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    De rouille et d'os
    Note moyenne
    3,9
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    1 587 critiques spectateurs

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    kervin
    kervin

    2 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 avril 2013
    Je m'étais promis de ne plus mettre de critique sur Allociné depuis le changement de notation (sans raison) passé de 0-4 à 0,5-5 étoiles, mais ce film mérite une correction.

    Je l'ai vu au cinéma lors de sa sortie en salle.
    Je m'insurge contre le scénario, contre le spectacle présenté. Une histoire tellement invraisemblable.

    Le personnage principal est un connard. Un vrai pur bourrin mal élevé qui utilise ses poings pour s'en sortir au lieu de son cerveau. Le genre de personne à qui il faut tendre la main pour l'aider à terminer son éducation et son instruction. Pas le genre de personne modèle pour l'humanité.
    Ce genre de personne existe ok. Faire un film dessus, pourquoi pas. Montrer les défauts du personnage, ce que sa condition engendre pour lui et son entourage, ses efforts pour s'en sortir, ... très bien
    Mais le scénario ce n'est pas ca, le scénario fait un piédestal à ce personnage avec une "fin heureuse" qu'il ne mérite pas.

    La partie invraisemblable :
    Dans le film, un enfant reste plus de 3 minutes dans de l'eau proche de 0 degré, ses poumons se sont remplit d'une eau glacée. Il est noyé, c'est à dire que son cerveau ne reçoit plus d'oxygène depuis trop longtemps et se meurt. Cet enfant est extrait de l'eau puis est amené inconscient après une longue marche dans la neige pour le ramener à la civilisation. Admettons son père est un expert en secourisme (c'est totalement crédible quand on connaît l'empathie du personnage) et lui a pratiqué les premières secours, càd extraire l'eau des poumons ainsi qu'un massage cardiaque pour faire repartir le coeur qui s'est probablement arrêté.
    Nous aurions donc un enfant inconscient respirant faiblement dont le corps est a une température corporelle très basse.
    Admettons après 20 minutes de marche une voiture les a amené à un hôpital. L'enfant ne meurt pas d’hypothermie, c'est un miracle.
    En plus de cela, le spectateur doit croire qu'après plus de 3 minutes sans oxygénation le cerveau de l'enfant est en bon étal et que celui ci ne garde aucune séquelle ?

    La partie un peu plus vraisemblable mais tellement nul à chier :
    Le plus minable dans tout ca est de montrer qu'une femme, certes désespérée, puisse tomber amoureuse d'un type comme ca. C'est quelque chose qui me dépasse. Ok, elle est bien conne aussi et pas recommandable. Mais la manière dont il la traite, comme un jambon, c'est justement ce que déteste les femmes ! Comment peut-on aimer ce film quand on est une femme ? A moins qu'incohérence ou hypocrisie soit le let motiv de la vie de ses femmes. Finalement un mec brutal qui finira par la tabasser c'est ce qu'elles recherchent ? Ouvrez les yeux, les fins heureuses ce n'est qu'au cinéma, vous savez très bien que ce genre de personne frappe, a commencer par son fils. Puis ensuite il demande pardon ...
    Abjecte
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Deuxième film vu de la sélection officielle (après le délectable Moonrise kingdom) et deuxième coup de coeur : on peut dire que Cannes 2012 commence fort.



    Dès les premiers plans, il apparaît clairement qu'Audiard fait désormais partie des plus grands réalisateurs actuels. Il compose des images de générique absolument éblouissantes, mixant plusieurs thèmes du film comme dans un rêve. C'est de toute beauté.



