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Max Rss
203 abonnés
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3,0
Publiée le 8 juin 2019
Ou quand un paysan auvergnat va foutre le boxon, sans s'en rendre compte dans la capitale alsacienne. En gros, l'histoire de cet "Auvergnat et l'autobus", c'est tout simplement ça. Il n'y a pas à chercher plus loin. Bien entendu, on n'échappe pas au sempiternel cliché de l'auvergnat qui a des oursins dans les poches et qui planque bien son magot. Mais bon, on s'en fout, on est dans une comédie tout ce qu'il y a de populaire après tout. Et puis, c'est toujours sympa que de voir Fernand Raynaud veiller sur son pognon comme on veille le lait sur le feu. D'ailleurs, Raynaud, parlons-en. Bien sûr, le film est fait pour lui. Et, il joue comme à la scène. Mais Lefranc a l'intelligence de ne pas tout miser sur son acteur principal et en laisse aussi pour les autres. Ces autres parmi lesquels figurent Julien Guiomar, Pierre Tornade ou encore Michel Galabru. Tout ce petit monde s'en donne à coeur joie dans cette farce loufoque qui, le temps d'une quinzaine de minutes environ, est un peu trop foutraque et répétitive. Mais c'est rattrapé par une fin inattendue et qui change de celles que l'on voit habituellement. Pour terminer, je dirais ceci : en regardant ça, j'étais à la maison. On y voit le Puy-de-Dôme, Clermont-Ferrand et Vichy sont évoqués et Raynaud était natif de la capitale auvergnate, comme votre serviteur. Sans oublier Tornade qui, bien que n'étant pas natif de l'Auvergne, nous venait de Bort-les-Orgues. Et Clermont-Ferrand/Bort-les-Orgues, ça ne fait qu'à peine quatre-vingt kilomètres.
Une bonne surprise parce que si au début Guy Lefranc (l'excellent réalisateur de Knock) laisse le champ libre à Reynaud dans des comiques de situations pas toujours très fins, le film vire assez rapidement au burlesque le plus inattendu avec une succession de scènes loufoques. Les seconds rôles s'en donnent à cœur joie en commençant par Julien Guiomar en notaire peu scrupuleux et la très belle Christianne Minazolli, jeune femme vénale qui rêve de construite une maison de passe de luxe de l'autre côté de la frontière. spoiler: La double fin est inattendue mais elle bien venue et nous change de romances moralistes . Un film oublié qui mérite empilement d'être redécouvert.
Fernand Reynaud Dans le film je lai trouver bien il ma fait rire avec ses mimes telle Chaplin . mais sinon histoire je ne lais pas trouver drole elle ne ma pas fait rire du tout et lhistoire et meme ennuyeux mais elle ma fait sourire une fois ou 2 mais ce n est pas du tout le film ou les gags mais Fernand raynaud qui lui ma fait rire avec ses mimes. j'ai apprécier de voir le petit cameo de Michel Galabru toujour un plaisir de voir cette acteur .
Le paysan auvergnat Julien Brulebois arrive à Strasbourg pour y toucher un héritage conséquent qu'il entend, en paysan qui sait compter, faire prospérer. Mais l'homme n'est pas seulement près de ses sous, il est assez naïf pour croire que l'autobus municipal de la ligne 9 est à vendre... Le film de Guy Lefranc n'est pas la comédie stupide qu'on s'attend à voir étant donné les antécédents cinématographiques souvent médiocres de Fernand Raynaud (et du réalisateur). spoiler: Dès lors que Julien achète le fameux autobus et s'en croit le propriétaire , la comédie devient très plaisante, suivant la mise en scène dynamique et plutôt habile de Lefranc, suivant l'action devenant volontiers burlesque. Les péripéties à bord de l'autobus,spoiler: la poursuite entamée par des financiers locaux donnent du rythme et du contenu au film. L'interprétation est agréable, d'autant que le réalisateur confie à Fernand Raynaud un rôle plus intéressant que celui, habituel, de l'idiot du village, notamment par son ambivalence de gentil péquenot et de type entêté et avide. Enfin, le décor inattendu de Strasbourg donne à la comédie un relief et un cadre singuliers.
On peut rire lorsqu'on voit un idiot, un naïf dans un film, mais à ce point, cela parait tellement incroyable qu'on ne rentre jamais complètement dans le film. Oui, qui à la fin des années 60, ne savait pas que les bus, tous les bus, appartenaient à une société de transport. Et bien, pas notre héros. Trop perdu au fin fond de son Auvergne? Bon, on pousse un peu trop le bouchon et la mayonnaise ne prend jamais parfaitement. Pourtant, les gags parviennent à nous faire rire, mais c'est trop peu. Par contre, les amateurs de Strasbourg se régaleront de voir leur ville ainsi portée à l'écran, et mise à l'honneur. A réserver aux amateurs de comédie pas trop difficile, et aux fans de Fernand Reynaud.
C'est l'un des rares films en couleurs avec Fernand Raynaud et certes ce n'est pas de la haute philosophie n'y de la psychanalyse Freudienne, il faut le reconnaitre. Cependant les amateurs du célèbre comique y trouveront leur compte sans problème et les autres également car ce film est un véritable plaisir à regarder avec une brochette d'acteurs plus connus les uns que les autres : Carmet, Guiomar, Richard, Adam, Galabru, Tornade, Marin, Morel, Lumont.