AlloCiné
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Votre avis sur Amer ?
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Amer est une oeuvre psychanalitique qui met en éveil tous nos sens. On sent l'énorme travail qui en résulte. C'est un exercice de style délicat, unique et expérimental auquel j'assistais pour la première fois, et c'est assez troublant. Les images sont sublimées par des angles de vues variés (très axés sur les regards d'ailleurs) et sur les jeux de couleurs aux significations puissantes.
L'absence de parole pèse parfois, mais il est en majorité bien couvert par les sons et bruitages déculplés qui véhicule tous les sentiments que l'on veut nous faire partager au travers des 3 étapes de cette oeuvre: la peur, l'angoisse, la sensualité, l'interrogation, la violence, la psychose...
Amer est donc à découvrir, pour cette expérience cinématographique unique pour nos sens et pour notre esprit !
L'absence de parole pèse parfois, mais il est en majorité bien couvert par les sons et bruitages déculplés qui véhicule tous les sentiments que l'on veut nous faire partager au travers des 3 étapes de cette oeuvre: la peur, l'angoisse, la sensualité, l'interrogation, la violence, la psychose...
Amer est donc à découvrir, pour cette expérience cinématographique unique pour nos sens et pour notre esprit !
une expériencee enrichissante à la fois fidèle au genre et novatrice...si vous aimez sortir des sentiers battus, ce film est fait pour vous...
Bouzi Bouzouf aime Mamère, l'ancien écolo moustachu et ex-présentateur d'Antenne 2. Non, en fait, Bouzi veut dire qu'il aime « Amer », une sorte de thriller vaguement horrifique d'Hélène Cattet et Bruno Forzani (Bouzi imagine que, là, les lecteurs réguliers de « Voici » et autres trucs dans le genre que vous êtes, doivent se demander si ces deux réalisateurs couchent ensemble ; Bouzi l'ignore totalement). Comme vous le savez sans doute, le prénom de Mamère est Noël, et Noël, c'est justement la période dans laquelle nous nous trouvons en ce moment. Bref, admirez un peu la cohérence des articles de Bouzi Bouzouf, qui fait intervenir des éléments rigoureusement liés et hyper pertinents par rapport à un contexte donné. Sinon, en matant « Amer » de Hélène et Bruno, Bouzi a un peu ressenti la même chose que, par exemple, devant « Eden Log » de Franck Vestiel (2007) : la surprise en découvrant un spectacle cinématographique complètement atypique, et une certaine forme de fierté à l'idée que cette radicalité, cette exigence, ce puissant travail formel, soient proposés par des gars (et des filles) bien de chez nous ! Comme quoi, la médiocrité n'est pas une fatalité en France ; il existe des créateurs inventifs qui savent confectionner autre chose que des crétineries formatées pour TF1 et M6 (même si, hélas, les sorties en salles quasi anonymes de leurs films ne rendent pas tout à fait justice au travail effectué). Oui, ce n'est pas sur ces deux chaînes-là que vous verrez un jour « Amer », oeuvre expérimentale quasiment débarrassée de toute parole humaine. Plus que de nous raconter une histoire, le but du couple de réalisateurs est de nous plonger dans une esthétique visuelle et sonore très particulière, qui privilégie la sensation plutôt que la raison par le biais d'une bande-son décuplant chaque bruit et de plans très serrés sur les corps (et quand il s'agit du corps de cette affolante lolita de la deuxième partie du film, les sensations deviennent alors très intenses !).
Tout est dans la forme dans ce film ; une enveloppe d'expérimentation épileptique. C'est un peu long sur 1h 30, découpé en trois chapitres, la meilleure partie est selon moi le 2 chapitre empreint d'une sensualité morbide, une érotisation du corps de la jeune fille melangé à un alentour d'étrangeté.
weihnachtsmann
Une avalanche de perversions ou de fantasmes dans un kaléidoscope ininterrompue d'images hyper stylisées, plutôt écœurantes, froides, sans vie, obscures de sens et surtout cette obsession maladive des yeux. Malsain.