    Le récit embraye ensuite avec une belle efficacité, et nous happe rapidement, donnant une impression de réalité extrêmement intense. Audiard excelle dans la reconstitution d'un milieu, d'un évènement, d'une ambiance (le parc marin, l'appartement d'Anna et de son mari, la salle de sport...). On est tellement ébloui par la beauté des images qu'on tarde un peu à se rendre compte de la qualité de jeu des interprètes : Marion Cotillard, qui signe son plus grand rôle (j'ai envie de dire son premier vrai rôle), Matthias Schoenaerts, Marlon Brando belge et Corinne Louise Wimmer Masiero



    Le film enfin n'est pas qu'un mélo de haute volée, il est aussi un puissant révélateur de l'état de la société, et il donne à voir un renversant tableau de la façon dont le système amène aujourd'hui les pauvres à surveiller les pauvres (étonnant écho dans l'actualité du jour avec l'affaire Ikea).



    La bande-son est osée et bourrée de références : les plus anciens apprécieront de voir Stéphanie se déchaîner en fauteuil sur le toujours énergisant Love Shack des B-52. Pour ma part, j'ai particulièrement aimé le remix ébourriffant du State trooper de Springsteen par Trentemoller, dont les paroles entre parfaitement en résonnance avec le film. Un grand moment de cinéma.



    Seul petit bémol : la toute dernière partie dans la neige m'a semblé ne pas éviter complètement le piège de la sensiblerie. Mais c'est un détail au regard de la puissance de cette oeuvre, qui en fait - évidemment - une Palme d'or en puissance.
    Suivez le festival de Cannes sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    officiel76
    officiel76

    46 abonnés 411 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2012
    un véritable cauchemar, rien ne tient la route, mais on atteint l'apothéose du mauvais goût au moment ou le héros, pas attachant un seul instant tellement il est bourrin et bête, se tape Marion Cotillard avec ses moignons. on se dit qu'on a atteint le fond de la vulgarité et de l'impudeur, on est tellement loin des moments de grâce de sur mes lèvres...mais naturellement Audiard est en vogue, alors la critique le plebiscite. A titre personnel, j'ai trouvé ça correct pendant 20 minutes, ennuyeux les 30 suivantes, franchement pénible ensuite, et je suis parti tellement je n'en pouvais plus d'une telle débauche d'horreurs. c'est Zola mêlé aux monstres de cirque, le tout au XXIème siècle; plus jamais !
    Caine78
    Caine78

