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Biertan64
49 abonnés
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2,5
Publiée le 28 juillet 2021
Un "sous-7ème compagnie", unanimement reconnu comme le chef d'oeuvre du cinéma de guerre, dont il reprend les codes, l'atmosphère, les caractères de certains personnages et le côté burlesque des situations. Malgré son casting équivalent, on sourit peu. Sympathique pour quelques facéties mais sans plus.
En 1944, dans le petit village de Saint Laurent, les Allemands arrivent , mais les habitant les confondent avec les Américains. Une catastrophe n'arrivant jamais seul, les enfants du village croient trouver un presse purée qui est en fait une grenade allemande et l'attache derrière la voiture d'un dignitaire nazi qui explose, le maire du village a alors 48 h pour trouver le coupable.
On retrouve tous les habitués du cinéma comique franchouillard de l'époque Jean Lefebvre, Pierre Tornade, Darry Cowl...), ce n'est pas toujours très fin,( on est loin d'une 7éme compagnie et encore plus loin d'une grande vadrouille) mais ca se laisse regarder. Il y a de grosses baisses de régimes, la poursuite de Jean Lefebvre sur son vélo par les chars américains qui le bombarde dure plus de 10 mn. C'est un film commercial ni meilleur ni plus mauvais qu'un autre
Comédie franchouillarde et populaire avec une affiche d’habitués du genre, souvent cantonnés aux seconds rôles. Pas de quoi s’esclaffer mais ça détend.
Une comédie sur la deuxième guerre où l’on retrouve certains gloires de la trilogie de la Septième Compagnie. Le scénario bien que simpliste offre un rôle en or pour les pitreries de Jean Lefebvre. Pas le film du siècle, il a un peu mal vieilli d’ailleurs mais un certain plaisir à la voir ou revoir.
Pour bien comprendre l'intrigue, un petit rappel historique s'impose. Sinon comment expliquer que les Allemands battent en retraite en passant par le Gard en 1944 ? À part ce détail, on retrouve ici une ambiance similaire à La Septième Compagnie, en beaucoup moins drôle. Jean Lefebvre assume son rôle de personnage central un peu crétin et finalement assez malin. Les Français, les Allemands et les Américains passent chacun pour des imbéciles. En toile de fond la collaboration bien malsaine qui arrange tous ceux qui préfèrent éviter de fâcher l'ennemi. Une seule réplique amusante par l'abbé (Darry Cawl), faisant un joli contresens avec le mot mess (bazar/désordre en anglais) : "The messe is every sunday at seven o'clock". On remarque aussi le chien Guynemer qui joue super bien et apporte un peu de légèreté dans un scénario mal exploité. À réserver aux fans des caricatures de la deuxième guerre mondiale.
"Le Jour de gloire" de Grégoire est arrivé. Même si cette Comédie, coécrite et mise en scène par Jacques Besnard, ne restera pas dans les Cahiers du Cinéma, elle se montre néanmoins sympathique et même parfois drôle. Elle nous offre des séquences assez croquignolesques comme Darry Cowl en curé de village faisant un sermon dans l'église transformée en garde manger, ou Jean Lefevre allias Grégoire le facteur benêt, zigzaguant sous la mitraille US. Parmi cette belle brochette d'acteurs figurent également Pierre Tornade en maire de village assez collabo, Chantal Nobel, Pierre Doris, Robert Rollis ...
Une comédie qui a un genre de 1976 avec quelques côtés vraiment bien fait et d'autres vraiment trop ridicules. On retrouve des acteurs comiques intéressants Tornade et Darry Cowl autour de Jean Lefebvre dans un film où il tient la vedette correspondant bien à son caractère clownesque de victime joviale. Le film traite du repli des allemands et de l'arrivée des américains vers août 1944 près d'Avignon, un petit village plutôt épargné par la guerre où le facteur est un parisien homme à tout faire et les paroissiens des français moyens avec toute l'indélicatesse que cela peut avoir. Ce qui ne va pas ce n'est pas le défilé de gags téléphonés pour lesquels on regardera le film mais des excès de gag trop répétitifs et joués ou assez lourd et long de poursuite inepte comme une parenté à un burlesque périmé et grotesque. Il y a cependant le plus souvent un comique léger et un scénario construit avec une représentation intelligente et contextuelle des allemands en deux groupes, ceux qui ne font surtout que subir la guerre et les fous sanguinaires, et des américains concons sur les bords et au milieu. Une véritable comédie assez insouciante montrant des travers autant exagérés que crédibles.
La première partie du Jour de Gloire s’avère réussie : rythme allègre et situations cocasses trouvent dans ce village de Saint-Laurent une vigueur ludique et laissent présager le meilleur. Il suffit de voir la scène où Français et Allemands partagent les bancs d’une église, dans laquelle la population a caché – du mieux qu’elle pouvait – toutes les victuailles, pour se rendre compte du talent burlesque de Jacques Besnard, ici metteur en scène. Nous ne sommes pas loin de La Septième Compagnie, et les acteurs, comme dans la saga de Robert Lamoureux, bénéficient d’une belle complicité. Malheureusement, une fois les enjeux posés, le film piétine et brasse un ensemble de clichés très prévisibles. La transformation du benêt de service en martyr du village et de la Nation ne fonctionne pas vraiment et donne lieu à des scènes plutôt gênantes – toutes les scènes en présence de femmes, ici réduites à n’être que de vulgaires objets sexuels. Le Jour de Gloire conforte une mentalité villageoise et rurale qu’il entend pourtant dénoncer par le prisme de son personnage principal, suffisamment malin pour se saisir de la lâcheté de ses camarades et d’en tirer profit. En résulte une comédie inégale et assez vaine qui ne doit toutefois pas être traînée dans la boue : sa réalisation, très soignée, impressionne, ses effets spéciaux (explosions à volonté) sont excellents, son sens du rythme, parfois proche de The Benny Hill Show, est efficace. Manquent au film une cohérence dans le ton corrosif qu’il arbore et une construction burlesque plus rigoureuse.
Encore un joli nanar à ajouter à la filmographie de Jean Lefevre... C'est pas déplaisant mais pas du tout efficace voila... Très peu comique et bourré de clichés grossier....
Un magnifique petit film français, une belle petite comédie tournée dans les années quatre vingt, et avec une brochettes d'acteurs comiques très caractéristiques.
Film irrégulier : déjà c'est long à démarrer, et ça démarre mal, Darry Cowl surjoue, les comédiens sont globalement moyens, les gags sont vaseux, etc... Ensuite le rythme prend enfin, c'est parfois assez drôle, avec de très bonnes idées, et parfois c'est un peu nul. Au bout d'un moment c'est presque du Mocky, surtout sur la dernière partie. Quelques scènes sont étonnantes et très bien réalisées notamment avec les chars américains, en plus c'est vraiment marrant. A noter la présence de Chantal Nobel, pas facile à reconnaître dans un petit rôle mais omniprésent, avec ses cheveux bruns et ses lunettes. Bref, avec en bonus quelques moments gênants assez sexistes, mais compensés par un Jean Lefebvre qui tient le film car il est le seul à être assez constant est plutôt bon, on a au final un film qui aurait pu être très bon avec une meilleure mise en scène, mais qui se laisse voir au moins une fois si on aime ces ambiances seventies où on cherche à surfer sur le succès des "7e Compagnie". D'ailleurs on retrouve comme par hasard Pierre Tornade, Jean Lefebvre donc, et aussi notre épicier collabo du premier "7e Compagnie", avec à peu près le même look, c'est pas beau de copier Robert Lamoureux ! Score d'affinité 45 : c'est conforme, je suis mitigé.