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xavierch
49 abonnés
1 167 critiques
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3,5
Publiée le 2 novembre 2015
Film au scénario intéressant, mais même si tout cela est très beau, ce n'est pas du tout réaliste, car comment peut-on aimer sans aucun sens? Ce n'est plus qu'un souvenir, et à partir du moment où l'on se sépare, pour manger ou autre, il est impossible de se retrouver, vu que l'on ne se sent pas, ne se touche pas, ne se voit pas, ne s'entend pas. Donc c'est très poétique, mais impossible. A part ça, les acteurs sont plutôt bons, et l'épidémie étrange dans sa dissémination, mais ça reste un film agréable à regarder.
Alors qu'Eva et Ewan perdent petit à petit tous leurs sens, on en vient à se demander si les nôtres sont encore là ; "Perfect sense" est loin du film à gros budget, big scénario, auquel les studios américains ont pu nous habituer. Il est même très éloigné du block-buster référence "Contagion", puisqu'ici, c'est à l'Homme qu'on s'intéresse, à ses relations, à ce qu'il est, à son soi.
C'est un film assez délicat, lent, presque paisible, mais si poétique. Bien que l'on puisse s'attendre à la fin, le spectateur peut suivre la romance des deux acteurs principaux avec grand plaisir ; ils évoluent, ensemble, à merveille. Bref. Un film à la limite du magnifique, auquel l'on ne saurait pas trop quoi rajouter.
Lorsqu'on entre dans la salle de cinéma, on ignore à quoi s'attendre. La bande annonce de Perfect Sense est obscure oscillant entre film catastrophe version "Contagion" et comédie dramatique à la française. J'avoue n'avoir été que très peu séduite n'étant pas fan des films à catastrophe et n'étant pas attirée par ces personnages paraissant banaux. Mais il y avait le casting et là...et bien comment résister ? Deux acteurs pour qui j'ai une admiration folle ensemble dans un film : Obi-Wan et Sybille ! Le Moulin Rouge, The Island face à Casino Royale et Penny Dreadful ! C'était Noël ! Alors j'ai croisé les doigts et serré les dents (et non l'inverse) en me brandissant d'un sachet de pop corn pour faire passer la pilule. Une pilule qui est plus que bien passé puisque à ma grande surprise Perfect Sense est désormais l'un de mes films préférés, mon chouchou que je glisse à chaque soirée DVD entre amis. Je demande mille fois pardon à David Mackenzie pour avoir douté de lui une seule seconde, ce long métrage inclassable est une bulle de poésie qui vous absorbe entièrement et ne vous lâche pas même à la sortie de la salle obscure. Dès les premières images, la voix d'Eva Green vous prend au trip. Elle dénombre des évidences imagées par un diaporama de la vie à l'état pur. Pompant ? Détrompez-vous, Mackenzie aménage le décor magnifiquement se centrant sur l'individu. Sans réelle transition, dans ce flot de personnes d'origines diverses, nous rentrons dans le quotidien de Susan épidémiologiste au coeur brisé par des "ordures". Une ordure, voilà qui est Michael, cuisinier, qui va faire la rencontre par la suite de Susan. Une histoire d'amour qui n'aurait sans doute eu aucune chance sans la catastrophe mais qui s'affirme comme l'une des plus belles et naturelles romances du cinéma. On comprend vite que l'épidémie n'est pas le centre de l'histoire, elle n'est qu'un accessoire pour étudier le comportement humain. Une expérience faite sur des cobayes dont l'intérêt n'est pas de savoir d'où provient le virus mais de comment va-t-il influer sur le comportement de sa population. Mackenzie par des habiles jeux de mise en scène nous incorpore dans l'expérience jouant avec nos sens premiers. Il n'y aura pas de volcans en éruption, de tsunamis géant ou d'Obi Wan bad-ass sauvant la planète. Perfect Sense réalise un sans faute qu'ils s'agissent des personnages extrêmement travaillés avec une simplicité pourtant monstre, des acteurs dont le jeu comme l'alchimie sont hors du commun, de la musique captivante et angoissante ou comme je l'ai mentionné de la réalisation de Mackenzie qui nous fait pénétrer dans ce quotidien à la fois commun et magique. Mais le plus séduisant dans Perfect Sense est la fin. Dans "In the House" (film non conseillé), Luccini affirmait "le secret d'une bonne fin c'est que le lecteur soit à la fois surpris mais qu'il se dise ça n'aurait pas pu finir autrement" : Perfect Sense a percé ce secret. Pas d'héroïsme à la noix, pas de grandes explosions, de larmes, un spectateur plongé dans l'expérience jusqu'au final et qui en sort avec une envie frénétique de vivre. Parfait, 5/5
Ce n'est pas un film, c'est poème extraordinaire !
Dernière réplique du film en voix off: Il fait nuit maintenant, mais ils peuvent sentir leur souffle, ils savent ce qu'ils doivent savoir, ils s'embrassent, sentent leurs larmes sur leurs joues. S'il restait quelqu'un pour les voir, ils auraient l'air d'un couple ordinaire, qui se caresse le visage, les corps enlacés, les yeux fermés, indifférents au monde qui les entoure, parce que c'est ainsi que la vie continue ... comme ça.
