est long, usant même car il nous traîne dans une misère social et humaine des plus grandes.

    Ce qui me gêne le plus dans ce film c'est finalement le fait qu'il tend à ériger une parfaite ordure (et je suis gentil) en tant que héros.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 mai 2013
    La rencontre entre les 2 personnages étant plus qu'improbable dans la réalité, tout ce qui en découle, soit le reste du film, perd son intérêt. La vulgarité inutile de certaines scènes nous permet simplement de se sentir mal à l'aise. Bref la performance réside plus dans la capacité du spectateur à rester jusqu'à la fin. "Belle réalisation, belle photographie..." Ouais, traduction
    on se fait ch... quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 août 2013
    Un film lent à se "lancer", fade et sans fin.. Je ne comprend pas tout ce battage médiatique autour de ce film..
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Un film glacial. Jacques Audiard ne laisse que très peu de place pour laisser s’installer une émotion. Tout est parfaitement huilé pour laisser le spectateur dans un certain recul. Le film est physiquement violent, psychologiquement, davantage encore. Noir. Angoissant. Insupportable par moment. Et puis il a des images magnifiques qui permettent de souffler avant de replonger dans la violence. Celle des sentiments, des vies brisées, des laissés pour compte, des meurtris. Pour servir cette réalisation parfaite de bout en bout des acteurs magnifiques. Le jeune Armand Verdure, est très touchant. Corinne Masiero, Bouli Lanners, Céline Sallette justes et excellents. Quant au couple Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts ils marqueront pendant longtemps ma mémoire pour la profondeur qu’ils donnent à leurs personnages. Ils sont bouleversants. http://cinealain.over-blog.com/article-de-rouille-et-d-os-104297715.html
    Flex07
    Flex07

    86 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Intéressant, mais un peu lent, certaines scènes font limite voyeur. Mais on a envie de suivre ce film et les acteurs sont vraiment remarquables.
    Nicolas V
    Nicolas V

    89 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2013
    réalisé avec justesse, ce film developpe bien ses personnages. Mais le scénario, si au début , est interessant, devient vite lassant au fil du temps.et les longueurs deviennent de plus en plus fréquentes.certains trouveront cette oeuvre magnifique, d'autres chiante. pour moi ce sera le deuxieme cas.
    badgone88
    badgone88

    51 abonnés 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 janvier 2013
    Ce n'est pas un hasard si Jacques Audiard enchaîne les réussites, pourtant trop peu nombreuses ("Sur mes lèves", "De battre mon coeur s'est arrêté"), et ce n'est pas non plus un hasard s'il est sans aucun doute le meilleur réalisateur français en activité. 3 ans après son chef-d'oeuvre "Un prophète", Audiard s'attaque au destin de deux personnages, qui d'apparence tout les oppose, mais qui finiront par ne plus se quitter.

    Toujours aussi pudique et impressionnant de maîtrise derrière la caméra, le réalisateur nous offre des images sublimes, des plans toujours plus proches des acteurs. Le duo Cotillard/Schoenaerts dégagent une puissance dévastatrice en incarnant des personnages écorchés vifs, noyés dans le malheur, et il n'est pas rare d'avoir quelques frissons dans le dos tant leur investissement se fait ressentir. Entre éclats de rires et larmes, le spectateur est comblé, et c'est le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire.

    Sous une apparence désordonnée, à l'image de ce couple paumé, l'histoire fait sens, le récit reste parfaitement fluide et organisé. Si les péripéties tragiques (les jambes de Cotillard, le lac gelé à la fin) tombent un peu comme un cheveu sur la soupe, leur traitement n'en est pas pour le moins bouleversant, intense. Entre séquences violentes (les combats clandestins), et purs moment de grâce, Audiard vise juste à chaque instant.

    Toute compassion est mise de côté, afin d'éviter de sombrer dans le mélodrame gratuit à base de guimauve. L'histoire reste brute, crue et sans pitié, à l'image du personnage joué par Schoenaerts, qui gère le handicap de Cotillard avec une distance froide. Bon sang, faut le dire, mais c'est quand même vachement beau.

