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Un visiteur
3,0
Publiée le 1 mars 2014
David McKenzie nous offre un film réaliste et d'une très grande sobriété à travers une excellente utilisation de la caméra et c'est là l'un de ses atouts majeurs. Eva Green et Ewan McGreggor forme un beau couple, où transparaît à chaque instant un lien solide malgré les épreuves qu'ils rencontrent. Tout participe à la réussite de "Perfect sense" : les décors sont gris, la photographie terne s'illumine joliment par moment, c'est à travers l'atmosphère poisseuse que nous comprenons la situation dans laquelle s'enlise les autorités face à cette pandémie dont ils ne trouvent ni l'origine ni une quelconque solution. Il ressort aussi des temps de grâce, d'espoir et de poésie où l'humanité finit toujours par se relever.
Film très bizarre, assez ennuyeux. L'histoire de veut originale, mais pour quel but ? Se rendre compte qu'il faut profiter d'être vivant et apprécier la vie ? Je ne vois rien d'autres... Les acteurs sauvent la prestations...
L'idée de base me semblait intéressante, mais le film n'est pas très bon. L'histoire d'amour est assez sympathique même si je trouve que les personnages ne sont pas très attachants et qu'on a du mal à s'identifier à eux. A mon sens, il y a beaucoup de scènes vides qui n'apportent rien à l'histoire. Les passages où on voit les personnes du monde et où entends la voix-off sont inutiles et cassent le rythme du récit. En plus l'hystérie collective qui se déclenche avant la disparition d'un sens est totalement ridicule et m'a laissée extrêmement perplexespoiler: , surtout la fringale mondiale qui m'a écœurée et m'a paru très excessive . Je trouve que la fin de Perfect Sense est décevantespoiler: , on a vu le chaos irréaliste provoqué par la propagation de la surdité mais on n'a pas assisté au pire, c'est-à-dire la disparition totale de tous les sens, c'est dommage, je pense que ça aurait pu être intéressant. Le film se termine assez bien puisque les deux amants se retrouvent et continuent de s'aimer malgré tout. Une conclusion qui aurait pu être tragiquement bouleversante mais qui selon moi est trop heureuse pour être marquante.
Ewan McGregor est toujours parfait dans le rôle du nouveau romantique et son personnage de Chef-cuisto lui va bien. Eva Green est une comédienne surprenante, particulièrement fragile et touchante dans ce rôle, moins belle mais plus crédible. Leur histoire d'amour est sublimé par la situation. La pandémie est bouleversante mais les hommes, malgré la situation, semblent vouloir maintenir la normalité. Un conte effrayant sur une drôle de fin du monde, traitée comme un documentaire. Le sujet est fort et le film est intense. Les conséquences, pour l'être humain, de perdre ses cinq sens, est effrayante. Un film différent et puissant.
J'ai failli arrêter le film au bout d'une demi heure. Impossible de croire à l'histoire de cette épidémie. Mêler la perte des cinq sens à l'exacerbation des émotions sous couvert d'épidémie... j'ai trouvé cela maladroit et naïf. La voix off à la Desparate housewife était beaucoup trop dramatique par rapport à ce que je pouvais ressentir du chaos généré par cette épidémie. J'ai même trouvé les scènes de violence très mal adaptées et inutiles puisque je ne croyais absolument pas à l'histoire que le réalisateur me proposait.
Et miracle! Le film m'a semblé mieux lié à partir de sa seconde moitié, puis crescendo jusqu'à la fin. A ce moment là, la voix off avait sa légitimité.
Les thèmes de la perte progressive des cinq sens ainsi que de l'exacerbation des émotions sont des sujets passionnants à traiter. Mais pas en mode "ouh là là la vilaine épidémie qui va anéantir la planète". Cela aurait pu être amené dans un autre contexte et plus finement. Parce que les sujets d'épidémie dans les films sont rarement convaincants, voire caricaturaux. Là c'est très dommage de n'avoir pas fait autre chose, plus subtil, avec les sens et les émotions.
Ce film reste donc pour moi très grossier, voire risible, caricatural (surtout au début).