Fêtons le cinéma
Amer a cette obsession autotélique de l’originalité que dénonçait Stanley Kubrick comme caractéristique des échecs artistiques contemporains, soit la volonté farouche de se démarquer à tout prix, de délaisser la narration traditionnelle, d’esthétiser chaque plan d’une durée très courte monté au scalpel, dans l’espoir d’inventer une forme apte à composer un giallo-somme à la française. Le résultat est artificiel, dépourvu de la moindre substance, nul en ce sens où sa pulvérisation d’images ne gravite autour d’aucun cœur battant, d’aucun moyeu disant quelque chose ou du geste artistique poursuivi ou du genre investi. Un sommet de prétention qui jamais n’excite l’imagination ou ne titille les sens, même en filmant les corps de ses acteurs en gros plans filtrés de vert et de rouge.
Ce film est une merveille.
Il te prends les codes de Dario Argento, te stresse en première partie comme un enfant qui à peur du monstre sous son lit.
Ensuite il te montre la gamine qui à son acceptation à la vie adulte, et le reste je vous le laisse apprécier...
A mon avis il mérite une seconde distribution en 2011...
Il te prends les codes de Dario Argento, te stresse en première partie comme un enfant qui à peur du monstre sous son lit.
Ensuite il te montre la gamine qui à son acceptation à la vie adulte, et le reste je vous le laisse apprécier...
A mon avis il mérite une seconde distribution en 2011...
Pale copie des films de Dario Argento,ou le dèbut pouvait faire croire au meilleurs,pour finalement accouché du pire....c'est a dire du néant.....Pas de dialogues,tout est dans l'image,dans les plans de caméras....On s'ennuie,il y a certes de bien belles images,c'est vrai,mais c'est archi creux....Film pour bobo intello....A eviter (a moins d'avoir du temps a perdre)
Les réalisateurs reconnaissent le fait, qu'Amer est un voyage comme on dit. En fait c'est un voyage égoïste et expérimental inutile. Vous pouvez danser sur votre tête ou vous cacher derrière les quelques sélections que le film a eues dans les festivals tout au long de l'année, vous ne me ferez pas croire qu'Amer est un bon film. Helen Cattet et Bruno Forzani, les réalisateurs, jouent ici un jeu très simple, ils évitent de diriger les acteurs. Ils justifient commodément l'expérience derrière la bannière du genre italien Giallo mais c'est loin d'être un Giallo. Amer est au mieux un collage de clichés inspiré de Giallo. Amer est généralement le genre de film qui essaie également d'éviter les critiques en se tenant derrière le: Vous détestez simplement le film parce que vous ne le comprenez pas. Un peu trop facile, au fait j'ai remarqué le portrait de Freund dans l'escalier et les nombreuses citations, mais il en faut un peu plus pour faire de ce film une œuvre intelligente. Amer est plus proche d'un mauvais court métrage étudiant qui aurait été étiré en un long métrage. Et c'est pour ça que les courts métrages sont faits car c'est un laboratoire...
Esthétique et hautement érotisée, la mise en scène de Amer puise son inspiration dans l' ultrafétichisme du giallo - la musique est d'ailleurs empruntée à des compositeurs italiens, dont l'inévitable Ennio Morricone - mais elle pousse l'expérimentation à son paroxysme en torturant avec volupté les cadrages, le montage, les effets sonores et les codes de la narration. La quasi-absence de dialogues et le scénario peu explicite peuvent rebuter le spectateur cartésien. J'apprécie souvent l'expérimentation cinématographique (les bizarreries de David Lynch, les longs trips à la Enter the void, les écarts de The tree of life...) mais là, j'ai eu du mal à pénétrer l'inconscient de l'héroïne, et ses fantasmes colorés me semblent un peu hermétiques. Plus un film est expérimental, plus on doit se laisser porter par nos sens. Au niveau sensoriel, viscéral, Amer fonctionne. Mentalement et émotionnellement, je suis resté à la porte. J'aurais préféré que le film conserve ses effets de style troublants tout en optant pour un traitement plus conventionnel de l'histoire.