    6 695 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2012
    Le problème à chaque nouveau film de Jacques Audiard, c'est que les éloges sont tellement hystériques qu'on ne sait jamais si on va vraiment assister à un chef d'œuvre ou « seulement » à un bon film. « De rouille et d'os » se situe à peu près au milieu, se classant ainsi parmi les incontournables de 2012. On retrouve comme toujours chez Audiard cette force, cette intensité si caractéristique de son cinéma, d'autant qu'il sait une fois encore nous offrir deux personnages écorchés vifs dont il a le secret. Ces derniers sont filmés avec un mélange d'émotion et de brutalité forçant le respect, et sont assurément à l'origine des plus belles scènes du film, d'autant que leurs interprètes (Matthias Schoenaerts, impeccable ; Marion Cotillard enfin retrouvée et impressionnante) sont plus qu'à la hauteur. Reste que malgré toutes ces qualités, je n'ai pas été totalement emporté. La faute sans doute à un univers froid et désincarné, certes réaliste et mis en scène avec beaucoup de vigueur, mais auquel on ne se sent pas totalement concerné. Peut-être aussi à un virage social certes louable, mais ne s'intégrant pas pleinement au récit, sans oublier une fin légèrement décevante... Bref, une sorte d' « Intouchables » version dramatique au récit souvent poignant, suscitant seulement quelques regrets quant à la réussite totale qu'il aurait pu être. A voir, néanmoins.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 mai 2012
    Et dire qu'on nous vendait de l'émotion ! Une histoire d'amour crue et sans concession ! C'est plutôt une histoire crue de concessions sans amour. Comment peut-on encenser un film où la violence n'a aucun intérêt narratif, ni même stylistique ? Qu'elle soit physique, morale ou sexuelle, elle est omniprésente, ce qui la rend pesante et insupportable. Qu'attend de nous un réalisateur qui fait tourner son film autour d'un personnage antipathique dont il ne transpire que violence et irresponsabilité ? De ressentir une quelconque émotion dans la scène finale où il lance un "je t'aime" bien facile à placer ? Alors qu'il demande -que dis-je, il exige- une énième fois quelque chose pour lui, sans qu'il ne donne rien en retour ? Un film plein de violence avec un personnage égoïste, on a déjà vu, ça s'appelle Orange Mécanique. Et là au moins, ça bougeait, le personnage évoluait un tant soit peu. Ici rien. Un pauvre "..." incapable de donner un minimum d'affection à un fils qui n'arrête pas de s'en prendre plein la poire. Mais quand est-ce que ça va s'arrêter (je parle des violences contre le gamin, et aussi du film, qui est d'une longueur à mourir) ? Les seuls personnages émouvants sont les personnages secondaires (ceux qui donnent, ceux qui aident mais qui ne reçoivent rien d'autre en retour que de la violence, encore de la violence. Et que d'invraisemblances qui décrédibilisent un film censé être réaliste. On ne croit pas à l'histoire d'amour, pas au sauvetage du gamin, pas à la possibilité de nager facilement peu après avoir perdu ses jambes, même pas à l'accident qui enlève ses jambes à Marion Cotillard. D'ailleurs, elle aura beau avoir le teint blafard, l'air shooté et les cheveux gras, elle ne m'émouvra pas... Que peut-on saluer dans ce film ? Une jolie façon de filmer, mais trop esthétisante, trop lente et une espèce de voyeurisme malsain et inutile. Et moi qui suis pourtant émotive, et qui ne suis pas si réticente face aux scènes de violence ou aux scènes de sexe... Trop c'est trop, et tout est mis en place pour annihiler l'émotion. Pas d'émotion, pas d'amour, pas de cœur. Euh, c'était quoi le but du film, déjà ? Nous ennuyer en nous faisant croire pendant deux heures qu'il va se passer quelque chose ? Audiard et ses sbires de la presse se sont bien moqués de nous.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 février 2015
    Je poste mon avis ici mais je n'ai probablement pas vu le même film. Alors oui il y a bien Marion Cotillard qui perd ses 2 jambes (et croyez-moi personne ne peut deviner comment)... Oui c'est le "super génie et talentueux" Jacques Audiard qui filme.

    Mais contrairement aux promesses dithyrambiques des critiques ... et de nombreux spectateurs, ce film ne dégage pourtant aucune émotion, les personnes principaux ne suscitent aucune empathie mais plutôt une profonde aversion, et cerise sur la gâteau pour un film que se voudrait réaliste, l'histoire est totalement pétrie dans ses invraisemblances. On s'ennuie ferme du début à la fin.

    Bon je sais bien, les goûts et les couleurs ... mais sincèrement là je n'ai pas fini de m'interroger sur tant de battage et tous ces avis ô combien positifs.
    Ju T
    Ju T

    111 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juillet 2013
    Bien que le personnage principal me soit fortement antipathique, les acteurs sont très bons, au service d'une belle émotion. Sinon le scénario est des plus simple, le but etant de mettre les acteurs au premier plan. Au point par contre que le film fasse parfois penser qu'il ait été conçu avant tout pour remporter des titres. Au détriment du développement d'une histoire véritablement passionnante. Un bon film d'auteur néanmoins et une petite prouesse de voir Marion Cotillard handicapé, on y croit vraiment !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Voilà un film que j'étais sûre de ne pas aimer même après avoir lu les critiques...Profitant du festival Télérama (places à 1 euro) j'y suis allée et ai tenu bon jusqu'au bout: quelques images sont belles, le réalisateur sait filmer, mais le scénario ne tient pas debout, les personnages sont inconsistants, on ne croit pas une seconde à l'histoire...Pas étonnant qu'il n'ait rien obtenu à Cannes.
    mag4
    mag4

