Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 7 juillet 2015
Le fils à Jo et non le fils de Jo, désolé pour les professeurs de français, est un bon film français sur la paternité. La mort de la mère n'est pas mise en avant et le réalisateur a opté pour ne mettre en avant que les difficultés de la paternité. Très bien tourné avec de bons dialogues, cette comédie dramatique saura vous faire rire et vous faire pleurer.
Au pays de Doumiac, terre de rugby et de camaraderie, cette petite comédie champêtre sans prétentions nous dresse un moment de vie entre tendresse et virilité. Ce n’est pas la piste aux étoiles même si la fanfare y met du cœur et même si le Pompon « à Jo » nous émeut. Les cravates lâches nous font sourire et les valeurs du terroir sont correctement dépeintes mais pour le reste… l’essai n’est pas transformé !
On sent une évidente envie de sincérité et une certaine tendresse envers les personnages et leurs interprètes. Malheureusement, l'amoncellement de clichés et la prévisibilité extrême des rebondissements finissent par nuire au film. Un joli premier film tout de même.
"Coup de foudre du poublic" se gargarise l'affiche : méfions-nous des autosatisfactions proclamées ! Car ce navet a failli ne pas se faire : quel bonheur c'eut été . Au départ certes, je n,'aime pas le rugby, mais un critique peut très bien faire abstraction de ce genre d'intérêt personnel ! On a ici balancé un ex-rugbyman n'ayant jamais de film de sa vie, et encore moins de scénario, au casse-pipe ! Et le Guillard, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'en prend plein les mirettes ! Réalisation nulle, écriture affligeante, histoire sans queue ni tête, aucun intérêt. En plus, au niveau des scènes ferroviaires, on risquait la catastrophe. D'ailleurs, il y a belle lurette que la SNCF a mis à la ferraille ce genre d'autorail diluvien ici restauré pour les besoins de la cause, et ne portant du reste aucun logo d'appartenance. A la fin du film, c'est simple, on se demande ce qui s'est passé tant toute cette affaire est creuse, sans intérêt, fait de bouts de ficelles.. Ajoutons à cette tambouille un casting consternant dans lequel on se demande ce qui a bien pu motiver le seul acteur intéressant : Lanvin ! On a bien essayé le truc qui fait vendre : le pauvre papa qui élève seul son fils, mais le soufflé retombe tout de suite. Guillard devrait jeter un oeil sur "Box 27" où Sélignac ne s'est pas contenté de faire du vent avec un sujet aussi sensible. Quant à l'irlandaise, seule nana dans ce monde macho, on se demande encore ce qu'elle est venue faire là à part toucher son cachet ! Ultime consternation, dans un match opposant l'équipe du fils à papa, devinez qui va faire des miracles et gagner ? Bref, tout est prévisible et soporifique ! Tous les essais sont loupés. Et si on allait plutôt voir un bon match de foot ? willycopresto
Un très joli film qui fleure bon la campagne loin du béton des villes. S’inscrivant dans la lignée des grands films d’antan tels que "Le Grand Chemin", "Le Fils à Jo" nous ravit par son histoire, aussi simple que touchante, et par la richesse de ses personnages. En effet, là où le pitch (les relations entre un père veuf et son fils sur fond de rugby) aurait pu faire divertissement made in France 3 région, le réalisateur Philippe Guillard (qui signe son 1er film) a eu l’intelligence de traiter son sujet avec une subtilité et une pudeur rare. Il ne faut donc pas s’attendre à une BO qui sort les violons ou à des effusions de "Je t’aime mon fils - Moi aussi papa". Entre cette ancienne gloire du rugby local et son rejeton, frappés par le même deuil précoce, tout se passe dans les regards et les non-dits (la scène du restaurant est merveilleuse à ce titre). Et qui de plus indiqué que le monstre de charisme Gérard Lanvin pour camper ce père expansif dans ses débordements et taiseux dans ses sentiments. A ses côté, le jeune Jérémie Duvall est bien évidemment la révélation du film et devrait refaire parler de lui dans les prochaines années. Les 2nds rôles ne sont pas en reste avec Olivier Marchal en conseiller scolaire atypique, Karina Lombard, Lionel Astier, Abbes Zahmani, quelques stars du rugby et surtout Vincent Moscato tout simplement épatant dans ce rôle de Pompon à la fois drôle et touchant. Je serais plus critique concernant les ficelles scénaristiques parfois un peu grosses (le méchant rival éconduit qui se venge, l’irlandaise qui va tomber amoureuse de la région et du héros, le terrain qui ne sera pas détruit…) et la mise en scène qui n’a rien de révolutionnaire. "Le fils à Jo" reste la plus belle surprise de ce début d’année et surtout un film rare sur l’amour filial qui a su éviter le piège de l’emphase.
Humain et sensible... Comment souvent certains critiques vilipendent le film et les spectateurs l'encensent. Ne sommes-nous pas fait pareil ? Ca touche aux émotions, ça trouve un écho en soi, c'est quoi qu'on en dise, assez juste, assez pudique. Et en ça, c'est touchant !
Une incursion dans le monde du rugby amateur sous prétexte d'une fable familiale empreinte de nostalgie. Ensoleillée et faites de bonne humeur cette histoire ne pourra que vous faire passer un bon moment auprès de cette galerie de personnages tous plus attachant les uns que les autres. Quant à l'histoire, celle ci s’intéresse à un père qui ne sait comment agir face à son fils grandissant entre héritage familial et bonheur de sa descendance. Le casting du sud ouest est plaisant et de nombreux guests issus du rugby viennent faire quelques clins d’œil pour agrémenter ce joli film d'une petite touche d'humour.
Film à des années lumières de ce que j'attendais : finalement, Gérard Lanvin s'accapare un rôle plutôt intéressant, Moscato est vraiment drôle, au niveau des acteurs, on est tombé dans du bon niveau. Le scénario est peu loufoque, mais le film est franchement plaisant, ça se laisse voir : certaines scènes et intrigues sont plutôt drôles, on ne va pas s'en plaindre. On place peu le rugby dans le sujet, mais cette comédie dramatique a tout d'un film de bon niveau.