La Yuma, un film magique qui dévoile plusieurs aspects méconnus de la société Nicaraguayenne (et non Nicaraguéene ou je ne sais quoi).
Les critiques sévères du film, bien que justifiées parfois (oui, les acteurs sont AMATEURS et non des pros, oui certains détails ne sont pas parfaits, oui...) ne remarquent souvent pas ce que l'œil d'une franco-nicaraguayenne ne manque pas de voir : une richesse d'esprit, une richesse de langage, une peinture assez précise des sports Nicaraguayens, des habits, de l'intelligence, de la force et du courage.
En fin de compte, si ce film est autant critiqué par les regards extérieurs, c'est que ceux-ci se sont arrêtés à la peinture, au verni, qui comptent, certes mais qui ne font pas tout le film. Le cœur, la substance, la vie de "la Yuma" est malheureusement inaccessible pour ceux qui n'ont voulu voir que la diction parfois plate de certains acteurs.
Et comment vous en vouloir? Seuls ceux qui ont vu, qui ont vécu, qui ont côtoyé cet autre univers peuvent le comprendre et lui donner sa juste valeur.
Bravo Florence, bravo Alma, bravo les femmes Nicaraguayennes qui continuent de se battre envers et contre tout, bravo les "pinoleros" que nous sommes (par le sang ou par adoption). Je suis fière de ce boulot, fière de ce film et fière de ce qu'il transmet. J'attends la suite avec impatience.