    5 abonnés 315 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2013
    Un film plat et inutile qui se complait dans la misère : minable.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 novembre 2014
    Je regrette d'être allé voir ça, même malgré le prix réduit "fête de la musique". C'est quand même de l'argent gaspillé. Avoir regardé ce pseudo documentaire sur les handicapés, avec gros plans racoleurs était un supplice. A la limite du film d'horreur. J'ai eu l'impression d'avoir été un voyeur tout le long de cette hérésie filmée ! Je ne comprends pas que ce navet ait pu décrocher des lauriers et les louanges de la presse, sinon le talent de Marion Cotillard. Tout est décousu, les images sont collées les unes aux autres sans savoir pourquoi et comme si le film n'était pas assez lugubre, des vues sont sous exposées ! Bref, j'étais à la limite de la nausée. A DECONSEILLER AUX DEPRESSIFS, ET A CEUX SUSCEPTIBLES DE LE DEVENIR.
    Bref, un très mauvais souvenir et je me suis juré de ne plus le revoir : je n'ai eu aucun mal à résister à ce jour !
    willycopresto
    Hastur64
    Hastur64

    223 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Rares sont les réalisateurs dont on peut aller voir les films les yeux fermés en sachant qu’on a de faibles chances d’être déçu. Jacques Audiard fait, pour ma part, partie de cette caste restreinte de metteurs en scène. C’est donc dans cet état d’esprit que je me suis mis devant « De rouille et d’os », avec il faut l’avouer en mémoire les souvenirs de l’excellent accueil critique que Canne lui avait réservé. J’étais d’autant plus enthousiaste que figurait au casting Matthias Schoenaerts, que j’avais vu dans l’excellentissime « Bullhead » et qui est pour moi un futur grand du cinéma mondial. Le générique fini on reste encore sonné par ce film et les personnages qui le peuplent. Le couple qui tout le long du film s’apprivoise et se tire vers le haut est bouleversant et incroyable de réalisme. Le duo Schoenaerts-Cotillard fonctionne merveilleusement bien, et comme d’habitude dans les long-métrages d’Audiart on plonge complètement dans les vicissitudes des personnages et dans leurs ressentis, ce qui favorise une empathie immédiate pour ces écorchés vifs. L’émotion est d’autant plus poignante qu’elle n’est pas sur-représentée à l’écran, mais distillée dans chaque scène et chaque dialogue sans effets ou musique démonstratifs. Un bijou de délicatesse où se meuvent deux handicapés des sentiments qui dans leurs différences réussissent à faire ressortir chez l’autre ce qu’il y a de meilleur et à le pousser sur de meilleurs rails. Parfois le festival de Canne permet à des films au final plutôt moyen d’obtenir une exposition un peu imméritée, dans le cas de « De rouille et d’os » ce n’est pas le cas, le film mérite toute l’attention qui lui a été manifestée et toutes les critiques élogieuses dont il a bénéficié. Ne boudez pas votre plaisir si d’aventure vous ne l’avez pas encore vu et si c’est déjà le cas, le revoir ne sera pas une perte de temps.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mai 2012
    Audiard a encore frappé ! On se demande par quel miracle il peut arriver à financer ses bricolages qui nous rabachent toujours ses mêmes thèmes: violence obscurité toujours filmées à la va-vite par un parkinsonien... Acteurs laissés à eux-mêmes dont Cotillard inexpressive. Au bout de 45mn de "mal de mer", abandon pur et simple...
    Un bon conseil, économisez vos 10 euros, ça vaut mieux...
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 329 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2012