    "De rouille et d'os" vaut donc avant tout pour sa force d'interprétation et pour le talent artistique d'Audiard, dont le secret n'appartient qu'à lui. Telle une tragédie classique, le cinéaste propose deux portraits vulnérables, lâchés par le destin, menant chacun leur propre combat : celle d'une vie.
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juillet 2013
    Je n'aime généralement pas les films de Jacques Audiard. C'est souvent prétentieux et vain à la fois. Celui-ci ne déroge pas énormément à la règle. Beaucoup de non-dits, beaucoup de choses inexpliquées, une histoire qui cueille les personnages à un endroit de leur existence pour les laisser à un autre, sans qu'on puisse tirer grand chose de l'intervalle donné à voir. Je mets en revanche la note "moyen" parce que Marion Cotillard dégage beaucoup d'émotions, et parce que l'acteur masculin principal, très bête, me semble crédible dans ce rôle. Quand l'humain ressemble aux autres animaux, en somme. Un aspect du film me semble dans le même temps très mal traité : le personnage joué par Marion Cotillard ne peut de toute évidence pas trouver son compte avec ce genre d'homme. On joue avec les gentils clichés.
    tixou0
    tixou0

    701 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2012
    Jacques Audiard, fils de Michel (scénariste, réalisateur, de cinéma et de télévision, écrivain et journaliste, à l’occasion acteur, et surtout passé à la postérité pour les dialogues gouailleurs d’un grand nombre de succès « populaires »), n’a pour sa part réalisé que six longs métrages en …. 18 ans, après avoir quasiment arrêté de « scénariser » pour les autres. Cette filmographie limitée ne l’a pas empêché d’être couvert de récompenses diverses, dès son 1er film (« Regarde les hommes tomber ») : Césars lors de différentes éditions, prix à plusieurs Cannes, divers prix dans d’autres festivals du Vieux Continent, Bafta - en 2006, 2 « Etoiles d’Or du cinéma français », le Prix Louis-Delluc et le Prix Lumière en 2010, le « Prix du cinéma européen » …. et j’en oublie sûrement ! Ne manque en vraiment notable qu’un Oscar - « nominé » seulement, pour « Un Prophète »). Cette « icône » du cinéma français livre pour le Cannes 2012 un « De rouille et d’os », précédé d’une réputation plus que flatteuse. D’abord, la distribution. On la supposera soignée, de nature à assurer au pire une récompense à ce titre lors de la compétition cannoise 2012. Les deux candidats (seuls les premiers rôles prétendant à un prix d’interprétation) sont donc l’ «Oscarisée » Marion Cotillard pour sa prestation dans « La Môme » - également titulaire d’un César, d’un Golden Globe et d’un Bafta à ce titre (Stéphanie) et la « révélation » récente dans l’intéressant « Bullhead », le Belge Matthias Schoenaerts (Ali). La première est en net progrès par rapport à sa filmographie récente, essentiellement internationale, où elle avait plutôt tendance à appuyer les effets (ce qui pouvait se comprendre d’ailleurs, puisque la prestigieuse Academy américaine - l’AMPAS - avait apprécié son appropriation outrée de Piaf), et c’est sans doute à porter au crédit de la direction d’acteurs, mais bien insuffisant par rapport à la concurrence potentielle (cf. la liste des autres films de la Sélection officielle). Quid du second ? Jacques Audiard qui cherchait un acteur « physique » a retenu ce Flamand (parfaitement bilingue, via en particulier une grand-mère wallonne), que l’on a surtout découvert en France dans « Bullhead » et parfaitement « raccord » pour lui : déjà mutique, solitaire et violent en « Jacky », il se glisse sans difficultés dans la peau d’Ali (même si les histoires personnelles sont bien différentes, quand par exemple le fils de riches éleveurs belges paye les conséquences d’une épouvantable mutilation intime, alors que ce nouveau rôle est celui - aussi - d’un fornicateur en série !). Cette concordance des profils permet de noter finalement