Derniers Avis : L'Homme qui voulait vivre sa vie - Page 3

Un film que j ai trouvé dérangeant. Le film qui fout le cafard.
Un titre qui ne va pas avec le film .
De l histoire à l atmosphère en passant, des textes, des paysages et d'une fin presque saugrenue.
Il ne m en restera pas grand chose.

J'aime assez en général Romain Duris... mais là franchement, c'est décevant. Les dictions et le bruitage du début du film sont calamiteux, en particulier Marina Fois, quant à l'histoire, on n'y croit pas un instant. Le type tombe sur un bout de métal qui dépasse du sol, il suffisait de j'y laisser... et l'avocat qui se lance dans un périple d' aventurier photographe déprimé... est déprimant. Un film français de plus, sans le moindre intérêt.

Très bon polar, noir voire carrément sombre.
Un bête accident va amener un homme dans une situation qu'il n'aurait jamais du vivre et une vie qu'il n'aurait jamais dû vivre.
Tout est bien construit, assez peu d'incohérence. De quoi se régaler. Les acteurs sont bons sans exception.
Il y a juste cette fin qui vous laisse sur la votre, de faim. Mais après tout; pourquoi pas! Elle a le mérite de laisser l'imagination du spectateur travailler.
A voir sans réserve.

Une adaptation ratée.
Pour celui qui a lu le livre, le film est catastrophique. On n'y comprend rien.
Tout va trop vite, la fin est modifiée.
Passez votre chemin et surtout lisez le livre qui est exceptionnel.

Après un premier visionnage, on est en droit d'être agacé par une fin trop ouverte, et certains moments qu'il est difficile de croire vraisemblables. On a l'impression de voir un thriller qui n'est pas terminé, et c'est réellement frustrant.
Mais c'est peut-être ça la réussite du film: prendre les codes d'une histoire à suspense pour nous tenir en haleine, et nous amener à l’empathie avec le personnage principal.
L'essence de cette intrigue, c'est la transformation émouvante de Paul Exben.
Un coup de chapeau pour tous les interprètes, ainsi que pour la beauté des images et de la mise en scène.

Un très beau film, très bien interprété par Romain Duris et Marina Fois. Juste un bémol pour la fin, qui tombe d'un coup, et surprend un peu. Mais dans l'ensemble, ce film est a voir. A noter le savoureux bonus que représente la trop courte apparition de l'excellent Niels Arestrup

Je ne mets pas la note minimum car les acteurs se débrouillent vraiment très bien, mais je pense que je n'ai jamais rien vu d'aussi déprimant de ma vie. Ce n'est pas que c'est noir, c'est juste qu'on a envie de s'ouvrir les veines du début à la fin. Et à chaque fois qu'on se dit que ça ne peut pas être pire, ah ... et bien si, ça peut !

effectivement, romain duris habite le role et marina fois joue parfaitement. J'imagine que le film est tiré d'un livre, cependant en voyant le titre 'l'homme qui voulait vivre sa vie" je ne m'attendais pas à une histoire comme celle là.
j'ai beaucoup aimé le début du film mais je trouve que celui ci commence à trainer en longueur après le passage sur le voilier.
De plus je trouve que le titre est quelque peu faussé car il ne voulait pas vivre sa vie, il n'a pas d'autre choix que de changer de vie.
Dommage.