    Un film de Jacques Audiard – y'a pas à dire – ça se reconnaît tout de suite. A l'image, au son, il y a une indéniable virtuosité qu'on ne retrouve que chez très peu d’autres, et cela dès les premières minutes. Seulement voilà, je m'interroge un peu. Si je suis forcé de reconnaître que rien n'est laissé au hasard, que tout est maîtrisé sur le bout des doigts, et que même l'interprétation est formidable (là, pour l'occasion, je reconnais le talent de Matthias Schoenaerts qui m'avait pourtant laissé froid dans "Bullhead"), je dois avouer malgré tout que je n'ai pas ressenti grand-chose dans le film, que je me suis plus souvent retrouvé dehors que dedans. J'y ai quelque peu réfléchi avant d'écrire cette critique pour comprendre ce qui me gênait, et je crois que j'ai fini par identifier le problème que me pose le film. Ce problème, c'est un petit peu le même que celui que j'avais rencontré au début "d’un prophète" : le misérabilisme outrancier. En soit, qu'une intrigue prenne racine dans un milieu qui n'est pas rose, ça ne me dérange pas. Mais quand la misère n'est plus un décor mais une démarche outrancière, là ça me dérange. Trop de scènes n'existent que pour claquer de la misère à la tronche du spectateur : le gamin qui joue dans la merde, le père qui frappe son fils, le licenciement de la sœur... Même l'hôpital semble nous plonger en pleine Biélorussie ! Je m'étonne même d'ailleurs de ces choix formels si volontairement mouvants et parfois chaotiques. Audiard n'avait pas atteint un tel point dans "De battre". A croire parfois que chez Audiard une réalisation trop soignée n'a pas sa place parmi la populace. Vous allez peut-être dire que je vais trop loin, mais personnellement, ces choix visuels là me perturbent quand même un peu. Malgré tout - c'est vrai - cela n’empêche pas à quelques scènes d'être virtuoses au point que j'en ai véritablement eu la chair de poule. De même, je n'ai pu m'empêcher de trouver certains moments très justes et très tendres. Seulement voilà, le problème c'est qu’à mes yeux, ces bons moments sont surtout condensés durant la première moitié et sont distendus les uns entre les autres à cause d'une ambiance d'ensemble un peu glauque dans laquelle je ne me suis pas du tout retrouvé. Et c'est vrai que, pour moi, cette seconde partie pose vraiment problème, car c'est clairement elle qui me fait poser cette question qu'il n'est jamais bon de se poser quand on regarde un film : « Mais où il veut en venir ? » Voilà donc pourquoi je me borne à deux maigriottes étoiles pour ce "De rouille et d'os". Mais ce n'est pas Audiard qui m'en voudra. L'année dernière, j'avais donné la même note et fait le même bilan de "The Tree of Life" et il a décroché la palme. Avec un peu de chance, vous verrez que le scénario va se répéter… C'est bien tout le mal que je souhaite à Audiard, un auteur que j'adore, même si pour le coup, je trouve son film un petit peu à côté de la plaque...
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Un mélodrame à la fois puissant, pudique et charnel, traversé de puissantes émotions avec comme d'habitude chez Audiard, une éblouissante maîtrise du récit et du rythme, porté par l'interprétation impeccable du duo Cotillard/Schoenaerts (césarisé).
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Et une leçon de cinéma de plus dans l'escarcelle déjà bien remplie de Jacques Audiard. Moins sombre, moins chaotique et désabusé que ses précédents opus (on pense à son "Prophète" ou à "Sur mes lèvres"), "De rouille et d'os" les rejoint pourtant par la nature commune de ses personnages principaux, toujours à la limite de la déshumanisation, toujours sur le fil d'un monde qu'ils survolent plus qu'ils ne l'habitent, dans cette confrontation toujours violente et animale avec la réalité. Glacial, distant, voyeur, l'oeil de Jacques Audiard perce toujours et encore la carapace de la condition humaine... et permet à ses personnages de renaître à la vie, de la dominer plutôt que de la subir. Du très grand cinéma. Encore.
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