Derniers Avis : L'Homme qui voulait vivre sa vie - Page 4

Une réalisation sobre mais tellement belle d'Eric Lartigaud qui exploite avec merveille le côté humaniste de l'oeuvre de Douglas Kennedy.
Beaucoup d'intensité dans ce jeu de l'exceptionnel Romain Duris qui nous transporte dans des contrées magnifiques au fil d'une perte d'identité intense et touchante.
L'art de rendre la complexité assez simple pour un rendu qui frôle la perfection.

Le réalisateur Eric Lartigau accompagné d'un très bon comédien (Romain Duris) qui ont réalisé cette production... Qui aurait pu être meilleure si l'encadrement aurait été à la hauteur des attentes!

Romain Duris voulais vivre sa vie...
En comprenant notre corps avec wikipédia ou SPCF.FR, il aurait appris que sa vie, son corps est aussi importante pour tourner des films. La section wikipedia > wiki > Corps humain ou spcf.fr > documentation > corps humain . Lui permettra de se perfectionner pour ses futures réalisations d'acteurs! Tout pour comprendre son corps! ^^

C'est un film qui manque d'encadrement, la direction aurait pu améliorer ce point! ;-)
Sinon de bons acteurs pour ce film!

Dès les 5 premières minutes on sent que ce film va être nul. Et je ne me suis pas trompé ! Inintéressant, voir mal joué, on s’ennuie ferme du début jusqu’à la fin. Certaines situations sont grotesque tel que spoiler: la discussion entre le mari et l'amant de sa femme et le décès accidentel de celui ci.
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On se demande pourquoi Catherine Deneuve est venue s'embarquer dans cette galère. Quand à Romain Duris, il nous tape sur les nerfs. Il était bien plus inspiré dans L' Arnacoeur, là au moins il nous faisait sourir.

Un film ambitieux et inattendu de la part d'Eric Lartigau, auteur de gaudrioles sur Canal (Les Guignols, H), chez Kad et Olivier (Mais qui a tué Pamela Rose ?) ou Alain Chabat (Prête-moi ta main). L'Homme qui voulait vivre sa vie serait une sorte d'Itinéraire d'un enfant gâté en plus radical. On retrouve le même personnage n'ayant aucun problème de fin de mois désirant tout plaquer du jour au lendemain pour repartir de zéro. Sauf que le personnage du roman de Douglas Kennedy est bien moins romantique (mais c'est vrai que sa femme ne l'aide pas non plus) que dans les films de Lelouch. La vision du couple est assez pessimiste d'autant que Lartigau est quand même marié à la ville avec Marina Foïs qui joue le rôle de l'épouse dans le film. Mais plus que Foïs, Arestrup ou Deneuve, c'est bien Romain Duris qui s'impose une nouvelle fois comme un des acteurs les plus doués de sa génération. Plus que les dialogues, c'est dans ses silences qu'il est le plus juste et Lartigau avec sa caméra est un de ceux qui a su le mieux capter son magnétisme comme avait pu le faire Audiard pour De battre mon cœur s'est arrêté. Un road-movie très intéressant que je considère même comme un des meilleurs films français de cette année 2010.

Un Romain Duris haletant. Un acteur qui sait nous transmettre le stress, la peur, la tristesse, la joie de son personnage. "L'homme qui voulait vivre sa vie" ouvre les portes de nos envies ou des regrets inavouées. Qui à un moment de sa vie n'a pas rêvé de faire autre chose de tout jeter par dessus bord? De très beaux paysages de Croatie et surtout du Monténégro (Kator et ses environs).

Romain DURIS, Catherine DENEUVE, Niels ARESTRUP... Un synopsis inspiré d'un livre qui tient en haleine ce film. On se demande : et à sa place qu'aurais-je fait ? Dommage qu'il n'y ait pas eu de suite à ce film

Le livre étant génial, le film lui ne lui arrive pas à la cheveille. Ce qui est compréhensible, car rendre le livre bon en film me parraissait compliqué. Le livre s'immissait dans les pensées du personnage et c'est ce qui en faisait sa force. Or dans le film les pensées ne sont exprimés que par la vision du personnage. Après il faut recoonaitre que Duris s'en sort très bien. Le seul aspect positif du film est la BO très minimaliste, qui donne une froideur au film. Mais bon le film va trop vite et ne saisait pas l'enjeux du livre. Au final uin film qui manque de passion, pour un livre qui en avait beaucoup. En plus la fin, m'ait pas la même que dans le livr,e elle est nulle, elle ne retient pas l'enjeux du livre encore une fois. Je conseille quand même ce film pour ceux qui on adorait le livre, ça fera une petite illustration sympathique.

une histoire passionnante et bien ficelé... on ne s'ennuie pas et Romain Duris hyper efficace comme d'habitude... a voir

Une histoire sans queue ni tête qui traîne en longueur. Tout ça pour un tel final. Bon casting mais cela ne suffit pas. Une grosse déception au vu de tous ces éloges et critiques positives injustifiés.

