Il y a des films qui obligent à revoir toute notre conception de l'art, du cinéma, de notre système de critiques, des critères que l'on va évaluer. Le journal de Jaimie est de ceux là.
C'est tellement incroyable que j'ai du mal à le croire encore maintenant. À partir d'aujourd'hui je veux que l'on m'appelle le survivant. J'ai tenu, sans faire avance rapide !
C'est sans doute l'un des trucs les plus horribles qui puisse arriver dans la vie d'un homme (ça et l'émasculation par son propre père, et encore), j'ai survécu à cette torture visuelle et sonore.
Alors je sais on peut dire ça de beaucoup de films, mais là à moins d'avoir une dose considérable de substances illicites dans le sang, c'est juste pas possible. D'ailleurs ce genre de film peut gravement modifier le comportement et provoquer des séquelles irréversibles dans les esprits faibles (mais rassurez vous ça fait longtemps que j'ai cédé à la folie).
Je pense que les mots sont trop faibles pour caractériser une telle oeuvre.
À côté de ça le dernier Roland Emmerich semblerait flirter avec le chef d'oeuvre.
Après un tel truc notre vie n'a plus de sens. C'est comme lorsqu'une femme se fait violé, elle va se laver pour enlever les impuretés imaginaires, mais là c'est la même chose pour moi. Disney m'a violé !
Je me sens mal, torturé !
Pour résumer vite fait l'atrocité que j'ai dû vivre, dès les premières secondes on sait que ça va être catastrophique : l'image est immonde et fait exprès en plus, les bords sont blanc pour mimer le rêve, mais on dirait un film porno amateur gay (ce qui expliquerait le blanc sur le cadre), et puis la fille aussi belle qu'un cadavre décomposé jouant aussi bien que Jason Statham nous parle de sa voix horrible et nous balance ses futilités sur le collège. Arrg.
Et cette fille de 12 ans n'a envie que d'une chose se faire prendre par le plus beau mec du lycée qui ressemble à un camion benne (si si la ressemblance est flagrante).
Et cette pauvre fille est complètement schizophrène, (ben oui ça se déclare à l'adolescence comme maladie) mais putain pourquoi faire une héroïne schizophrène ? je me pose encore la question, c'est abominable de se moquer comme ça des gens qui ont cette maladie.
Je veux dire c'est super dangereux de montrer ça à des gamins.
Et puis on balance des conneries monumentales à coup de gros clichés biens laids, sur le meilleur ami qui est amoureux, blablabla, mais ce film ne prend même pas la peine de cacher ce qu'il est.
Vous avez lu le synopsis non seulement vous avez vu le film défiler dans votre tête, mais c'est exactement ça, rien de plus rien de moins, ce film est ce que vous en attendez. ça ne parle de rien, ne raconte rien.
Et tous les persos sont laids, surmaquillés, caricaturaux.
On se croirait à Halloween.
Et puis merde qui va croire que les divagations d'une pucelle écervelée puisse être un best seller super corrosif !
Faut pas prendre les gens pour des cons merde ! Depuis quand dire que les poufs du collège sont des connes c'est corrosif, c'est la réalité merde. Elle n'ont pas de cerveau. Sauf que toi héroïne de cette immonde bouse tu es une merde aussi et tu es aussi conne qu'elles.
Mais je n'en reviens pas qu'on prenne à ce point là les gens pour des cons.