Derniers Avis : L'Homme qui voulait vivre sa vie - Page 23

Dommage qu'il manque de bonnes musiques couplées au moment fort du film, car elles auraient amplifiées les émotions de Romain Duris pour qui la caméra tourne uniquement tout au long du film.
Bon scénario, bonne prestation.

Un bon film dans l'ensemble, très bonne prestation de romain Duris et des paysages magnifiques, l'histoire est cependant bien peu crédible et la fin arrive comme un cheveux sur la soupe, dommage.

Après trois comédies dont Qui a tué Pamela Rose ? et Prête-moi ta main, Eric LARTIGAU change de registre en adaptant le roman à succès de Douglas KENNEDY L’Homme Qui Voulait Vivre sa vie. Cet homme, c’est Paul Exben : Trentenaire marié et père de deux enfants, il exerce le métier d’avocat d’affaires. Mais un jour, tout s’écroule : sa patronne (jouée par Catherine DENEUVE) avec qui il partage une forte amitié n’a plus que quelques mois à vivre et sa femme lui annonce qu’elle le quitte. Paul apprend qu’elle le trompe avec leur voisin photographe, vocation à laquelle il a dû renoncer. Tout s’accélère alors : Paul se rend chez l’amant, Grégoire Kremer, et le tue involontairement dans un accès de colère. Il décide de se débarrasser du corps, se fait passer pour mort, endosse l’identité du photographe et s’enfuit au Monténégro où sa vie oscille entre angoisses et liberté passionnée.
Eric LARTIGAU déçoit dans ce qui était annoncé comme un thriller existentiel. En effet, il apparait étrangement que cet « homme qui voulait vivre sa vie » n’est d’autre qu’un homme qui change de vie poussé par les évènements, par sa culpabilité, parce qu’il n’a tout simplement pas le choix. Certes, cette vie passionnée de photographe il l’a désirée, mais celle qu’il a usurpée ne le conduira guère vers le chemin de l’accomplissement personnel, loin de là ! Nulle trace de la quête d’identité que l’on était en droit d’attendre, c’est au contraire d’une régression, d’une perte d’identité et d’un effacement de l’être que nous sommes témoins. Au lieu de nous plonger dans l’intériorité du personnage de Paul, le film reste assez superficiel et survole les événements un par un sans leur donner un véritable poids cinématographique. Les séquences s’enchainent et surenchérissent souvent dans le grotesque. Cela manque de crédibilité et de vraisemblance et nous empêche de nous projeter dans l’histoire aux côtés du personnage, et même de nous intéresser un tantinet soit peu à ses tourments. En effet, les émotions passent assez peu et une distance s’instaure entre le spectateur et le film. Cela atteint des sommets lors des abruptes dernières minutes où le spectateur et sa compréhension du film sont laissés à quai, déconcertés.
Au cœur de ce scénario fade et manquant de consistance, les acteurs ne sont pas en reste. En effet, la faiblesse octroyée aux personnages secondaire saute aux yeux. Chacun est présenté puis abandonné, tels des pions sur l’échiquier d’un scénario sans saveur. Romain Duris quant à lui fait preuve de son talent d’acteur même s’il est parfois difficile de faire la part des choses entre justesse et exagération dans son jeu – notamment dans la partie parisienne du film.
Le (seul ?) bon côté de L’homme qui voulait vivre sa vie est que, si on s’ennuie, on peut passer le temps à regarder les très belles photographies prises et exposées par le personnage qui sont en fait l’œuvre d’Antoine D’AGATHA, membre du collectif Magnum.

Très bon film! Romain Duris est encore génial! Je n'ai pas lu le livre mais je conseille vivement ce film

On est avec Romain Duris, du début jusqu'à la fin, c'est déjà un bonheur! Franchement la bande annonce et l'affiche ne m'enthousiasmait pas plus que ça, alors que je vois tout ce que fait Romain Duris. Alors je me suis décidé à aller voir ce film tout seul, et quelle claque!
Non c'est franchement bien, et le final bah comment dire... C'est à la fois soudain et surprenant.
Je suis sorti de ce film complètement à l'ouest. Ca remue.

Devenir soi en se faisant passer pour un autre, puis devoir disparaître pour avoue trop bien réussi: très fort, tout ça. Pas de conclusion, c'est un peu frustrant, mais c'est la seule fin qui ne puisse pas décevoir.

Romain duris joue vraiment très bien. Tout est bien ficelé
Je reste seulement sur ma fin avec cette fin ouverte.

J adore, romain duris excellent. Histoire profonde. Je le conseille. C est l un de mes films de l année

Malgré un lot d'invraisemblances qui peuvent laisser perplexes et d'une fin expédiée un peu vite, le film d'Eric Lartigau se laisse voir, en particulier pour la formidable prestation de Romain Duris. L'acteur est en effet encore à son sommet avec ce personnage d'avocat parisien désinvolte, qui devient un photographe sur la défensive, à l'autre bout de l'Europe.... Thriller psychologique, drame, road movie : le film alterne les genres mais on lui tient gré de limiter les tics trop esthétisants, ou encore le robinet à pathos. Au final, le film, déploie un charme assez surprenant à l'image de son héros. Plutôt raccord donc, même si ce n'est pas inoubliable...

