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chrischambers86
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0,5
Publiée le 2 mai 2019
Ne refait pas qui veut, "Les Bidasses en folie", Monsieur Michel Vocoret vient encore de nous le prouver en portant à l'ècran une ènième bidasserie d'èpoque dont il avait le secret! il ne suffit pas en effet d'accumuler toute une suite d'allèes et venues entre les deux pensionnats (les bidasses d'un côtè et les jeunes filles de l'autre), plus ou moins ringardes les unes que les autres, en y mêlant des rèfèrences au chef d'oeuvre de Sturges, "The Great Escape" (creuser un tunnel pour aller voir des filles), un zeste d'èrotique d'usage (bienheureux le père Modo dans la douche des femmes), pour obtenir un rèsultat potable, sinon distrayant, mais tout au moins pissant à suivre! Jean-Marc Thibault et Charles Gèrard avaient sûrement des impôts à payer en 78! Pas besoin de faire le mur pour aller les voir! En revanche, Katia Tchenko est une fois de plus très à l'aise dans ce nanar pur jus! Et pour enfoncer le clou, c'est Alain Chevestrier alias le 2eme classe Bouboule qui envoie les couleurs! Du gnouf à perpètuitè vous dis-je...
Les Charlots ont le talent comique des choses simples : à partir d’un canevas minimaliste se construit un édifice burlesque souvent solide qui se saisit d’un fait de société pour le tourner au ridicule – pensons ici à la critique antimilitariste des Bidasses s’en vont en guerre ou à la dénonciation de la consommation de masse avec Le Grand Bazar. C’est reconnaître que derrière l’apparente simplicité de ces films se cache pourtant un talent de cinéma, certes populaire, mais tout à fait pertinent compte tenu des moyens, de l’époque (les années 70) et de la vision libertaire de l’existence ici défendue. Or, ces Charlots ont fait des envieux. Les Bidasses au pensionnat le prouve. Tout comme il prouve la grande qualité des films précédents, tant celui-ci n’a strictement aucun intérêt. Les dialogues, tous plus pitoyables les uns que les autres, sont à l’image des interprètes qui les débitent : de l’amateurisme partout, du cinéma nulle part. On se rend compte, en visionnant cette navrante production, qu’il est difficile de faire un film, et qui plus est une comédie. Car comment faire rire sans vision artistique, sans comédien, sans amour du cinéma ? En découle une succession de gags ratés qui s’enchaînent incroyablement mal : si l’on ne rit jamais, on s’ennuie surtout beaucoup. Le temps aura donc rendu justice à cet ersatz de comédie, puisqu’il est aujourd’hui oublié. À ne considérer donc que comme témoin de la marque laissée par les Charlots sur l’univers de la comédie populaire des années 70.
Mon Dieu que c'est nul, même par un nanar, pire que le père Clair. Des gags foireux, des gugusses en veux-tu en voilà. La moitié du casting est, c'est le cas de la dire, inconnu au bataillon. Qui peut donc mettre du pognon le dedans même à l'époque ? Heureusement j'ai évité la totale, quelqu'un ayant eu l'idée d'un upload "abrégé" de 29 minutes.