Film très peu médiatisé, voir pas car je suis tombée dessus par hasard. Il s'agit d'un film "catastrophe" mais d'un autre genre, pas de monstre géant, pas de montée des hauts, pas d'aire glaciaire... Original mais l'histoire d'amour ne m'a pas convaincu
un film terrifiant et poétique, beau et angoissant, inquiétant et réjouissant. la solidité et la fragilité de l'Homme au meme instant, ses forces et ses faiblesses en lutte continue. un film touchant très loin, très profond, duquel on ne ressort par indemne, apres lequel on se surprend à se tester, à craindre, à esperer. un chef d'oeuvre absolu. une fin qui n'est pas une fin mais un autre début. saisissant, au sens propre.
Il y a des films qui, lors de leur sortie, faute d’une médiatisation importante, passe complètement incaperçus et qui, une fois visionnés, nous marquent considérablement au point que l’on se dit qu’il aurait été vraiment dommage dans sa vie de spectateur de passer à côté. Perfect Sense fait partie de ceux-là pour moi.
Dans un Glasgow plus ou moins transformé, il raconte la rencontre et l’histoire d’amour de Susan et Michael dans un monde peu à peu marqué par le désespoir et le chaos. En effet, un virus qui contamine la planète prive peu à peu ses individus de chacun de leur sens … A l’heure où la fin du monde nous est inlassablement contée à grands coups d’effets spéciaux toujours plus impressionnants, Perfect Sense fait figure d’ovni en nous présentant une fin du monde plus métaphorique. Le film parvient à nous faire sentir le chaos à travers une élégante économie de moyens. David MacKenzie a bien compris que la surenchère était inutile lorsque l’émotion dégagée par les acteurs est intense et juste.
Ewan McGregor et Eva Green forment l’un des plus beaux couples de cinéma de ces dernières années et crèvent l’écran dans leur rôle respectif. On a réellement l’impression d’assister au début d’une réelle histoire d’amour, avec ses moments de grâce et d’autres plus angoissants. Les fragilités des personnages les rendent particulièrement attachants. MacKenzie s’est dit influencé par les crises financières récentes pour penser son film, en assistant sur l’idée que nul ne sait de quoi l’avenir sera fait, si ce n’est qu’un changement inévitable aura lieu. Cependant, et c’est ce qui donne au film toute sa luminosité, le regard du cinéaste s’attarde sur le positif, ce qui engendre l’espoir dans le chaos : une rencontre, la solidarité entre amis et proches, l’envie de se faire du bien.
Un mot sur la bande-son, dont le compositeur Max Richter est un habitué des bandes originales (il s’est notamment occupé de celle du très beau Elle s’appelait Sarah). Délicate et forte à la fois, très présente, celle-ci est parfaite.
En définitive, un film rare, une combinaison d’éléments élégants et touchants. Chapeau Mr MacKenzie !
Perfect Sense est un film troublant, émouvant et surprenant, la question se pose quand un homme et une femme tombent amoureux et que le monde part à la dérive et perd leurs sens. Perfect Sense est un ovni cinématographique que l'on ne voit pas souvent. Un scénario catastrophe, et surtout un scénario qui ne peut être maitrisée par nos deux héros. La folie prends un monde en pleine pertes de sens. L'amour plus fort qu'une crise sanitaire. Même si le couple Eva Green et Ewan Mc Gregor est parfait, le spectateur perd le fil du film car de nombreuses longueurs viennent gâcher l'ensemble de ce film.
Un film de plus sur une épidémie destructrice mais qui a cette fois-ci le mérite de proposer un schéma narratif plutôt intéressant. Alors c'est plein de grandes phrases un peu neuneu qui ne servent pas forcément le propos, mais la douceur de la réalisation fait du bien aux papilles. On ne s'ennui jamais lors de cette intrigue qui se laisse suivre avec intérêt, et on remercie MacKenzie d'offrir enfin un film de soirées d'hivers qui contentera les 2 membres d'un couple.
Un film que j'aurai oublié dans 2 jours. Les acteurs sont bons, mais le scénario n'explique rien, est fragile. Le suspens est quasiment inexistant. Seules quelques descriptions sont belles, mais à part chercher à nous faire prendre conscience de nos sens, on ne sait pas trop où le réalisateur veut en venir.