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Un visiteur
3,5
Publiée le 8 février 2016
Ce film a 85 ans et pourtant la magie est intacte, le tout premier Dracula avec un Bela Lugosi à fond dans le rôle, son château avec ses toiles d'araignée géante, sa cape, son accent hongrois pourris, Van Helsing et surtout la chauve souris géante actionnée par de gros cable . La fin est assez vite baclée ce qui est le seul point négatif de ce monument du cinéma . Génial de le voir sur grand écran !!!
Je suis tombé amoureux de ce film ! Je suis surtout tombé amoureux de la musique que Philip Glass a écrite pour ce film. Il a su mettr en valeur les mouvements terrifiants de la caméra de Browning, il a su magnifier les yeux de l'immesne acteur Lugosi. Dracula, c'est lui, cet homme a l'allure distinguée, aux mouvements calculées, à la classe impérissable. Browning est très fort parce qu'il reste dans la suggestion, au lieu d'être démonstratif et tombé dans le piège de l'effusion de sang, son film reste propre. Il plonge alors directement dans la psychologie des personnages. Il ne lui reste plus qu'à mettre en place quelques séquances inoubliables : l'ouverture des cercueils, la confrontation au miroir, celle plus directe entre Dracula et Van Helsing ou encore un final tout simplement parfait. Philip Glass s'empare du film, il le soumet à ses éternelles boucles de cordes qui nous renvoient directement à l'éternité du personnage, à son mode de vie, à ses actions répétitives, à ces "cycles de vie". Que dire de plus sinon de voir et revoir ce film qui exercera sur vous une fascination démentielle ! Un vrai beau chef d'oeuvre.
Première adaptation officielle au cinéma du plus célèbre des Comtes, le "Dracula" de Tod Browning prend place à une époque où les USA se remettent à peine de la crise, les studios Universal sont fauchés comme les blés et Karl lemmle cherche une idée pour relancer son affaire. Et pourquoi pas se lancer dans la production d'un film d'horreur? Ca tombe bien puisqu'une pièce de théâtre nommée "Dracula" fait beaucoup parler d'elle à Broadway. Elle parle d'un étranger roumains qui s'installe en plein coeur de l'occident et qui s'avère être une créature assoiffée de sang qui frappe dans le beau monde. Le projet sera donc une pièce de théâtre filmée, ce qui réduira considérablement les coûts en décor et en effets spéciaux. Tod Browning est plus à l'aise dans le cinéma muet, et on peut donc lui reprocher le manque de plans et de scène audacieux. Pour s'en rendre compte, il suffit de comparer avec la version espagnole. Bela Lugosi cabotine mais curieusement, le rôle lui va à merveille, tellement il a été habitué à l'incarner sur les planches. Ce Dracula a été , par la suite, surpassé plusieurs fois au cinéma. Mais il reste une référence incontournable, rien que pour la scène d'arrivée de Renfield au château qui sera mainte fois copiée, notamment par Coppola.
Premier film d’une longue série Dracula de Tod Browning est la première version parlante du roman de Bram Stoker après Nosferatu de Friedrich-Wilhelm Murnau réalisé en 1922. Des dizaines de films inspirés de près ou de loin par le personnage suivront par la suite mais aucun ne dépassera l’œuvre de Murnau. Bien que ce soi en N & B les images sont belles et éclatantes, le réalisateur s’applique à nous retransmettre une œuvre de qualité et ça se ressent. Bande-son tout simplement géniale avec cette ouverture du ‘’ Lac des cygnes ‘’ de Tchaïkovski puis de Wagner avec ‘’ Les Maîtres chanteurs de Nuremberg ‘’. Important de signaler que la v.f est de bonne qualité. Bela Lugosi est stupéfiant dans la peau de Dracula, on le sens très imprégné par celui-ci idem pour Edward Van Sloan dans le rôle de Van Helsing, le personnage de Renfield fidèle serviteur du Comte est interprété par un Dwight Frye saisissant. Le jeu d’acteur est à la hauteur du mythe. A contrario le personnage de Mina est surjoué, nunuche sur les bords et quelque peu désagréable mais passons... Pour l’époque ce film devait être terrifiant pour ses spectateurs, aujourd’hui il paraît dépassé ayant perdu de sa superbe et de sa crédibilité, se rapprochant plus d’une comédie à humour noir que d’un film d’horreur. Il ne dure que 60 minutes et des poussières pourtant j’ai l’impression qu’il en fait 30 de plus, c’est assez lent dans sa construction que j’en ai perdu le fil à certains moments. Loin d’être décevant, loin d’être forcément conquis, Dracula est un film culte à voir au moins une fois c’est vrai mais ce n'est pas un chef-d’œuvre.
Première version parlante de Dracula après Nosferatu en (1922), un film réalisé par Tod Browning adapté du roman de Bram Stoker. Bela Lugosi est majestueux dans la peau du célèbre vampire, un acteur doté d’un grand charisme. La romance entre Le Comte et Mina est ensorcelante [...] Renfield, Jonathan Harker, Jack Seward et le Professeur Van Helsing.. J’aurais apprécié que le film s’attarde un peu plus sur Dracula, La Transylvanie et Le Château des Carpathes mais bon [...] La fameuse légende du miroir, crucifix et aconit tue-loup contre les vampires bref on peut pas cataloguer ce film d’épouvante-horreur, plus aujourd’hui, je le catalogue plus dans une romance drama-fantastique. Un peu court..le film apporte une certaine subtilité, vous ne verrez ni sang ni crocs, c’est une petite adaptation revisité survolant rapidement le livre s’attachant principalement à la relation Dracula / Mina et de Van Helsing. Que dire de la musique qui est magnifique, de l’ambiance vraiment très sombre, Renfield y est pour beaucoup aussi un personnage très intriguant par sa folie. Je l’ai vu en V.O - génial et en V-F - moins bien mais ça passe. La qualité de ce long métrage réside surtout sur le talent d’interprétation de Bela Lugosi et de la fine réalisation de Tod Browning. Un film culte du cinéma qui date de 1931 et qui mérite d’être vu au moins une fois. Je conseille vivement avant de regarder le remake de Francis Ford Coppola qui est la meilleure adaptation de Dracula à ce jour et pour longtemps encore.
"I am Dracula", "Listen to them! Children of the night!" "What a music they may!" Ces célèbres mots du Dracula de Browning sont particulièrement savoureux dans la bouche du hongrois Lugosi. Dracula est un film transition entre le muet et le parlant. D'où les nombreuses scènes muettes du film. Lugosi lui-même instaure cette ambiance de mystère. Car ses mots scandés, ses gestes peu nombreux et larges, tout en exagération, en théâtralité, ses yeux troublant sont indéniablement poétiques. Bela est sans aucun doute le plus grand interprète du comte avec l'immense Christopher Lee.