Un film codifié au possible! En reprenant les codes ultra connus du Giallo italien des années 70, les réalisateurs tirent une oeuvre psychanalytique des plus interessantes sur le plan de la forme dommage que le fond n'explore pas assez le potentiel de son sujet!
Ce que l'on retiendra de ce film, n'est pas tant son histoire ; qui raconte la découverte de la sensualité d'une femme, prénommé Anna, et ceci à trois époques différentes de sa vie : l'enfance, l'adolescence et sa vie de femme ; mais plus son univers visuel qui se veut être un superbe hommage au giallos italien des années 60 et 70. Car en visionnant ce film franco-belge on pense beaucoup aux oeuvres de Dario Argento ( notamment à " Suspiria " et aux " Frissons de l'Angoisse " ) ou encore à celle de Mario Bava ( " Les trois visages de la peur " en tête ). La mise en scène du duo Hélène Cattet-Bruno Forzanni, qui est assez spécial, aura pour effet soit d'ennuyer le spectateur pendant une heure et demi, soit, comme moi, de l'embarquer dans un voyage envoùtant au niveau du son ( d'ailleurs, il faut préciser que l'ensemble possède très peu de dialogues ) et de l'image, qui est d'ailleurs absolument magnifique sur certaines scènes clés du film - notamment concernant la fameuse séquence de la baignoire vers la fin du film . Une oeuvre qui se vît donc comme une véritable expérience, mais qui risque de laisser songeur pas mal de cinephiles.
Difficile de voir ce film qui n’est diffusé que dans 3 salles en France ! Et pourtant, le film a été primé dans de nombreux festivals, et a récolté des prix du public ce qui devrait pourtant encourager sa diffusion… Dommage, vraiment, car quel film ! C’est une véritable expérience de cinéma comme je n’en avais pas ressenti depuis longtemps. Au-delà des références cinéphiliques, c’est un plaisir de se laisser embarquer par le film et de se prendre au jeu d’une mise en scène qui met en avant les sensations. Allez voir le film et parlez-en pour qu’il tourne... Et ne passez pas à côté de l’expérience du film en salles !
Je ne vais pas faire celle qui s'y connaît en Giallo. A part certains films de Dario Argento, je suis encore novice. Amer, que je découvre, est un film absolument fabuleux. Étrange. Je n'ai pas pu quitter des yeux une seule scène du film. Ce film a un pouvoir hypnotisant sur le spectateur malgré sa lenteur. Ce n'est pas un film dans ce que l'on entend par film. Voyez-y plutôt une «vidéo» expérimentale pop sous drogue douce, qui parle de la découverte de la puberté, puis du désir féminin, vécu comme une abomination pour son personnage (la dame en noir perturbe Ana et l'empêche de connaître la sexualité). Une esthétique remarquable. Je n'ai jamais vu un film français avec une telle esthétique. Amer a incontestablement sa griffe. Avec ses symboliques chimériques érotiques et effrayantes pour ce qui est de raconter le malaise d'Ana par rapport à la sexualité, au désir. Il y a un scénario, mais présenté indirectement par des symboliques ; il faut y prêter attention si l'on veut tout comprendre au film. Et la mise en scène se contemple beaucoup, mais moi cela ne m'a pas dérangée.
Je ne connaissais pas le couple Hélène Cattet/Bruno Forzani avant de voir au cinéma "Laissez bronzer les cadavres". L'originalité esthétique et scénaristique de ce dernier m'a encouragé à me pencher davantage sur leur filmographie. "Amer" est leur premier long métrage et se veut un hommage moderne au giallo. Ce qui saute tout de suite aux yeux c'est cette réalisation si atypique avec une recherche visuelle extrêmement poussée qui range presque le film dans la catégorie "expérimentale". Dans tous les cas, la mise en scène est démonstratif, souvent trop puisqu'elle prend le pas sur tous les autres aspects de l'oeuvre. L'économie des dialogues contrastent fortement avec la multiplication de plans liée au montage. Le rendu est intéressant mais pas assez immersif. Le couple tombe trop dans la démonstration au détriment d'une intrigue intelligible et finalement peu captivante. A voir ne serait-ce par curiosité.
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