Déçu ... Très très très déçu ! Les 20 premières minutes sont captivante, le scénario est crédible, la mise en scène est très réussie... et puis viens la scène du meurtre où le drame perd de toute sa crédibilité, et dès lors, on s’ennuie jusqu'à la dernière seconde ! En effet, lorsque le personnage change d'identité, et décide de changer de vie, alors on relâche toute la concentration, puisque tout l’intérêt du film est porté dans la démonstration .... Bref, voilà, un film avec beaucoup de potentiel, un acteur avec un talent indéniable, mais un scénario qui aurait gagné à ne pas être bâclé.
Vivre sa vie, mais à quel prix ? Paul Exben (incarné par le talentueux Romain Duris) vivra sous l’identité de l’homme qu’il a tué, avec la crainte omniprésente d’être démasqué. Les retrouvailles de Romain Duris et de Niels Arestrup semblent plutôt dictées par un intérêt commercial, même si nos deux acteurs sortent avec brio leur aiguille de ce jeu peu subtil. Ce film est adapté d’un roman de Douglas Kennedy. En espérant que le roman soit plus consistant que ce drame un peu pâlichon.
Jusqu'à l'accident le film est très bien écrit, les situations sonnent juste, la tension du couple palpable, et Romain Duris est encore une fois impeccable.C'est ensuite que ça se gâte.Il ne se passe plus rien,ou si peu, et les lenteurs se succèdent.Le film devient interminable, et même inachevé.
Avec L'Homme Qui Voulait Vivre Sa Vie, on a un peu l'impression de voyager dans une galerie photos à l'aide d'un Grand 8 : on s'éclate, par à-coups , et on s'ennuie, parfois. Heureusement, Romain Duris est en très grande forme et sort le grand jeu. Dommage que Niels Arestrup soit trop peu souvent devant la caméra. Malgré cet arrière-goût de déception, le film a pourtant des qualités indéniables, ce qui fait qu'on regarde sans problème jusqu'à la fin. On reste simplement sur notre faim, partagé et perplexe.
Une déception. J'attendais beaucoup de ce film. Le précédent film du réalisateur était pourtant très réussi (prete moi ta main) dans un tout autre style. Bon d'abord, la scène du meurtre accidentel est mal filmée (on se serait cru dans io sono l'amore). Ca reste un détail et le film est intéressant, je trouve le sujet passionnant; pas tellement concernant le changement d'idendité mais surtout sur le fait de vouloir vivre sa vie. Le problème c'est le traitement du sujet. Romain Duris en fait beaucoup avec ses regards inquiets mais en ce qui me concerne ça passe, il est convainquant et "habité" par son rôle. Par contre l'histoire est trop improbable du coup on ressent trop le coté démonstratif du film. Le personnage joué par Niels Arstrup sorti de nulle part on y croit pas; il est juste là pour faire démarrer une réussite que le personnage veut en réalité fuir. Ce film a un cote gnan gnan alors qu'il recherche exactement l'inverse!! Les 10 dernières minutes sont grotesques. Pourquoi vouloir etre aussi démonstratif pour faire passer un message auquel on ne peut qu'adhérer tant il est fort par lui même. Reste un sujet ambitieux et de belles prises de vues mais pour le reste, vraiment dommage
Un bel exercice de style sur un thème assez peu traité dans cette dimension au cinema: le basculement accidentel d'une vie qui vire à l'accomplissement éperdu de soi. Celà nous donne une chronique existentielle en deux parties très disctinctes: la vie bourgeoise parisienne et la plongée progressive dans le drame qu'on pressent puis l'exode serbe dont la finalité se dessine peu à peu. Le spectateur pourra préférer l'une ou l'autre, la seconde étant sans doute moins accessible, plus lente, silencieuse, suggestive, poétique, moi j'ai pris le tout et en quittant la salle je rêvaissais à tous ces possibles si la vie basculait, la mienne, la vôtre, et en celà le film touche en plein coeur.
(...) Le film prend les choses de front, vous envoie droit au but. Il est malpoli, pressé, direct et un peu ''pataud'' quand il faut être vrai -pourtant, sincère, il l'est. Pas attachant, parce que rude ; mais en même temps, magnétique, parce qu'il fait face au vide, à l'inconnu, parce qu'il n'a pas d'avenir et tout à inventer et qu'il avance, dans cette nuit improbable, sans plus se retourner. (...)
Lisez le livre et n'allez pas voir le film ou Allez voir le film et lisez le livre après. La fin du film est incohérente. Les acteurs sont très bons cependant.
Bon je sais, plein de gens ont aimé, mais de mon côté je sais pas je suis un peu déçu. La fin m'a surpris. Je reteindrai finalement la prestation de Neil. Je croyait qu'on allait voir l'histoire de Mike Brant... Allez vivons notre vie.