L’homme qui en avait marre de vivre dans une caricature du cinéma français. Eric Lartigau et un homme de comédie (La Famille Bélier entre autres) et c’est sa première incartade dans la comédie dramatique. Romain Duris incarne un riche avocat qui a passé sa vie à rêver d’être photographe sans avoir jamais eu le courage de se lancer. Son couple avec Marina Foïs part en cacahuète. Il vole l’identité d’un photographe pro et plaque tout pour partir loin. Autant prévenir le spectateur, ça commence pas super bien. La prise de son est moyenne et le début du film est assez pénible. On a déjà vu 15,000 fois ces scènes de ménage glauques ailleurs en mieux. Ce couple est un cliché sur pellicule et il est inutile de vous le décrire tant vous le connaissez déjà. Au bout d’un moment, une fois le pathos installé, le film commence vraiment. L’histoire d’un type qui recommence une vie en partant de rien ou presque. Et là c’est bien mieux. Les décors monténégrins sont magnifiques et l’ambiance y est particulièrement singulière. Les personnages prennent un peu d’épaisseur et on avance enfin sur la question qui nous préoccupe. Peut-on vivre sa vie comme on l’entend quand on vole celle d’un autre ? Peut-on faire table rase du passé ou est-on condamné à vivre avec ? Toute fuite est-elle illusoire ? Deux films en un donc et le meilleur est assurément le second.

Des comédiens convaincants, un Romain Duris habité, un suspense diffus et des paysages magnifiquement filmés quand patatras arrive le dernier quart d'heure, incohérent et abscons. Dommage...

EXITENZ. Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre. Eric Lartigau dans prête moi ton appareil photo, prend la fuite en marche arrière. C'est tiré par les cheveux longs et bâclé. C'est décourageant devant tant de maladresse. Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard.

Cette homme a une vie tranquille jusqu'a que son coté sombre surgissent et lui pousse à partir et réaliser sa vie qu'il espérait secrètement. Résumé comme cela, l'histoire parait simple mais le mélange de tant d'émotions, de tant d'événements qui rend cette intrigue compliqué mais intéressante.

Et toutes ces étapes continue en permanence à tel points que certaines sont longues et un peu ennuyantes.

Les acteurs sont bons, je les apprécie, le seul coté négatif sont les cheveux de Romain Duris (long avec une franche, c'était pas nécessaire pour montrer son coté sombre).

On se retrouve dans un film avec de belles émotions, des rebondissements mais des images trop sombres, pas assez contrastés, des longueurs, qui ne font pas honneur au scénario.
Pourtant les décors et les scènes sont assez jolies et on voyage grâce à ce film, c'est un bon point.

Le point fort est le titre, on le comprend vraiment pendant le déroulement du long métrage, et j'ai aimé cette subtilité. Eric Lartigau a donc crée un thriller francais intéressant mais pas totalement convaincant.

un beau casting (dont M. Fois pour la 1ère fois dans un rôle plus intérieur) pour un scénario surprenant. la culpabilité, la fuite, la construction d'une nouvelle identité dans l'isolement etc ici sont bien traités. un thriller qui tient la route.

J'ai évidemment préféré le livre, comme c'est souvent le cas dans une adaptation cinématographique d'un livre... Mais le film suit la philosophie, les acteurs font bien le boulot. Et l'histoire est touchante. A voir vraiment. A lire ensuite.

Après un début très classique (crise conjugale dans la bourgeoisie) qui vaut surtout pour la belle fébrilité de Romain Duris, le récit bascule un temps dans le thriller (efficace) puis effectue une sorte de pas de côté assez audacieux, adoptant le rythme flottant d’un personnage en vacance de lui-même. C’est instabilité narrative est assez surprenante dans le cadre d’un film qui semblait au début plutôt formaté « drame psychologique français ». Même s’il n’atteint pas le degré d’abstraction et l’intensité de « La Moustache », toute cette deuxième partie séduit par la tenue de sa mise en scène et la troublante présence-absence du comédien. Tout au plus, on peut regretter que cette « école buissonnière » du récit reste un tantinet… scolaire (« se perdre pour se trouver »). On a un peu l’impression d’assister à une version grand public de « Profession reporter ». Ce qui est loin d’être honteux. D’autant que la thématique de la sphère privée contaminée par le regard public, très actuelle, est habilement abordée. Dommage néanmoins que l’histoire prenne une dernière bifurcation (la traversée en bateau et les clandestins), bien plus artificielle. Reste un film assez atypique, plutôt convaincant, qui montre que le cinéma français gagne à sortir des sentiers battus.