peu d’évolution au niveau de la performance artistique, et si Matthias Schoenaerts ne déçoit pas, il n’emballe pas non plus (bis repetita non placent). Un mot des rôles secondaires maintenant. Coproduction oblige, on notera la présence d’un autre Belge, l’excellent Bouli Lanners, ici sous-employé et pas franchement à l’aise dans le rôle-prétexte de Martial (« espion » de grandes surfaces et agent de combats clandestins). Pour jouer Anna, caissière adepte du recyclage familial des produits en DLC proche (pratique interdite au personnel, et qui la fera licencier), Audiard a encore choisi la facilité, avec Corinne Masiero, déjà prolétarisée à souhait dans « Louise Wimmer ». Enfin le pitoyable rejeton d’Ali (materné heureusement par la précédente, « ogresse » bienveillante – rugueuse au physique, mais avec un grand cœur) est incarné par le jeune Armand Verdure, gentil blondinet jouant hélas comme un pied. Bilan plus que mitigé. Ensuite, la « manière » Audiard. Il serait ridicule de nier le savoir-faire du cinéaste, qui, né dans le sérail, a fait ses armes comme assistant auprès de metteurs en scène de valeur (Polanski, Girod, Drach, Chéreau), a (plutôt bien, et dans des genres différents) écrit (ou coécrit) de nombreux scénarios, et a été aussi monteur. Côté de sa propre équipe technique, rien à redire évidemment au niveau des compétences - s’il a changé à chacun de ses quatre premiers « longs » de directeur de la photo et d’ingénieur (s) du son pour amorcer une habitude en la matière avec Stéphane Fontaine et Brigitte Taillandier (« Un Prophète » et l’actuel « numéro six »), c’est bien sûr à dessein, et l’on notera que Juliette Welfling au montage (4 fois « césarisée », dont une fois seulement ailleurs – « Le Scaphandre et le papillon », d’ailleurs « nominée » aux Oscars au même titre) et Alexandre Desplat à la musique (multi récompensé) sont de toutes ses réalisations - gage indéniable de qualité. De plus les moignons (puis l’appareillage) sont vraiment impeccables ! Mes (importantes) réserves se situent au niveau des choix scénaristiques, à partir de « Sur mes lèvres ». Audiard coscénariste entame une série (histoires originales pour les numéros 3 à 5, ou retour, comme pour les numéros 1 et 2, à l’adaptation) non pas « noire », mais « misérabilisante » (handicap, délinquance – d’ «affaires », puis « de cités », avec expansion vers le crime organisé avec ou sans la case prison, handicap à nouveau et sur fond amplificateur de « quart-mondisme »), une sorte de fonds de commerce. Le matériau est donc de moins en moins emballant, de plus en plus glauque, voire sordide, de plus en plus « signifiant », et l’actuel opus réussit à habiller en mélo (de nature à attirer un public de midinettes ne retenant que la surface des choses : la « pauvre » infirme qui retrouve l’amour) un produit nettement plus conceptuel qu’empathisant - voir alors l’aspect « social », à destination de la critique germanopratine et du jury cannois, prompts à s’apitoyer sur ces « pauvres » qu’ils ne connaissent qu’en théorie et quelque part donc si « exotiques ». Désolée de ne pas faire chorus avec les thuriféraires professionnels et les ingénues ayant toujours un pleur facile en réserve : ce « De rouille et d’os » m’est apparu « sec », où l’émotion n’est que dosage habile et le « message » bien court (au fond c’est une histoire de « freaks » contemporains stéréotypés, ou une variante de « La Belle et la Bête », avec une « Belle » qui descend de son piédestal, puis s’en construit un nouveau, jambes coupées et prothèses assumées, et une « Bête », brute se dégrossissant à son contact – bof, bof). « Chapeau » en tout cas (cela s’impose), M. Audiard, pour cette œuvre bien calibrée pour au moins quelque (s) hochet (s) annoncés. Pour ma part, je souhaiterais plus de générosité et d’inventivité la prochaine fois : votre « style » tourne maintenant à vide.
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