Une performance exceptionnelle de DURIS sur un excellent fond de comédie dramatique.
Le film est très prenant.

Quatrième long-métrage pour Eric Lartigau qui change totalement de registre, après trois comédies loufoques et bon enfant, il s'est attelé à l'adaptation du roman éponyme de Douglas Kennedy et en a restitué un palpitant drame psychologique doublé d'un polar sur la quête d'identité.
Paul Exben a tout pour être heureux, une famille (père de deux enfants), une femme, une belle maison bourgeoise, un métier qui rapporte, bref, en aucun cas ce n'est un homme à plaindre. Et pourtant, la vie n'est pas si rose lorsque l'on commence à creuser le personnage, on se rend vite compte que cette destinée n'était pas la sienne. Sa femme le trompe, sa passion pour la photo a été mise de côté au profit d'un métier omniprésent, alors que sa vie de couple bat de l'aile, un terrible drame vient perturber son existence, un événement révélateur, qui, tel un déclic, lui permettra de recommencer sa vie à zéro et peut être, enfin vivre la vie dont il rêvait ? De Paris au Monténégro, on suit la reconversion de cet homme, qui du jour au lendemain, a tout plaqué, a changé d'identité et s'est installé au fin fond de l'Europe afin de pouvoir "enfin" vivre sa vie.
Inattendu dans ce genre de registre, Eric Lartigau séduit avec habilité, en grande partie grâce à son acteur principal, à savoir Romain Duris, aux côtés de Marina Foïs & Catherine Deneuve. L'Homme qui voulait vivre sa vie (2010) nous tient en haleine, on s'attache au personnage principal, sa quête de rédemption et d'identité, on la vie avec lui et ce, malgré une fin brutal qui risque à coups sûr d'en départager plus d'un.

j'ai été un peu déçu du film.je l'ai trouvé ennuyeux une bonne partie .j'ai bien aimé la première partie mais la seconde m'a vite lassée je sais même pas pourquoi surment que je l'ai trouvé lent avec peu de paroles.les films sans communication me deplaisent vite, bien dommage car duris est pourtant un bon acteur j'apprecie assez ses films généralement.et la fin est plutôt étrange je n'ai pas trop compris mais bon passons.voilà je le classes juste dans la moyenne.

"L'homme qui voulait vivre sa vie"... Si seulement il avait bien voulu garder son histoire pour lui, j'aurais gagné 2h.

Je suis un peu négatif là. Le jeu d'acteurs est épatant, l'accroche captivante. Mais on s'enroule bien vite dans une couette d'ennui bien confortable.
Et le générique de fin nous sort violemment de cet état létargique, comme la fin d'un bon gros rêve insignifiant an fond de notre lit douillet.

déroutant c est le mot pour définir ce film et c'est l'impression qu'il nous laisse lors de la fin. HEADHEADDuris joue superbement bien.HEADHEADun destin d'un homme qui pourtant simple en soit finis par devenir complexe.

L'homme qui voulait vivre sa vie est de ces films dont on ne sait pas trop quoi penser à la fin de la projection. On a aimé sans plus, le fin du film nous laisse un peu en équilibre... Ce film procure en tout cas des sensations étranges alors qu'on s'identifie totalement au personnage et que Romain Duris est omniprésent à l'écran.
Il s'agit d'une adaptation d'un roman américain d'un célèbre écrivain produit par EuropaCorp, l'analogie avec Ne le dis à personne est rapide. D'autant qu'Eric Lartigau s'offre un beau casting et disposait d'un budget confortable...
Résultat à l'écran, c'est très beau et très bien joué évidemment! Mais je ne me suis pas empêché de remarquer plusieurs faux raccords assez évidents surtout sur les positions des acteurs au début du film. Ils ne se sont pas aidés non plus avec le tignasse de Duris et un tournage en extérieur qui met ses cheveux dans tous les sens. Mais là n'est pas l'essentiel.
Ce film est d'abord le récit d'un homme qui se voit confronter à une grave remise en question contrainte et forcée, et se voit obliger de trouver un échappatoire. Le film se scinde littéralement en deux, entre les "deux" vies de Paul. Il est pourtant assez difficile de parler de deux vies mais plutôt d'une seconde volée à un autre.
L'homme qui voulait vivre sa vie confie un rôle somptueux à Romain Duris qui prouve qu'il sait jouer autre chose que les trentenaires hésitants. Il prouve qu'il est un grand acteur, capable de porter entièrement un film sur ses épaules.
La production a su mettre les moyens pour porter à l'écran un récit américain, ils démontrent que le cinéma français est capable de tourner de grand film. Tournés en extérieur particulièrement qui donnent des images très belles et évocatrices de l'esprit du héros.