Presque aussi beau que la dernière réplique de Ghost : «C'est merveilleux Molly, tout l'amour qu'on a en soi, on l'emporte avec soi»
Ce film est parfait a l'instar de son titre. Le pitch a ce quelque chose de mystérieusement attrayant qui nous pousse par curiosité a voir une interprétation de la tournure que prendrait le monde que l'on connait si l'on en venait a perdre nos capacités sensorielles. Et a première vue, ça fait véritablement froid dans le dos, l'odorat étant le premier sens touché s'en suit donc toute une modification du mode de vie des êtres humains. Chaque perte de l'un des sens est précédée par une crise émotionnelle qui nous offre des scènes d'anthologie dirigées par David Mackenzie qui met en scène une des plus belle histoire d'amour du cinéma sur un fond de pandémie chaotique. Il y a je pense pas mal de chose a lire entre les lignes dans ce long métrage qui après ma deuxième vision est devenu l'un de mes films référence. C'est beau, c'est poétique, c'est simple et attachant, un film qui parle des sens et surtout qui parle aux sens, on vit ce film avec toujours en tête cette éventualité que ce qui arrive a l'écran pourrait nous arriver a nous aussi. Ewan McGregor/Eva Green aussi vraies que nature nous emportent en nous montrant a quel point la force de l'amour peut être salvatrice. Un duo qui fonctionne a merveille, sans aucuns artifices. Perfect Sense est une véritable ode humaniste qui ne laisse pas indiffèrent après un grandiose final qui ouvre sur de mûres réflexions. Ce film est clairement hors catégorie.
Tourné entre romance et documentaire sur une maladie qui fait perdre les 5 sens, "Perfect Sense" est un bel essai sur la vie mais qui ne m'a pas convaincu. On navigue entre l'évolution de la maladie et l'évolution du couple qui se retrouve en plein dedans. 1 pour le pétage de plomb d'Ewan McGregor vers la fin. Je n'ai pas trouvé le film intéressant même si l'histoire d'amour est crédible. Trop documentaire fictif pour moi.
On ne croit pas une seule seconde à ce film doté d'un scénario déprimant... La cause de la maladie est vraiment mal faite, comme sa propagation.. Quand les sens disparaissent ça se voit, et c'est bien fait mais pour moi c'est le seul point positif du film.. Les acteurs ne sont pas géniaux, et la fin est horrible... Je trouve que ce film n'a aucun intérêt.
A défaut de donner un certain nombre de détails qu'il aurait été intéréssant de connaître quant au développement de la maladie ainsi qu'à propos de la véritable personnalité des personnages, évoquée de manière superficielle, le film fournit une représentation intéressante, et surtout très angoissante, d'un monde post-apocalyptique où le mal qui sévit prive progressivement l'humain de ses sens.
2 âmes tourmentées qui se découvrent au coeur d'un monde en déroute... et puis vient la perte progressive des sens humains. Une oeuvre touchante et atypique, et des acteurs convaincants. C'est juste un poil mou et répétitif...
Nul, nul, archi-nul ! j'avais été séduite par l'idée du film. Grave erreur. Quant à la référence au film Contagion, agitée par de nombreux critiques, elle n'a aucun sens. Ici on reste en vase clos, au même endroit, sans essayer de combattre quoi que ce soit. Les images éculées de ce qui se passe aux 4 coins de la planète sont purement illustratives... et ne servent à rien. Deux personnages à la fois clichés et totalement creux (un tour de force), un rythme lent entrecoupé de scènes d'hystéries surjouées. Au passage ce n'est pas parce qu'un film est lent qu'il est poétique : il n'y a aucune poésie dans ce film fade, sans saveur. J'ai du mal à croire qu'on puisse sincèrement se laisser prendre au piège d'une quelconque émotion, tellement la réalisation, la direction des acteurs, le montage, le scénario, la voix-off, etc, sont loupés. Bref, même si c'est un soir où il n'y a rien d'autre à la télé, fermez l'écran, prenez un livre !
Personnellement c'est l'un des meilleurs films vus ces derniers mois. L'habille irrigue chaque seconde. Et c'est une vision malgré tout optimiste de l'humanité. C'est juste, précis et porteur de sens
(...) Belle expérience de cinéma qui nous change quelque peu des sempiternels films empesés sur la déliquescence morale de notre monde, Perfect Sense n’est pourtant pas exempte de défauts majeurs qui amenuisent sa portée et sa force de conviction. Si le sujet est peu original en soi, la traduction qu’en à David Mackenzie apporte un vent de fraîcheur et y transmet sa sensibilité avec un charme diffus qui n’est pas pour nous déplaire. On peut trouver cette métaphore sur notre Humanité en perte de repères à force d’individualisme forcené, un brun empesée, et au message si peu subtil, trop lénifiante par instants. A contrario, utiliser nos sens primaires pour signifier l’impérieuse nécessité d’apprendre la confrontation d’individus à cohabiter sur une même planète sans distinction de races, d’origines ou de religions est un argument qui, s’il est bien agencé, mérite qu’on prenne le temps de s’arrêter dessus. Et c’est bien ce que veut nous dire le réalisateur britannique (...)