"L'homme qui voulait vivre sa vie" rediff sur la trois RTBF) le 11.11.2015
Je suis surpris que ce film ait enregistré un pareil succès ! En premier lieu, je n'ai pas cru une seule seconde à ce couple Duris-Foïs, pas plus qu'à ce qui arrive à son amant, et encore moins à cette cavale effrénée dans le Monténégro du mari, sans être jamais inquiété par quelque policier que ce soit, et sans espèce de remords d'avoir abandonné sa fille. Toute cette histoire est tellement peu crédible que c'est un drame qui donne envie de sourire devant la nullité de ce scénario sans queue ni tête.. Bref, cette histoire mollassonne (qui n'en finit pas de s'éterniser) n'a été pour moi qu'une longue suite d'évènements cousue de fil blanc, et pas crédible un seul instant. Enfin, Duris n'est pas transcendant dans ce rôle de globe-trotter qui semble ne pas savoir ce qu'il veut ! Cette histoire lugubre représente tout ce que je n'aime pas : un casting de "has been" ou de pistonnés dont les rôles n'ont pas beaucoup de raison d'être. Et je suis loin d'être un fan de Duris. Marina Foïs est comme par hasard la femme dans la vie du réalisateur Eric Lartigau, et c'est probablement aussi un hasard si c'est la troisième fois qu'il la fait jouer. Je n'aime pas les pistonné(e)s. Finalement, seul Niels Arestrup m'a intéressé dans ce casting où hélas, il n'a pas décroché le rôle que chaque acteur talentueux attend. N'hésitez pas à prendre des notes : tout d'abord pour comptabiliser les erreurs de script, et pour arriver à suivre tous ces morceaux de récits qui essaient tant bien que mal de faire durer l'intrigue (si on peut dire) deux heures : la qualité plutôt que la qualité. Que d'évènements inutiles, que de passages décousus ! Quel naufrage...
willycopresto

Au risque de répéter ce qui a été dit dans presque toutes les critiques: Il manque une fin. Comme si le producteur avait coupé le financement du film en plein tournage! Dommage car le reste est plutôt bien fait et on s'accroche à cette histoire en se demandant mais comment cela va-t-il finir ? La deception est donc d'autant plus grande. Ou alors une suite est envisagée? Pourtant c'est pas le genre de ce type de film....

bon film, l'idée est originale et bien menée, romain duris est excellent
seul la fin laisse a désirer, un peu brutale
bonne réalisation

Un postulat qui donne tout de suite envie car annonçant un thriller psychologique fort à la Patricia Highsmith, on sent que ça va être captivant du début jusqu'à la fin, qu'on ne va pas être épargné en situations tendues et en rebondissements parfois surprenants... Mais ce serait dommage de sous-estimer notre cinéma français d'aujourd'hui....
Bon déjà ça met une bonne demi-heure à démarrer, ce qui n'est jamais très bon signe mais on ne sait jamais. Ensuite... ben ensuite, on accumule les situations les plus invraisemblables au monde, le tout filmé avec un sérieux qui fait peur. Pas la peine de préciser que ces invraisemblables déteignent totalement sur le portrait psychologique du protagoniste ; en plus Romain Duris tire toujours la gueule comme c'est pas possible. Et pour bien achever le spectateur, on termine sur un final totalement WTF, mais pas du tout dans le bon sens du terme.
Le titre "Le Spectateur qui aurait dû fuir cette purge" aurait été un titre plus approprié, il n'y a pas à dire...

Ca part piano piano mais tout en finesse comme dans un roman de P.Highsmith, jusqu'à un point de rupture réussi. Le point de rupture est un point de départ : pour ne pas dévoiler l'intrigue, disons qu'accidentellement un jeune père de famille brillant et intuitif, dégourdi, attachant mais plutôt nerveux (l'excellent Romain Duris qui devrait quand même soigner son phrasé) prend le statut d'usurpateur mais va de mauvais choix en mauvais choix, à partir d'une erreur fortuite qui le conduit à une première impasse. Son premier choix est un déchirement, mais le conduit à la découverte de lui-même. C'est d'ailleurs le temps d'une réflexion intéressante sur le surgissement de la créativité artistique, occasion pour le responsable de la photo de bien s'éclater dans le film, en faisant même passer de l'émotion chez le spectateur. Pourtant, à force de parer les coups de l'adversité, l'homme nouveau rate sa métamorphose. Jusqu'au final on marche plutôt de mieux en mieux dans la combine d'un scénario malin, servi par une belle brochette d'acteurs tous convaincants (Niels Arestrup et Marina Fois pour ne citer qu'eux). Mais pour moi ce final gâche tout : télescopé, bâclé, comme si le réal n'avait pas su lui non plus se tirer d'une impasse. C'est d'autant plus frustrant qu'on s'était laissé prendre au jeu ...

Captivant même si le soufflet retombe par moment, pour mieux remonter. Dommage de ne pas vraiment avoir de fin mais vraiment une histoire sympa et quelque peu original.